Imran Khan invite Mohammed ben Salmane à se rendre au Pakistan

L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un accord pour la création d'un Conseil suprême de coordination saoudo-pakistanais
L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un accord pour la création d'un Conseil suprême de coordination saoudo-pakistanais
L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un accord pour la création d'un Conseil suprême de coordination saoudo-pakistanais
L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un accord pour la création d'un Conseil suprême de coordination saoudo-pakistanais
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L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un accord pour la création d'un Conseil suprême de coordination saoudo-pakistanais
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le Premier ministre pakistanais Imran Khan lors de leur rencontre à Djeddah. (SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le Premier ministre pakistanais Imran Khan lors de leur rencontre à Djeddah. (SPA)
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Publié le Samedi 08 mai 2021

Imran Khan invite Mohammed ben Salmane à se rendre au Pakistan

  • Imran Khan invite le prince héritier Mohammed ben Salmane à se rendre au Pakistan
  • «Un accent particulier a été mis sur l'augmentation des investissements saoudiens au Pakistan, la collaboration dans le domaine de l'énergie et l'augmentation des opportunités d'emploi pour les Pakistanais en Arabie saoudite»

DJEDDAH: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le Premier ministre pakistanais Imran Khan ont signé un accord pour la création du Conseil suprême de coordination saoudo-pakistanais.

Avant la visite, le cabinet pakistanais a approuvé mardi la création du conseil - un organe créé pour définir la coopération bilatérale entre les deux pays - pour «lever les obstacles» aux accords d'investissement signés lors de la visite du prince héritier au Pakistan en février 2019.

Des représentants des deux pays ont également signé un mémorandum d'accord sur le trafic illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, rapporte l'agence de presse saoudienne SPA.

«Un autre protocole d'accord pour le financement de projets éligibles dans les domaines de l'énergie, des infrastructures, des transports, de l'eau et des communications entre le Fonds saoudien pour le développement (SFD) et la République islamique du Pakistan a également été signé», rapporte séparément Al-Arabiya TV.

Les deux dirigeants ont également assisté à la signature d'accords renforçant la coopération sur les cas de personnes condamnées à des peines et sur la prévention du crime.

Khan est arrivé dans le Royaume vendredi soir pour une visite de trois jours à l'invitation du prince héritier, qui était présent à l'aéroport de Djeddah pour le recevoir ainsi que la première dame. Il est accompagné d'une délégation de haut niveau, comprenant le ministre des Affaires étrangères et d'autres membres du Cabinet.

Le prince héritier et le dirigeant pakistanais ont eu des discussions élargies sur les questions bilatérales, régionales et internationales à Djeddah, selon un communiqué du bureau des affaires étrangères du Pakistan.

«Les deux dirigeants ont réaffirmé les liens forts et historiques entre les deux pays, fermement ancrés dans des croyances partagées, des valeurs communes, une confiance mutuelle et une longue tradition de soutien mutuel», indique le communiqué qui ajoute que les deux parties ont convenu de «renforcer et approfondir davantage et diversifier les liens politiques, économiques, commerciaux, de défense et de sécurité bilatéraux existants. »

«Un accent particulier a été mis sur l'augmentation des investissements saoudiens au Pakistan, la collaboration dans le domaine de l'énergie et l'augmentation des opportunités d'emploi pour les Pakistanais en Arabie saoudite», souligne le communiqué.

L'Arabie saoudite abrite plus de deux millions de Pakistanais qui rapatrient des milliards de dollars chaque année.

Sur les questions régionales, Khan a exposé sa vision d’un « environnement pacifique ». Il a félicité le prince héritier pour ses efforts et ses initiatives visant à renforcer et à promouvoir la paix régionale.

Khan souligne la situation au Cachemire sous administration indienne et l'importance d'une résolution pacifique du différend du Jammu-et-Cachemire. Il déclare également que le Pakistan a déployé des efforts constants pour soutenir la paix et la réconciliation en Afghanistan, selon le communiqué.

La question afghane est importante dans la région dans le contexte du retrait des troupes étrangères du pays voisin du Pakistan après une guerre qui a duré deux décennies, et qui s’achève par un  contrôle des Talibans sur d’immenses parties du pays.

Au cours des pourparlers, des questions liées à l’environnement et au changement climatique ont été abordées et le Premier ministre aurait apprécié l’initiative du prince héritier «Green saudi Arabia».

Khan aurait également invité le prince héritier à se rendre au Pakistan dans les meilleurs délais, indique le ministère des Affaires étrangères.

Vendredi, le chef de l’armée pakistanaise, le général Qamar Javed Bajwa, dont la visite officielle a précédé celle de Khan, s’est entretenu avec le prince héritier saoudien et a passé en revue les relations bilatérales.

Il a également discuté de la coopération en matière de défense avec le chef d'état-major de l'armée saoudienne.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".