Longtemps fantasmée et souvent qualifiée d'impossible, l'union des gauches est devenue une réalité lorsque le Conseil national du PS a adopté à 62% l'accord avec La France insoumise
La photo de famille est prévue pour samedi lors d'une Convention d'investiture de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale» (Nupes) à Aubervilliers, près de Paris
Réunie sous une même bannière, la «nouvelle union populaire écologique et sociale», cette coalition rêve d'imposer un partage du pouvoir au président centriste libéral Emmanuel Macron
Face à cet accord, une ligne de fracture a ressurgi au sein du PS
«C'est exceptionnel mais c'est aux électeurs de rendre ça historique» avec une «victoire» aux élections législatives de juin, a déclaré sur BFMTV Julien Bayou
Avec la création de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale», les protagonistes des longues négociations entre EELV et LFI ont clamé en choeur leur satisfaction
«Si les discussions ne se finissent pas cette nuit, alors ça ne se terminera jamais», a déclaré dans le défilé parisien du 1er-Mai le chef de La France insoumise
Fort des 21,95% de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle, LFI a lancé des discussions bilatérales avec les autres partis de gauche afin de trouver un accord pour les législatives
La direction du PS a fait un pas en avant vendredi matin, en souscrivant dans les grandes lignes aux "marqueurs" du programme insoumis
Forte des 22% des voix de son candidat Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise a lancé des discussions bilatérales avec EELV, le PCF et le Parti socialiste
Envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, est un tournant majeur pour le PS, qui s'est souvent opposé à LFI
Dans une lettre publiée mardi, la chef du courant minoritaire, Hélène Geoffroy, a estimé que «ce n’est pas une négociation ou un accord qui est proposé» par LFI, «c’est une reddition»