Le Hamas s'est engagé à libérer 50 otages en échange de la libération par Israël de 150 détenus palestiniens, dans le cadre d'un accord qui ne mentionnait pas le sort des otages thaïlandais
Quelque 30 000 Thaïlandais étaient employés en Israël, principalement dans le secteur agricole, au moment des attaques du 7 octobre, selon les autorités de Bangkok
«Il y a une demi-heure, les prisonniers ont été confiés à la Croix-Rouge qui les amènera aux Egyptiens» via le poste-frontière de Rafah, puis aux Israéliens, a indiqué l'une d'elle.
Une source au sein de la branche armée du Hamas, les brigades al-Qassam, a confirmé l'information. «Les brigades al-Qassam ont mené l'opération (...), il s'agit du premier groupe conformément à l'accord»
L'expérience même d'un otage présente des particularités susceptibles de servir de ressort à des troubles futurs: isolement, humiliations potentielles, sentiment d'impuissance...
Un élément, enfin, complique le suivi des séquelles psychologiques: les troubles peuvent mettre longtemps à émerger
Au moins dix otages, en principe des enfants et des femmes, devaient être récupérés vers 16h00 locales (14h00 GMT) au terminal de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, puis rapatriés depuis l'Egypte vers un hôpital en Israël
La trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien à Gaza est entrée en vigueur vendredi matin, premiers signes de répit après sept semaines de guerre
Londres avait déjà débloqué deux tranches d'aide, de 10 millions de livres (11,5 millions d'euros), puis de 20 millions (23 millions d'euros) fin octobre
Après avoir rencontré hier en Israël Benjamin Netanyahu, le chef de la diplomatie britannique doit s'entretenir vendredi avec des responsables palestiniens
Du manuel sur le traumatisme psychique au soutien médical élémentaire, même les premiers mots des soldats, quand ils entreront en contact avec les enfants, ont été soigneusement choisis
Car les experts soulignent que les petits risquent de mettre longtemps à se remettre de cette terrible épreuve et qu'il convient, à tout le moins, de soigner la sortie