Un athlète vise à récolter 70 000 dollars de dons pour la Palestine

Haroon Mota prévoit de courir quatre marathons en seulement trois semaines, soit un total de 169 km, afin de sensibiliser le public et de lever des fonds pour aider les Palestiniens. (Fournie)
Haroon Mota prévoit de courir quatre marathons en seulement trois semaines, soit un total de 169 km, afin de sensibiliser le public et de lever des fonds pour aider les Palestiniens. (Fournie)
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Publié le Samedi 22 mai 2021

Un athlète vise à récolter 70 000 dollars de dons pour la Palestine

  • Le Britannique Haroon Mota a récolté des milliers de dollars à des fins caritatives
  • Il prévoit de courir les marathons de Berlin, Londres, Chicago et New York tout au long de l’année

LONDRES : Un athlète qui a récolté des dizaines de milliers de dollars pour des organisations caritatives, pendant le Ramadan, a lancé une nouvelle campagne dans le but de lever 70 000 dollars qui serviront à financer une aide humanitaire d’urgence pour les Palestiniens de Gaza et des territoires palestiniens occupés.

Haroon Mota prévoit de courir quatre marathons en seulement trois semaines, soit un total de 169 km, afin de sensibiliser le public et de lever des fonds pour aider les Palestiniens à faire face à la crise humanitaire provoquée par une campagne dévastatrice de frappes aériennes et de bombardements d’artillerie contre les militants et les civils de Gaza.

Plus de 200 personnes ont été tuées et 1 300 blessées par les frappes israéliennes au cours de 12 jours de combats à Gaza, aggravant la situation économique et humanitaire déjà catastrophique des deux millions d’habitants de ce petit territoire.

« Il m’était difficile d’ignorer la détresse du peuple palestinien », affirme M. Mota à Arab News. « En tant que collecteur de fonds et humanitaire, la meilleure chose que je puisse faire est d’essayer de répondre, non seulement aux catastrophes naturelles, mais aussi aux conséquences de la guerre et des conflits ».

Il mentionne également, qu’en tant que musulman, il éprouve des sentiments forts pour la Palestine et le peuple palestinien.

« Cela me fait mal de voir tant de souffrance », dit M. Mota, responsable de la collecte de fonds au sein de l’organisation caritative islamique Penny Appeal.

« J’espère pouvoir collecter 70 000 dollars pour financer des projets d’aide humanitaire en Palestine. Une grande partie de cette somme sera dépensée à Gaza, où la plus grande crise humanitaire sévit ; c’est vraiment une catastrophe ».

« Il est important non seulement de collecter des fonds pour la cause palestinienne, mais aussi de sensibiliser le public à la situation critique des Palestiniens », poursuit-il.

« Quand les gens débattent de politique pendant les conflits et les guerres, il est facile d’oublier que ce sont de vraies personnes et de vraies vies qui sont affectées. Je cours pour eux, pour ces gens qui ne connaissent que la guerre et qui luttent au quotidien ».

M. Mota a déjà mené plusieurs campagnes de collecte de fonds pour Penny Appeal, mais il a déclaré que la crise humanitaire à Gaza fait de sa nouvelle campagne la plus ambitieuse à ce jour.

« Je cours parce que j’ai le choix. J’enfile mes baskets et je sors courir. En revanche, certains doivent fuir les bombes ; ils n’ont pas le choix », souligne-t-il.

« Ce sont ces personnes-là auxquelles je pense. J’espère pouvoir inspirer les gens à donner et à contribuer, mais aussi à envisager différentes façons d’apporter leur soutien d’un point de vue humanitaire ».

M. Mota s’entraînera pendant les prochains mois avant que la dernière étape de son défi ne commence avec le marathon de Berlin, fin septembre. Les marathons de Londres, de Chicago et de New York suivront peu après.

« J’encourage les gens à me soutenir et à suivre mon parcours sur les réseaux sociaux. Si quelqu’un souhaite suivre mes pas et courir pour la cause palestinienne, c’est le moment idéal pour s’engager », lance M. Mota.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.