Des livres rares font la lumière sur l'histoire du monde arabe

Le dernier catalogue du libraire Peter Harrington sera représenté à la Foire du livre d’Abu Dhabi fin mai 2021. (Fourni)
Le dernier catalogue du libraire Peter Harrington sera représenté à la Foire du livre d’Abu Dhabi fin mai 2021. (Fourni)
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Publié le Samedi 15 mai 2021

Des livres rares font la lumière sur l'histoire du monde arabe

  • Les points marquants de la région révélés dans un album du catalogue de bibliophilie Peter Harrington, qui sera présenté à la Foire du livre d'Abou Dhabi à la fin du mois
  • Un manuel présente des documents appartenant à T.E. Lawrence (alias Lawrence d'Arabie) et a été publié par le British Arab Bureau (Bureau arabo-britannique)

Cet album de photos personnalisé et « visiblement unique » propose 120 photos inédites du célèbre Bayt Nassif de Djeddah, avant sa rénovation au début des années 1980. En 1975, le gouvernement saoudien a acheté ce monument historique qui faisait initialement office de bibliothèque, avant de devenir de nos jours un centre culturel qui accueille expositions et événements de toutes sortes. La décision du roi Faisal de rénover le bâtiment « a permis de créer un modèle instructif et inspirant de durabilité dans les lieux historiques », peut- on lire dans un livre cité dans l’album de Peter Harrington.

Document visuel  d'un monument de Djeddah
Document visuel d'un monument de Djeddah (fourni)

Située dans la rue principale du quartier historique de Djeddah, connu sous le nom d'Al-Balad, cette maison a été construite entre 1872 et 1881 pour le cheikh Omar Effendi Al-Nassif, gouverneur de Djeddah à l'époque. Selon l'album, elle est désormais « considérée comme l'un des plus importants exemples d'architecture à base de calcaire corallien de la mer Rouge ». La maison a, par la suite, servi de résidence principale dans la ville pour le roi Abdelaziz ben Saoud, avant la construction du palais de Khuzam.

Avant les années 1920, Bayt Nassif abritait également le seul arbre de la vieille ville de Djeddah, ce qui explique le surnom de la maison, à savoir la Maison de l'arbre. Ce margousier est toujours là, et on peut en voir les images dans ce livre.

Récit d'un voyage de Djeddah en Égypte au XIXe siècle (fourni)
Récit d'un voyage de Djeddah en Égypte au XIXe siècle (fourni)

En 1819, alors que Sir Miles Nightingall, commandant en chef de l'armée britannique de Bombay, rentrait d'Inde en Angleterre, son navire, le « Teignmouth », échoua sur un banc de sable dans le golfe d'Aden. Après avoir remis le bateau en marche, Nightingall et sa garde - dont le capitaine James Hanson, auteur de cet ouvrage - se dirigèrent vers Djeddah. « Ici, ils furent accueillis par le gouverneur turc, récemment nommé après la restauration du pouvoir ottoman en Égypte. Suivant le conseil d'Henry Salt, consul général d'Égypte, ils décident de traverser le désert et de découvrir les ruines les plus intéressantes et les plus merveilleuses’ de Thèbes ». Le livre de Hanson décrit, cartes à l'appui, leur voyage de Kosseir (connu aujourd'hui sous le nom de Quseer), au bord de la mer Rouge, en direction de l'ouest jusqu'à Kennah (Qena), sur le Nil, située à l'est de Dendera. « Nous avons traversé des forts en ruine, des collines qui ressemblaient à des tombes et un désert stérile, démuni de tout signe de végétation».

