Le texte est présenté alors que les Français ont déjà repris massivement le chemin des vaccinodromes. Il sera discuté dans la semaine tandis que la colère des anti-pass sanitaire monte et que les mauvais chiffres sanitaires se multiplient
Une semaine après les annonces du président Emmanuel Macron, sur lesquelles il joue une bonne partie de son crédit en vue de l'élection présidentielle de 2022, le projet de loi doit être adopté dans la matinée en Conseil des ministres
Les centres commerciaux ont discuté toute la semaine avec le gouvernement pour définir les modalités d'application du pass sanitaire, et notamment de l'endroit où il serait contrôlé
Un projet de loi doit être adopté en Conseil des ministres lundi, une semaine après les annonces d'Emmanuel Macron
Martine Wonner a exhorté les manifestants contre le pass sanitaire à «faire le siège des parlementaires» et «envahir leurs permanences pour dire que vous n'êtes pas d'accord»
Christophe Castaner a aussitôt écrit au président de l'Assemblée Richard Ferrand en estimant qu'il «conviendrait» de «saisir le procureur de la République de Paris»
Les manifestants scandaient «Macron démission» ou «liberté, liberté» alors que la préfecture multiplie les mesures pour contenir l'explosion des cas de Covid-19 dans le département
«C'est donc ça, la démocratie en France», pouvait-on lire sur une pancarte tenue par une jeune femme
Le faux pass intéresse particulièrement les voyageurs refusant le vaccin, n'ayant reçu qu'une seule des deux injections nécessaires ou dont le vaccin n'est pas agréé par le pays qu'ils souhaitent visiter
«Si vous avez été vacciné avec le chinois, ici on le change pour du Pfizer ou du Spoutnik V», explique Cris, un quinquagénaire qui propose ce service en plein jour, comme l'a vérifié l'AFP