Le pavillon des EAU défie avec audace un élément fondamental de l'industrie de la construction: le ciment

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Publié le Lundi 24 mai 2021

Le pavillon des EAU défie avec audace un élément fondamental de l'industrie de la construction: le ciment

  • Cette année marque la dixième participation des EAU aux expositions internationales de la Biennale de Venise depuis 2009 et a pour titre «Wetland»
  • Inspiré des maisons de corail traditionnelles du pays, l’installation est conçue à partir d’un ciment «particulier» fabriqué à partir de saumure de déchets industriels recyclés

PARIS: Décalée d’un an en raison de la pandémie de coronavirus, la 17e édition de la Biennale de Venise s’est ouverte en grande pompe, avec des mesures de précautions sanitaires renforcées. Elle comprend cette année cent dix participants issus de quarante-six pays, et l’on observe une forte représentation de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie. Le Moyen-Orient n’est pas en reste avec le concours de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis (EAU), de l’Irak, du Koweït, du Liban et de l’Égypte.

Depuis 2009, les EAU participent à cet événement, la plus prestigieuse exposition d’art et d’architecture du monde. Les sujets exposés durant les dix dernières années par le pavillon émirati sont multiples. Témoignant de l’évolution culturelle du pays, ils ont permis à la fois de mettre à l’honneur des artistes expérimentaux du XXe siècle et d’évoquer la diversité de la scène contemporaine. Lors de la précédente Biennale d’art, en 2019, le pavillon national a ainsi présenté une installation qui retraçait le cheminement géographique et psychologique de la cinéaste Nujoom al-Ghanem. En 2021, les architectes et conservateurs Wael al-Awar et Kenichi Teramoto ont été sélectionnés pour constituer le pavillon des EAU.

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Les commissaires d’exposition Wael al-Awar et Kenichi Teramoto nous invitent à découvrir lors de cette édition une structure prototype à grande échelle créée à partir d'un ciment, fabriqué à partir de saumure de déchets industriels recyclés, innovant et respectueux de l'environnement. (Photo Yasmine Dagher)

La ministre émiratie de la Culture de la Jeunesse, Noura al-Kaabi, était présente lors de l’inauguration de ce pavillon à Venise. À cette occasion, elle a notamment affirmé que «le pavillon national des Émirats arabes unis» représentait «un pont entre les EAU et le monde».

Les commissaires d’exposition Wael al-Awar et Kenichi Teramoto nous invitent à découvrir lors de cette édition une structure prototype à grande échelle créée à partir d'un ciment, fabriqué à partir de saumure de déchets industriels recyclés, innovant et respectueux de l'environnement.

Ce projet est le fruit de travaux qui consistaient à trouver une alternative innovante au ciment durable, dérivée du sel et des minéraux trouvés sur les sites des sebkhas émiraties (bassins inondables et salés des régions arides qui occupent le fond d'une dépression à forte salinité). Ces dernières sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco en raison de leur ampleur, de leur importance culturelle et de leur complexité écologique.

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Le prototype, aux dimensions de 2,7 x 7x 5 mètres, crée un espace intérieur praticable de la taille d'une pièce moyenne de 2,5 x 5 mètres. Sa structure est formée de 3 000 modules fabriqués en ciment à base de MgO (magnésie) conçu par les commissaires de l’exposition, Wael al-Awar et Kenichi Teramoto. (Photo Yasmine Dagher)

Les architectes invités à participer ont été encouragés par les organisateurs de l’événement à lui associer d'autres professions: artistes, artisans et journalistes se sont donc intéressés au projet et la photographe émiratie Farah al-Kassimi, qui vit à New York, présentera des clichés de la sebkha d'Al-Qanatir (salines). Ses œuvres parviennent à saisir la tension entre l'urbanisation et la nature dans la sebkha des Émirats arabes unis.

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Les architectes invités à participer ont été encouragés par les organisateurs de l’événement à lui associer d'autres professions. (Photo Yasmine Dagher).

Le prototype, aux dimensions de 2,7 x 7x 5 mètres, crée un espace intérieur praticable de la taille d'une pièce moyenne de 2,5 x 5 mètres. Sa structure est formée de 3 000 modules fabriqués en ciment à base de MgO (magnésie) conçu par les commissaires de l’exposition, Wael al-Awar et Kenichi Teramoto.

