L'oxygène saoudien sauve les vies dans une Inde ravagée par le Covid-19

Un patient atteint de la Covid-19 quitte un hôpital de New Delhi le 24 avril 2021 (Photo, AFP)
Un patient atteint de la Covid-19 quitte un hôpital de New Delhi le 24 avril 2021 (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 30 avril 2021

L'oxygène saoudien sauve les vies dans une Inde ravagée par le Covid-19

  • Les expéditions d'oxygène du Royaume atténuent la pénurie critique du gaz vital au milieu d'une flambée dévastatrice de cas
  • La coopération pendant la pandémie a encore renforcé les liens historiquement forts entre l'Inde et l'Arabie saoudite

NEW DELHI: Sous le choc d'une vague dévastatrice de cas de coronavirus, l'Inde a reçu près de 80 tonnes métriques d'oxygène de l'Arabie saoudite afin d’atténuer la pénurie critique du gaz vital au milieu d'une vague mortelle de Covid-19.

Les images de la première expédition de réservoirs cryogéniques et de bouteilles d'oxygène médical à destination d'un port indien ont suscité un élan de gratitude et de soulagement sur les réseaux sociaux de la population locale.

La pénurie catastrophique d’oxygène en Inde souligne la gravité de la crise du coronavirus qui ravage le deuxième pays le plus peuplé du monde. Les chaînes d'approvisionnement fragiles n'ont pas réussi à suivre le rythme de la demande croissante, exerçant une pression accrue sur les systèmes de santé, les crématoriums et le gouvernement fédéral.

L'Inde a enregistré près de 18,7 millions de cas de la Covid-19, juste derrière les États-Unis, et plus de 207 000 décès à ce jour. Dans ces circonstances, l'envoi d'oxygène saoudien arrive juste à temps.

Les liens commerciaux et culturels entre l'Inde antique et la région arabe remontent à près de 5 000 ans. Des relations diplomatiques officielles entre New Delhi et Riyad ont été établies peu après l'indépendance de l'Inde en 1947. Aujourd'hui, l'Arabie saoudite est l'un des principaux fournisseurs de pétrole de l'Inde ainsi que l'un de ses principaux partenaires commerciaux.

 L'Inde a reçu près de 80 tonnes métriques d'oxygène de l'Arabie saoudite afin d’atténuer la pénurie critique du gaz vital au milieu d'une vague mortelle de Covid-19. (Photo fournie)
 L'Inde a reçu près de 80 tonnes métriques d'oxygène de l'Arabie saoudite afin d’atténuer la pénurie critique du gaz vital au milieu d'une vague mortelle de Covid-19. (Photo fournie)

Les relations bilatérales ont atteint de nouveaux sommets en février 2019 lorsque le prince héritier Mohammed ben Salmane a effectué une visite à New Delhi. Les deux pays ont signé des accords d'investissement d'une valeur de 100 milliards de dollars dans les domaines de l'énergie, du raffinage, de la pétrochimie, des infrastructures, de l'agriculture et de l’industrie. Une proposition du conseil de partenariat stratégique s'est concrétisée en octobre de la même année.

Depuis l'année dernière, la pandémie confirme que les relations entre l'Inde et l'Arabie saoudite appliquent le dicton «c'est dans le besoin que l'on reconnaît ses amis». En tant que plus grand fabricant de vaccins au monde, le Serum Institute of India (SII), une société de biotechnologie et de produits pharmaceutiques basée à Pune, a jusqu'à présent fourni à l'Arabie saoudite 3 millions de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca.

Mais à présent, c’est le tour de l'Inde de faire appel aux pays amis pour compenser le déficit massif de matériel médical. Ils ont répondu à cet appel en envoyant de l'oxygène liquide, des concentrateurs d'oxygène et des réservoirs d'oxygène cryogénique, des kits de test de diagnostic et des respirateurs artificiels, ainsi que des équipements de protection individuelle. De plus, les États-Unis ont «identifié des sources de matières premières spécifiques requises de toute urgence à la fabrication du vaccin Covishield (Oxford-AstraZeneca) en Inde».