Journaux d'un officier de la marine britannique à travers le golfe arabique 1928-1951
Journaux d'un officier de la marine britannique à travers le golfe arabique 1928-1951

Ce manuscrit relate en 3 volumes les années que le garde-côtes, Francis Wyatt Rawson Larken, a passées dans la Royal Navy britannique au début et au milieu du 20e siècle. Pendant une partie de son service, Larken était basé dans le golfe Arabique, dans la région que les Anglais appelaient à l'époque les Trucial States (États de la Trêve) et qui deviendront plus tard les Émirats arabes unis. Selon l’album, ces ouvrages, non publiés à l'époque, comprennent « un récit passionnant de la visite de Larken à Dubaï et de sa rencontre avec les cheikhs de la Trêve à bord du navire ». Ces visiteurs seraient le cheikh Saeed ben Maktoum Al-Maktoum de Dubaï, le cheikh Shakhbut ben Sultan Al-Nahyan d'Abu Dhabi et le cheikh Sultan ben Saqr Al-Qasimi de Sharjah, entre autres personnalités.

« À bord du navire se trouvaient 8 ou 10 personnes de la haute société (sic.). L'amiral et le capitaine leur ont fait visiter le navire alors que leurs partisans sont restés sur le quart de pont. (... ) Ils se sont ensuite tous rassemblés sur le quart de pont où l'orchestre jouait de la musique. Les visiteurs ont ensuite quitté le navire à bord de leurs barges - de splendides boutres à moteur, alors que les cheikhs recevaient des saluts - les canons variaient de 6 à 1 selon leur importance. Ils nous ont apporté en cadeau de la gelée de bœuf et de melon... et ont reçu des cigarettes Gold Flake et du chocolat », écrit Larken. « Chaque homme portait son large couteau de ceinture incurvé - richement serti d'argent. Les chefs, quant à eux, portaient de splendides ‘burnous’ en tissu doré. Tous étaient des hommes intègres, à l'image des cheikhs décrits dans les romans ».

Pendant son service, Larken a également visité Aden, Muscat, Sohar, Sur, Khasab et Khor al-Jarama dans l'actuel Oman, ainsi que Dubaï et l'île de Sir Abou Nu'ayr dans la région qui constitue aujourd'hui les Émirats arabes unis.

Guide des services secrets britanniques à l'époque de la « révolution arabe »(fourni)
Guide des services secrets britanniques à l'époque de la « révolution arabe »(fourni)

Ce manuel présente des documents appartenant à T.E. Lawrence (alias Lawrence d'Arabie) et a été publié par le British Arab Bureau (Bureau arabo-britannique) pour servir de guide sur « l'organisation tribale et politique, la géographie et les routes empruntées dans la région ». Il remonte à l'époque du soulèvement militaire des armées arabes contre l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale, soulèvement dirigé par Hussein ben Ali, chérif de La Mecque, et soutenu par le gouvernement britannique. L'une des « routes empruntées », dont Lawrence lui-même a fourni des informations, était celle qui reliait  Médine à La Mecque.

Ce document appartenait autrefois à William Cochrane, adjoint du colonel Cyril Wilson, représentant de la Grande-Bretagne à Djeddah. Parmi les tâches de Cochrane figurait l'organisation du Hajj pour les musulmans venus de l'Inde britannique. Il aurait également « surveillé les 125 000 £ en souverains d'or que la patrouille de la mer Rouge appartenant à la Royal Navy transportait chaque mois à Djeddah » - il s'agissait de la subvention octroyée par les Britanniques à Hussein ben Ali pour soutenir le soulèvement.

Témoignage sur une expédition danoise en Arabie dans les années 1760
Témoignage sur une expédition danoise en Arabie dans les années 1760

Il s'agit de la traduction anglaise d'un récit en deux volumes de l'expédition danoise dans cette région entre 1761 et 1777 –  « la première grande expédition scientifique au Moyen-Orient » –  réalisée par le géomètre Carsten Niebuhr, le seul membre de cette expédition à avoir survécu.