Ces derniers ont travaillé avec des équipes spécialisées de l’Amber Lab de l'université de New York à Abu Dhabi, du département de biologie, de chimie et de l'environnement de l'université américaine de Charjah, ainsi que de l’Obuchi Lab et du Sato Lab de l'université de Tokyo, qui travaillent à l'obtention d'un brevet pour transformer les déchets industriels générés par le dessalement en ingrédient «spécial» pour créer des briques de construction.

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Le prototype, aux dimensions de 2,7 x 7x 5 mètres, crée un espace intérieur praticable de la taille d'une pièce moyenne de 2,5 x 5 mètres. Sa structure est formée de 3 000 modules fabriqués en ciment à base de MgO (magnésie) conçu par les commissaires de l’exposition, Wael al-Awar et Kenichi Teramoto. (Photo Yasmine Dagher)

L'exposition propose en outre une bande-son de trois minutes qui retrace l'histoire des sebkhas, décrit le processus de dessalement qui crée de la saumure et révèle l’ensemble du parcours de recherche.

Cet événement sera également accompagnée d’une publication intitulée The Anatomy of Sabkhas («L’anatomie des sebkhas»), rédigée par les chercheurs en géographie urbaine Rashid et Ahmed ben Shabib, et coéditée par les commissaires de l’exposition.

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L'exposition propose en outre une bande-son de trois minutes qui retrace l'histoire des sebkhas, décrit le processus de dessalement qui crée de la saumure et révèle l’ensemble du parcours de recherche. (Photo Yasmine Dagher)

Parallèlement à ses expositions à Venise, le pavillon national des EAU s'engage à soutenir la croissance des industries culturelles et créatives locales grâce à de nombreux programmes. Au-delà des artistes, conservateurs, chercheurs et partenaires qui participent à ces expositions depuis plusieurs années, le programme de stages des Émirats arabes unis à Venise propose une formation et une expérience pratique à de nombreux stagiaires.

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Parallèlement à ses expositions à Venise, le pavillon national des EAU s'engage à soutenir la croissance des industries culturelles et créatives locales grâce à de nombreux programmes. (Photo Yasmine Dagher)

 

*La 17e exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise est ouverte au public du 22 mai au 21 novembre 2021.

 


Les Émirats arabes unis, protagonistes du film hollywoodien « Now You See Me : Now You Don't »

Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
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  • Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi

DUBAI : Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi.

La production, qui sortira en novembre, a terminé un tournage de 13 jours dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, selon l'Autorité des médias créatifs jeudi.

Le film, qui comporte de nombreuses scènes de casse, a été tourné dans des lieux tels que le Louvre Abou Dhabi, le pont Sheikh Zayed, le désert de Liwa, le Ferrari World Abu Dhabi, le CLYMB, le circuit Yas Marina, le W Abou Dhabi - l'île de Yas, ainsi que dans diverses rues de la ville.

Le troisième volet de la célèbre franchise, réalisé par le cinéaste américain Ruben Fleischer, fait revenir Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Dave Franco et Morgan Freeman dans leurs rôles précédents, rejoints par un ensemble d'acteurs comprenant Justice Smith, Dominic Sessa, Ariana Greenblatt et Rosamund Pike.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’histoire saoudienne mise à l’honneur à la Foire du livre d’Abou Dhabi

Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hejaz.
Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hejaz.
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  • Sélection de l'offre du marchand de livres rares Peter Harrington, basé à Londres, à la foire des EAU, du 26 avril au 5 mai

La grande mosquée de La Mecque

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Avec une préface de l'ancien ministre saoudien des Finances Sheikh Mohammed Abalkhail et des photos du photojournaliste africain primé Mohamed Amin, cette "somptueuse production" retrace le quart de siècle de restauration de la grande mosquée et de la Sainte Kaaba à La Mecque au milieu du 20e siècle. "Le texte contient une description historique de la Sainte Kaaba, Masjid al-Haram, un résumé des constructions récentes à l'époque saoudienne et des notes architecturales. Le reste du volume est consacré aux photographies d'Amin, qui présentent des vues détaillées des divers et vastes développements", peut-on lire dans les notes du libraire. Amin a été "le premier photographe à être autorisé à documenter le Hajj et l'un des premiers à photographier des sections des saintes mosquées de La Mecque et de Médine". Pendant trois ans, au cours des années 1970, il a voyagé à dos de chameau, en hélicoptère, en voiture et à pied jusqu'à Médine, Arafat et La Mecque".

