LONDRES: Les négociateurs, dans les pourparlers avec l’Iran sur les restrictions concernant son programme nucléaire, ne savent pas encore si Téhéran est disposé à conclure un accord, selon lui.
«Nous sommes engagés à Vienne depuis quelques semaines avec nos partenaires européens, avec la Russie, la Chine et indirectement… avec l’Iran», a déclaré jeudi le Secrétaire d’État Antony Blinken à la BBC.
«Nous avons prouvé le sérieux de nos intentions en termes de volonté de revenir à ce que l’on appelle le PAGC (Plan d'action global conjoint)», a-t-il ajouté.
«Ce que nous ne savons pas encore, c’est si l’Iran est prêt à prendre la même décision et à aller de l’avant.»
Blinken a averti, qu'après s’être progressivement éloigné des contraintes sur le nucléaire, élaborées dans le cadre de l'accord de 2015 conclu avec les puissances mondiales, Téhéran pourrait acquérir des armes nucléaires en quelques mois.
En vertu de l'accord initial, dont l'ancien président américain Donald Trump s'est retiré en 2018, l'Iran a reçu des milliards de dollars d'allégement des sanctions en échange de restrictions sévères et d'une surveillance stricte de son programme nucléaire.
«À l'heure actuelle, malheureusement, l'Iran a lui-même levé bon nombre des contraintes qui lui étaient imposées par l'accord, du fait que nous nous en étions retirés», a précisé Blinken.
«Et il se rapproche maintenant de plus en plus du point où le temps imparti va être réduit à quelques mois, voire moins.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com