« Début 1761, le groupe quitta Copenhague, se rendit à Alexandrie en passant par Constantinople. Il séjourna pendant un an en Égypte, remontant le Nil et explorant le Sinaï. Il a, par la suite, traversé le canal de Suez jusqu'à Djeddah et a navigué le long de la côte arabe jusqu'à al-Luhayyah au Yémen. Lors de ce voyage, le groupe a touché terre à plusieurs reprises, avant de poursuivre par voie terrestre jusqu'à Sana'a, via Mocha. En route, deux membres du groupe ont péri. De retour à Mocha, les quatre autres membres succombèrent à la fièvre et furent embarqués sur un bateau en partance pour Bombay. Seul Niebuhr survécut à ce voyage en mer».

Selon l'album, le récit du voyage de Niebuhr « a longtemps figuré parmi les ouvrages classiques portant sur la géographie, la population, les antiquités et l'archéologie de la péninsule arabique et du Moyen-Orient au sens large. Ses cartes ont été utilisées pendant plus de 100 ans ». Ce récit « revêt une importance particulière en ce qui concerne cette époque encore peu connue  du Golfe».

Une chronique de la marine arabe traditionnelle (fourni)
Une chronique de la marine arabe traditionnelle (fourni)

Le titre intégral de cet ouvrage de 1940 est « Les fils de Sinbad. Un récit de la navigation avec les Arabes dans leurs boutres, en mer Rouge, sur les côtes de l'Arabie, à Zanzibar et au Tanganyika ; La Pêche des perles dans le golfe Arabique ; et la vie des capitaines de navires, des marins et des marchands du Koweït ».

Comme son titre l'indique, cette publication – rédigée par l'aventurier australien Alan Villiers – ,  offre un compte rendu intégral des techniques traditionnelles de navigation, de construction de bateaux et de commerce dans la région, à une époque où ces traditions prenaient fin en raison de la découverte du pétrole. On y trouve également des dizaines d'illustrations tirées de photographies et de cartes.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Georges Hobeika présente sa collection automne-hiver 2026 à la Semaine de la Haute Couture de Paris

Georges Hobeika a présenté sa collection de couture automne/hiver 2025/2026 dans le cadre de la Semaine de la Haute Couture de Paris. (Getty Images)
Georges Hobeika a présenté sa collection de couture automne/hiver 2025/2026 dans le cadre de la Semaine de la Haute Couture de Paris. (Getty Images)
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  • Georges Hobeika a présenté sa collection de couture automne/hiver 2025/2026 dans le cadre de la Semaine de la Haute Couture à Paris
  • La semaine de la haute couture de Paris a débuté lundi avec le défilé de Schiaparelli pour l'automne 2025

DUBAI : Le designer libanais Georges Hobeika a présenté sa collection de couture automne/hiver 2025/2026 dans le cadre de la Semaine de la Haute Couture à Paris.

Connu pour son savoir-faire et ses créations prêtes pour le tapis rouge, la dernière collection de Hobeika présentait un large éventail de robes détaillées et de silhouettes structurées.

La collection du défilé présentait une palette de couleurs douces, avec des tons de beige, de rose blush, de marron, de noir, de bleu et de marron qui constituaient l'essentiel de l'histoire des couleurs.

Les tissus comprenaient des textiles lourdement brodés, de la dentelle délicate, du satin et du tulle. De nombreux looks incorporaient des embellissements ton sur ton et des détails de surface chatoyants.

Les corsages perlés, les franges de cristal et les appliqués métalliques ont été mis en évidence tout au long de la collection, ajoutant texture et dimension.

Les silhouettes allaient des robes de sol structurées et des robes en ligne A aux jupes volumineuses et aux tenues de soirée élégantes et ajustées. Il y avait également plusieurs modèles mi-longs et longs comme le thé avec des détails sculpturaux, ainsi que quelques ensembles deux-pièces avec des hauts courts et des jupes à taille haute.

Une robe de mariée à manches longues avec des détails transparents et des broderies argentées a été présentée au cours du défilé. La robe était assortie d'une coiffe perlée et d'un voile traînant.