Rapports confidentiels des premier et troisième congrès arabes du pétrole

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On ne saurait sous-estimer l'importance historique mondiale du premier congrès arabe du pétrole, qui s'est tenu en 1959. C'est là qu'a été introduite l'idée d'une organisation productrice de pétrole (une idée qui est finalement devenue l'OPEP). "Au cours des débats, l'influente journaliste pétrolière Wanda Jablonski a présenté le Saoudien Abdullah Tariki au Vénézuélien Juan Pablo Perez Alfonzo, tous deux mécontents des récentes baisses de prix. Ils ont rallié les délégués à la signature du pacte secret de Maadi, suggérant la création d'une commission de consultation sur le pétrole pour coordonner les réactions des producteurs. Cette initiative a jeté les bases de la conférence de Bagdad de 1960, au cours de laquelle l'OPEP a été officiellement créée", peut-on lire dans les notes du libraire. Ce groupe de documents contient des rapports internes d'Aramco sur ce congrès et sur le troisième congrès arabe du pétrole en décembre 1961, ainsi que d'autres documents produits par Aramco entre 1956 et 1961.

Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hedjaz

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Le libraire décrit cette collection comme "des archives uniques relatives à la première tentative d'après-guerre de reconstruire le chemin de fer du Hedjaz et de relier Damas à Médine". Le dernier train à avoir parcouru toute la longueur de la voie ferrée remonte à 1925, après quoi "la ligne au sud de Mudawwara a été emportée, et les conflits qui ont conduit à la création de l'Arabie saoudite en 1932 ont freiné les efforts collectifs de reconstruction". Les archives comprennent des photos inédites et des rapports originaux publiés par l'International Resources Engineering and Exploration Group, qui s'est vu confier la conception du projet en 1956. "La couverture est particulièrement détaillée pour le centre et le nord de l'Arabie saoudite, notamment la région autour de Mada'in Salih et de Khur Himar", indique le vendeur, et comprend des images du parti rencontrant des responsables locaux, notamment les souverains d'AlUla et de Tabuk.

Une collection de diapositives sur lanterne magique de Harry St John Bridger Philby et Alec Horace Edward Litton Holt

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L'officier de renseignement britannique Philby - qui fut conseiller du fondateur de l'Arabie saoudite, le roi Abdulaziz Ibn Saoud - et l'ingénieur et explorateur Holt ont parcouru ensemble 600 miles en 1922 à travers le désert via la province d'Al-Jawf en Arabie saoudite "au plus fort des tensions croissantes entre Ibn Saoud et les Hachémites". Selon le libraire, ces 23 diapositives ont probablement été utilisées pour illustrer la présentation qu’ils ont faite de leur voyage devant la Royal Geographic Society, au Royaume-Uni, le 12 février 1923. "La collection montre Holt et Philby en costume arabe, des voitures et des avions Ford à Jidd, des scènes de désert, un condensateur Ford et des labours pour des terrains d'atterrissage, entre autres.

Dossier de presse éducatif d'Aramco

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Pour tenter d'attirer les étudiants et les diplômés américains dans les années 60 et 70, Aramco a produit plusieurs collections de matériel promotionnel comprenant des affiches semblables à celle-ci, qu'elle a distribuées dans les écoles et les universités des États-Unis. "Les affiches, très vivantes, explorent l'histoire de l'Arabie saoudite et les activités de la compagnie, chacune étant illustrée par des photographies de personnages historiques (dont T. E. Lawrence), du personnel de la compagnie, des puits de pétrole et de l'architecture saoudienne", indique le libraire.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kojo Marfo dévoile «HOME» à Dubaï: une immersion vibrante dans l’identité, l’esprit et l’essence du foyer

HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: fournie)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: fournie)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
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  • Marfo qualifie «HOME» de tournant introspectif dans son parcours artistique
  • Ce n’est pas qu’une expansion géographique, mais aussi une évolution de sa démarche artistique

DUBAÏ: L'artiste ghanéen-britannique Kojo Marfo présente sa première exposition personnelle aux Émirats arabes unis, HOME: Heart of My Existence, qui se déroule à la JD Malat Gallery de Dubaï. Du 16 avril au 31 mai 2025, cette exposition réunit treize œuvres monumentales et audacieuses, invitant les spectateurs à une réflexion profonde et intime sur la signification réelle du mot «appartenir» et sur l'origine de ce sentiment.

