Le Conseil de sécurité se réunit après des destructions à Gaza et des roquettes sur Israël

Les fusées éclairantes des forces israéliennes illuminent le ciel à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 mai 2021. (Photo, AFP)
Les fusées éclairantes des forces israéliennes illuminent le ciel à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 mai 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 18 mai 2021

Le Conseil de sécurité se réunit après des destructions à Gaza et des roquettes sur Israël

  • En coulisses, les tractations diplomatiques s'intensifient pour tenter de mettre un terme aux violences avec une réunion virtuelle du Conseil de sécurité prévue dimanche
  • Le dernier bilan des autorités palestiniennes fait état de 145 morts, parmi lesquels 41 enfants et 1 100 blessés dans les bombardements sur l'enclave palestinienne depuis lundi

GAZA : Le Conseil de sécurité de l'ONU discute dimanche des tensions entre Israël et le Hamas, au lendemain de bombardements ayant fauché la vie d'enfants et pulvérisé les locaux de médias internationaux dans la bande de Gaza, d'où les salves de roquettes se multiplient vers des grandes villes israéliennes.

Depuis le début lundi de ce nouveau cycle de violences entre l'Etat hébreu et des groupes palestiniens de la bande de Gaza, au moins 157 personnes, en majorité des Palestiniens, ont été tuées.

Dix Palestiniens, parmi lesquels deux femmes et huit enfants, membres de deux familles cousines, ont en effet péri à l'aube dans une frappe israélienne dans le camp de réfugiés d'Al-Shati, dans la ville de Gaza. 

Les enfants « ne portaient pas d'armes, ils n'ont pas tiré de roquettes », a témoigné Mohammad Al Hadidi, l'un de pères éplorés, disant que les gamins « portaient leurs habits de fête », en référence à la coutume de porter de beaux vêtements durant l'Aïd el-Fitr, marquant la fin du ramadan.

Puis, un Israélien de 50 ans, au volant de sa voiture, a été tué dans la banlieue de Tel-Aviv par des tirs du Hamas, qui a dit avoir frappé le centre d'Israël pour « venger » la frappe « contre des femmes et des enfants » à Gaza.

Plus tard, l'immeuble de 13 étages qui abritait notamment les équipes de la chaîne d'information qatarie Al-Jazeera et l'agence de presse américaine Associated Press (AP) a été pulvérisé par des frappes de l'armée israélienne qui avait demandé préalablement l'évacuation de l'immeuble. 

Les forces israéliennes ont affirmé que l'immeuble abritait « des entités appartenant au renseignement militaire » du mouvement islamiste armé Hamas, qui se sert selon elle des civils comme « boucliers humains » dans la bande de Gaza, territoire palestinien de deux millions d'habitants sous son contrôle.

Et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui s'est entretenu après le président américain après ses frappes, est apparu tard en soirée à la télévision, affirmant avoir le soutien « sans équivoque » de Joe Biden. Ce dernier a quant à lui soutenu le droit d'Israël « à se défendre » contre les attaques du Hamas, tout en faisant part de préoccupation au sujet de « la sécurité des journalistes ».

De la fumée s'échappe d'un incendie à la suite de frappes aériennes israéliennes sur plusieurs cibles dans la ville de Gaza, contrôlées par le mouvement palestinien Hamas, à l'aube du 16 mai 2021. (Photo, AFP)
De la fumée s'échappe d'un incendie à la suite de frappes aériennes israéliennes sur plusieurs cibles dans la ville de Gaza, contrôlées par le mouvement palestinien Hamas, à l'aube du 16 mai 2021. (Photo, AFP)

Tard en soirée samedi, un immeuble d'une dizaine d'étages, la tour al-Andalous, a été gravement endommagé par des frappes, ont constaté des journalistes de l'AFP à Gaza.

Et sur le coup de minuit, le Hamas a lancé un nouveau barrage de roquettes vers des villes israéliennes dont la métropole Tel-Aviv.