Les accessoires sont restés minimaux, avec des boucles d'oreilles et des cheveux lissés sur les mannequins.

Vers la fin du défilé, M. Hobeika et son fils Jad Hobeika ont défilé ensemble pour remercier leurs supporters.

La semaine de la haute couture de Paris a débuté lundi avec le défilé de Schiaparelli pour l'automne 2025, marquant le début d'une série de présentations de haute couture qui se poursuivra jusqu'au 10 juillet.

Le défilé d'ouverture n'a pas commencé avec des paillettes ou le glamour traditionnel du tapis rouge, mais avec le spectacle surréaliste de Cardi B et d'un corbeau en direct.

Enveloppée dans une robe Schiaparelli à franges graphiques, la rappeuse américaine se tenait sous les colonnes dorées du Petit Palais, l'oiseau noir au bras. Son compagnon aviaire a poussé des cris, lancé des regards et failli s'élancer, donnant ainsi le ton d'un défilé monochrome qui s'est lui-même envolé vers le surréalisme.

Le premier jour, Iris Van Herpen, Imane Ayissi, Rahul Mishra, Julie de Libran et Giambattista Valli ont également présenté leurs collections.

Outre Georges Hobeika, plusieurs autres créateurs arabes sont inscrits au calendrier, notamment Ashi Studio, Elie Saab, Zuhair Murad et Rami Al-Ali.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Made in the UAE: une vitrine mondiale pour les artistes émergents des Émirats

Avec Made in the UAE, la JD Malat Gallery, invite les artistes à présenter leurs œuvres dans diverses disciplines artistiques, telles que la peinture, la photographie, la sculpture, l'installation et la vidéo, avec une exposition finale prévue pour décembre 2025. (Photo: fournie)
Avec Made in the UAE, la JD Malat Gallery, invite les artistes à présenter leurs œuvres dans diverses disciplines artistiques, telles que la peinture, la photographie, la sculpture, l'installation et la vidéo, avec une exposition finale prévue pour décembre 2025. (Photo: fournie)
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  • Made in the UAE est une initiative audacieuse visant à mettre en lumière le travail des artistes émergents basés aux Émirats
  • Cette initiative se distingue par son inclusivité, en accueillant des artistes travaillant dans des médiums variés. Cette approche reflète la nature multifacette de la scène artistique du pays

DUBAI: JD Malat Gallery, acteur clé de la scène artistique dynamique de Dubaï, lance Made in the UAE, une initiative audacieuse visant à mettre en lumière et amplifier le travail des artistes émergents basés aux Émirats Arabes Unis. La galerie invite les artistes à présenter leurs œuvres dans diverses disciplines artistiques, telles que la peinture, la photographie, la sculpture, l'installation et la vidéo, avec une exposition finale prévue pour décembre 2025 à la galerie JD Malat de Dubaï.

Depuis son ouverture, JD Malat Gallery a attiré une attention considérable grâce à ses expositions qui ont capté l'intérêt d'un public diversifié composé de collectionneurs, de conservateurs et de passionnés d'art.

Avec Made in the UAE, la galerie cherche à renforcer cet élan en offrant une plateforme aux artistes locaux, dont beaucoup n’ont peut-être pas encore eu l’opportunité de présenter leur travail sur la scène internationale. L'objectif de ce projet est de soutenir activement l'écosystème artistique en pleine expansion des Émirats.

Jean-David Malat explique : «Les deux premières expositions ont clairement montré qu'il y avait un fort désir pour des expositions réfléchies et de qualité. Mais avec Made in the UAE, nous allons plus loin : nous offrons une opportunité pour les artistes basés aux Émirats de se faire connaître sur la scène internationale. Il y a une richesse incroyable de talents aux Émirats, et nous voulons aider à connecter ces artistes avec un public mondial.»

Cette initiative se distingue par son inclusivité, en accueillant des artistes travaillant dans des médiums variés. Cette approche reflète la nature multifacette de la scène artistique du pays, où aucun style ou média unique ne domine.