À son arrivée à Dubaï, Marfo a partagé ses premières impressions lors d'un entretien exclusif: «Tout le monde semble très poli et discipliné», a-t-il déclaré. «Cela rend les choses très authentiques, et on se sent plus libre de faire ce que l’on souhaite. L’énergie est incroyable – tout le monde semble positif et profite pleinement de la vie.»

Un cadre qui correspond parfaitement à HOME, une série que Marfo qualifie de tournant introspectif dans son parcours artistique. Célèbre pour son style vibrant, qu'il désigne sous le nom d'AfroGenesis, l'artiste mêle les influences de son héritage ghanéen – en particulier les artefacts et sculptures Akan – avec des courants artistiques occidentaux comme le cubisme et les techniques des grands maîtres. Cela donne naissance à un langage visuel unique, où des figures monumentales et colorées, à la fois énigmatiques et profondément expressives, prennent forme.

Une conversation en couleurs et en formes

Si les couleurs éclatantes et les formes stylisées captivent au premier regard, c’est le message profond de l’exposition qui demeure. «Il s’agit de lancer des conversations», explique Marfo. «On pense qu’on sait tout, mais ce n’est pas vrai. Nous vivons constamment dans nos pensées – c’est notre esprit qui nous guide, qui nous dicte nos émotions. L’espace physique devient insignifiant lorsque l’esprit est en chaos.»

L’idée de HOME ne se limite pas à un lieu physique. Pour Marfo, le foyer est une notion intérieure, façonnée par l’émotion, l’expérience et la mémoire. «Peu importe ce qu’on fait, on pense que notre “chez soi”, ce sont quatre murs, un toit et une serrure – mais ce n’est pas ça», dit-il. «Cette exposition est une invitation à regarder en soi. Il faut apprendre à se connaître, à s’accepter, et à en tirer des leçons.»

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Kojo Marfo - Fury and Freedom, 2025. (Photo: Arab News) 

L’une des œuvres phares de l’exposition, intitulée Fury and Freedom, illustre ce tumulte intérieur. «On voit à quel point tout est chaotique», commente Marfo. «Il y a un bouclier – c’est ce que la société appelle porter un masque. Il nous protège des agressions inutiles. C’est notre manière de vivre.» Pour l’artiste, ce masque symbolise les identités changeantes de l’humanité, ses mécanismes de défense émotionnels, et l’équilibre délicat entre expression de soi et protection de soi.

Une évolution artistique

Bien que Marfo ait exposé dans des villes majeures comme Paris, Tokyo ou Londres, cette exposition à Dubaï représente un moment charnière. «Quand la galerie m’a contacté, je me suis dit que j’allais apporter quelque chose de différent ici», se souvient-il. «La plupart de ces œuvres n’ont jamais été exposées. Mon objectif principal était de créer un dialogue à Dubaï.»

Ce n’est pas qu’une expansion géographique, mais aussi une évolution de sa démarche artistique. Puisant son inspiration dans les interactions humaines et les comportements, Marfo crée avec une histoire à l’esprit. «Parfois je peins d’abord, puis j’essaie de construire une histoire – mais c’est plus difficile. Je préfère m’inspirer des échanges, les faire miens, puis peindre.»

Bien qu’il ait été influencé à ses débuts par Picasso, Marfo a su se détacher des modèles pour forger son propre univers esthétique. «Avec le temps, j’ai développé mon propre style, mes propres idées – je l’appelle AfroGenesis. Ça sonne comme un mouvement, mais pour moi, c’est juste ma façon de dire que je suis original. Je ne cherche pas à lancer un mouvement – je suis juste là pour dire: “Je suis authentique.”»

Un échange culturel

HOME ne met pas seulement en lumière la maîtrise technique et la voix créative de Marfo – elle crée un pont. Entre les continents, entre les traditions culturelles, entre paysages intérieurs et réalités extérieures. Cette première immersion dans le monde de l’art moyen-oriental est à la fois une célébration et une invitation: une méditation universelle sur l’identité, le foyer et la condition humaine.

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Kojo Marfo - Stranger, 2023. (Photo: Arab News) 

«Je crée des œuvres vivantes et colorées pour capter l’attention», explique-t-il. «Mais mon but n’est pas que les gens se contentent de les observer – je souhaite qu’ils s’approchent et découvrent l’histoire qui se cache derrière. »

Et avec HOME, les amateurs d’art à Dubaï sont invités à bien plus qu’une simple visite de galerie – c’est une exploration réfléchie, intensément humaine, de ce que signifie être au monde.