Conseil de Sécurité

En coulisses, les tractations diplomatiques s'intensifient pour tenter de mettre un terme aux violences avec une réunion virtuelle du Conseil de sécurité prévue dimanche, alors qu'en Amérique du Nord et en Europe, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue en soutien aux Palestiniens.

Un haut responsable du département d'Etat américain, Hady Amr, doit par ailleurs rencontrer des dirigeants israéliens à Jérusalem dimanche et se rendre en Cisjordanie occupée pour des discussions avec des responsables palestiniens.

Le président américain Joe Biden a d'ailleurs discuté samedi au téléphone avec le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu et, pour la première fois depuis son arrivée à la Maison Blanche, avec le président palestinien Mahmoud Abbas.    

Et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s'est d'ailleurs « consterné » par le « nombre croissant de victimes civiles » et « profondément perturbé » par l'attaque israélienne contre un bâtiment abritant les bureaux d'Al-Jazeera et d'Associated Press (AP).

AP « choquée et horrifiée »

La direction d'AP s'est dite « choquée et horrifiée » par la frappe israélienne. « Nous avons évité de justesse de terribles pertes humaines », a dit dans un communiqué le patron de l'agence, Gary Pruitt. 

Le chef du bureau d'Al-Jazeera en Israël et dans les Territoires palestiniens Walid al-Omari a lui estimé qu'Israël avait « décidé non plus de causer des destructions et des morts, mais aussi de faire taire ceux qui le montrent », a t-il déclaré à l'AFP. 

L'AFP a elle exprimé sa « solidarité » avec les « collègues d'Associated Press et d'Al-Jazeera ». « L'AFP tient à exprimer toute sa solidarité avec les médias dont les bureaux ont été détruits à Gaza. Le droit à l'information doit être scrupuleusement respecté par toutes les parties à un conflit », a déclaré le PDG de l'Agence France-Presse, Fabrice Fries.

Des journalistes de l'Associated Press sont sous le choc à côté des décombres de la tour Jala, qui abritait des bureaux de presse internationaux, à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza le 15 mai 2021
Des journalistes de l'Associated Press sont sous le choc à côté des décombres de la tour Jala, qui abritait des bureaux de presse internationaux, à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza le 15 mai 2021. (Photo, AFP)

En 2012, le bâtiment où se trouvait le bureau de l'AFP à Gaza avait été visé par des missiles israéliens, sans que les journalistes présents, trois étages en dessous de l'impact, ne soient touchés.

« Nakba »

Alors que la flambée de violence entre Israël et le Hamas à Gaza ne montre aucun signe d'accalmie, le dernier bilan des autorités palestiniennes fait état de 145 morts, parmi lesquels 41 enfants et 1 100 blessés dans les bombardements sur l'enclave palestinienne depuis lundi.

Cette opération israélienne, la plus importante depuis la guerre de 2014 avec le Hamas a commencé en réponse à un barrage de roquettes du Hamas sur Israël, tirées en « solidarité » avec les centaines de Palestiniens blessés dans des heurts avec la police israélienne sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé par Israël.

Les autorités israéliennes étaient par ailleurs en état d'alerte samedi, alors que de nouvelles manifestations de colère ont eu lieu à travers la Cisjordanie occupée. 

Les Palestiniens commémorent chaque 15 mai la Nakba, la « catastrophe » qu'a représentée à leurs yeux la création d'Israël en 1948, et synonyme d'exode pour des centaines de milliers d'entre eux.

Et samedi soir, deux Palestiniens ont été tués dans des confrontations avec les forces israéliennes en Cisjordanie, au lendemain des affrontements parmi les plus violents depuis des années dans ce territoire (11 morts), selon les services de santé palestiniens. 

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a pour sa part menacé, en cas de troubles dans ce territoire occupé par Israël, « d'annuler les mesures d'aide à l'économie et à la société palestinienne après l'année de (crise du) corona ». 

Sur son territoire, Israël est également confronté à une escalade inédite d'une violence inter-communautaire et de menaces de lynchages dans ses villes « mixtes », où vivent Juifs et Arabes, notamment à Lod (centre), Jaffa près de Tel-Aviv ou encore Acre, dans le nord du pays.

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com