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Au-delà de l'exposition, Malat considère Made in the UAE comme faisant partie d’une vision plus large visant à renforcer la place des Émirats dans la conversation artistique mondiale. (Photo: fournie - Dubai) 

Pour Malat, cette diversité est l'un des points forts de l'initiative. «Les Émirats ont une histoire riche et complexe, avec des influences venant à la fois de l'Est et de l'Ouest. C’est un paysage culturel en constante évolution où des voix diverses façonnent le monde de l'art. En embrassant différents médiums, nous mettons en lumière la nature dynamique et en perpétuelle transformation de l'art contemporain dans cette région», ajoute-t-il.

Plutôt que de se conformer à une définition figée de ce que l'art devrait être, Made in the UAE encourage une conversation fluide entre les artistes travaillant dans la peinture, la photographie, la vidéo et bien d’autres formes. Selon Malat, cette ouverture aux différentes formes est essentielle pour capturer l'esprit de la région.

«L'art n'est pas limité par une discipline. C'est une conversation—une conversation qui aborde des thèmes universels tels que l'identité, le lieu et le sentiment d'appartenance. En engageant une variété de médiums, nous pouvons ouvrir de nouvelles voies pour le dialogue et l'exploration», poursuit-il.

Au-delà de l'exposition, Malat considère Made in the UAE comme faisant partie d’une vision plus large visant à renforcer la place des Émirats dans la conversation artistique mondiale. Si l'initiative rencontre le succès, il espère qu'elle deviendra un programme récurrent, offrant une visibilité constante aux talents émergents tout en favorisant le dialogue interculturel.

«Il ne s'agit pas seulement d'une exposition ; il s'agit de créer une plateforme où les artistes émergents peuvent être vus et entendus», déclare Malat. «Notre ambition est que Made in the UAE devienne un moyen à long terme pour connecter les artistes locaux aux conversations internationales et leur offrir le soutien dont ils ont besoin pour se développer», ajoute-t-il.

Les candidatures pour Made in the UAE sont désormais ouvertes, avec une date limite fixée au 15 octobre 2025. Un panel composé de conservateurs régionaux et de professionnels internationaux de l'art examinera les propositions et sélectionnera cinq artistes dont les œuvres seront mises en avant lors de l'exposition.

La galerie recherche des artistes ayant une approche innovante de leurs médiums choisis et une vision artistique forte qui résonne avec les thèmes de l'identité, de la technologie, de la mémoire et du lieu.

En plus de l’exposition Made in the UAE, JD Malat Gallery poursuit son programme ambitieux d'expositions pour le reste de l'année 2025. À Dubaï, la galerie accueillera l'exposition de photographie de Bryan Adams en septembre, suivie par Sophie Yen Bretez en octobre et Tim Kent en novembre.

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La galerie recherche des artistes ayant une approche innovante de leurs médiums choisis et une vision artistique forte qui résonne avec les thèmes de l'identité, de la technologie, de la mémoire et du lieu. (Photo: fournie - Londres)

Le public londonien pourra découvrir les œuvres de Marcel Rusu en septembre et Retna en octobre. Ces expositions reflètent l'engagement de la galerie à présenter de l'art contemporain provenant aussi bien d'artistes émergents que confirmés, sur la scène mondiale.

À travers des initiatives comme Made in the UAE, JD Malat Gallery joue un rôle clé dans la construction de l'avenir de l'art contemporain dans la région. En offrant aux artistes basés aux Émirats l’opportunité d’être vus sur la scène mondiale, la galerie soutient non seulement leur travail, mais contribue également au dialogue culturel plus large du Golfe.

«Il s'agit de bâtir des relations durables, de nourrir les talents et de jouer un rôle actif dans le développement de la scène artistique des Émirats», explique-t-il.

Alors que JD Malat Gallery continue de se solidifier comme une institution culturelle de premier plan, Made in the UAE offre un aperçu de l’avenir du paysage artistique de la région—un avenir promettant d’être dynamique, diversifié et de plus en plus interconnecté avec le monde de l’art à l’international.


Le « Roi Lion » prend vie avec l'orchestre d'Ithra à Dhahran

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
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  • Le film préféré des familles fait partie de la série "Disney en concert" d'Ithra, tout comme "Frozen".
  • L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

DHAHRAN : Près de trois décennies après avoir captivé le public du monde entier, "Le Roi Lion" de Disney a ébloui les nouvelles et les anciennes générations au King Abdulaziz Center for World Culture, ou Ithra, à Dhahran cette semaine, en offrant une chance de regarder le film à nouveau avec un orchestre en direct.

"Nous espérons que ce film vous donnera la chair de poule et vous fera pleurer", a déclaré le chef d'orchestre Erik Ochsner avant le spectacle. "Il s'agit d'une représentation en direct, et nous vous prions donc de bien vouloir l'apprécier en direct

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Fourni)
"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Photo Fournie)

Comme elle l'a fait lors d'expériences précédentes, telles que les présentations en direct de plusieurs films "Harry Potter" en 2019 et 2022, Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la partition oscarisée de Hans Zimmer pendant que le film d'animation était diffusé en arrière-plan sur un grand écran.

Pour cette expérience, le film a été dépouillé de sa musique, tandis que tous les sons originaux, y compris les dialogues et les chansons, sont restés intacts. L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti.

Sorti en 1994, "Le Roi Lion" est rapidement devenu l'un des films les plus emblématiques de Disney, célébré pour sa narration puissante, ses personnages mémorables et sa bande-son entraînante. 

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Fourni)
Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Photo Fournie)

Le film d'animation suit Simba, un jeune prince lion qui traverse les épreuves de la perte, de la trahison et de la découverte de soi au cours de son voyage pour reprendre la place qui lui revient dans le royaume des animaux.

À Ithra, cet arc émotionnel a été renforcé par le son riche et résonnant de l'orchestre symphonique en direct, transformant chaque moment - qu'il soit turbulent ou triomphant - en une expérience inoubliable. 

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Fourni)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)

L'orchestre symphonique d'État d'Arménie, sous la direction artistique de Sergey Smbatyan, s'est joint à Ochsner.

Connu pour son style chargé d'émotion et sa sonorité raffinée, l'orchestre s'est forgé une réputation d'ambassadeur culturel de l'Arménie, se produisant régulièrement dans les grandes salles de concert du monde entier, y compris à Ithra.

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous l'avons tous vu plusieurs fois. Et nous avons pensé que ce serait bien de le voir avec un orchestre en direct", a déclaré Ahmad Hassan, membre du public, à Arab News pendant l'entracte de 20 minutes.

Hassan avait amené sa famille élargie, y compris ses deux enfants.

"C'est l'un de mes films préférés", a déclaré Tia, la fille de M. Hassan, âgée de neuf ans, à Arab News. Elle a levé le pouce du spectacle.

Son frère Bakr, âgé de 12 ans, a déclaré qu'il avait regardé le film "au moins cinq fois" - la première fois quand il avait deux ou trois ans - mais qu'il était enthousiasmé par cette nouvelle façon d'apprécier l'histoire.

"J'aime bien la série pour l'instant. C'est vraiment bien. Pourquoi ? Parce qu'on voit comment la musique est faite au lieu de la voir sortir du haut-parleur", a-t-il déclaré.

"Après avoir regardé l'émission, j'aimerais jouer du piano", a ajouté Tia.

Le concert fait partie de la série de symphonies cinématographiques d'Ithra, qui comprend également une présentation prochaine de "Frozen" de Disney, donnant aux familles l'occasion de revivre leurs films préférés d'une toute nouvelle manière.

Les billets sont vendus au prix de SR200 (53 dollars), et chaque représentation de Disney-Ithra ne durera que deux jours.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com