À partir de cette semaine, le Gujarat enregistre à lui seul au moins 100 décès et près de 15 000 nouveaux cas de la Covid-19 chaque jour. La situation dans l’État du premier Ministre Narendra Modi est désormais si précaire que les hôpitaux sont contraints de refuser des patients, incapables d’offrir des lits ou d’offrir suffisamment d’oxygène.

Afin d’alléger la pression sur les hôpitaux, les mosquées du Gujarat ont créé leurs propres salles de Covid-19, équipées de réservoirs d’oxygène offerts par des alliés régionaux, afin d’aider les personnes en détresse respiratoire aiguë. La mosquée Dar Al-Ouloum, dans la ville de Vadodara, peut accueillir plus de 1 000 lits, mais doit limiter l’accueil de ses patients en raison de la pénurie sévère.

Un patient respire à l'aide de l'oxygène fourni par un Gurdwara, un lieu de culte pour les sikhs, à l'intérieur d'un pousse-pousse motorisé à Ghaziabad. (Photo, AFP)
Un patient respire à l'aide de l'oxygène fourni par un Gurdwara, un lieu de culte pour les sikhs, à l'intérieur d'un pousse-pousse motorisé à Ghaziabad. (Photo, AFP)

«Nous n’exploitons que 142 lits, dont 120 seulement sont équipés de raccords d’oxygène», explique à Arab News Ashfaq Malek Tandalja, membre du comité exécutif de Dar Al-Ouloum. «Lors de la première vague de Covid-19, nous exploitions une installation de 1 000 lits, mais cette fois, nous ne le pouvons pas en raison de la pénurie d'oxygène dans l'État».

Tandalja a également ajouté: «Grâce à l'oxygène en provenance d'Arabie saoudite et d'autres pays, nous pouvons envisager d'agrandir les installations. Et dans les prochains jours, nous allons sûrement le faire, car les gens ont vraiment besoin de plus de lits».

«L'Arabie saoudite a répondu à la crise à laquelle l'Inde est confrontée, et elle nous aide avec de l'oxygène. Ce geste va certainement sauver de nombreuses vies et familles», affirme-t-il.

Mercredi, les autorités indiennes ont signalé un record quotidien de plus de 360 000 nouveaux cas et 3 050 décès environ sur le territoire, bien qu’un grand nombre d’experts pensent que le vrai chiffre est beaucoup plus élevé.

Le taux de nouveaux cas s'est accéléré ces dernières semaines au moment où le pays densément peuplé, et qui compte 1,3 milliard de personnes, est aux prises avec une deuxième vague beaucoup plus agressive. La capitale New Delhi, qui est parmi les plus touchées avec un taux d'infection d'environ 36%, s’est vue strictement confinée il y a une semaine.

La semaine dernière, au moins cinquante patients gravement malades sont décédés dans deux hôpitaux de la ville en raison de la pénurie. Mahendra Chouhan a perdu sa femme dimanche, alors qu'il cherchait désespérément de l'oxygène ou un lit dans un hôpital. «J'ai couru dans tous les sens pour trouver de l'oxygène. Mais au moment où je l'ai obtenu, ma femme s'était effondrée», dit-il à Arab News.

«L’oxygène fourni par de l’Arabie saoudite va sauver tant de vies. Le gouvernement a en effet besoin du soutien des pays étrangers afin de survivre à cette crise».

Les patients atteints du coronavirus Covid-19 respirent à l'aide d'oxygène fourni par un Gurdwara à Ghaziabad. (Photo, AFP)
Les patients atteints du coronavirus Covid-19 respirent à l'aide d'oxygène fourni par un Gurdwara à Ghaziabad. (Photo, AFP)

Les pénuries sont en grande partie le résultat de problèmes logistiques et d'une mauvaise gestion bureaucratique, car les approvisionnements n'arrivent pas à atteindre les zones les plus démunies.

Bien que l'Inde soit un important producteur d'oxygène, produisant environ 7 000 tonnes métriques par jour, les hôpitaux dépendent généralement de camions qui parcourent de longues distances pour se réapprovisionner.

De plus, un nouveau variant du virus a fait irruption dans le sous-continent, et qui semble être le résultat d’une double mutation, soulevant des doutes sur l'efficacité future du déploiement, déjà lent, du vaccin en Inde.

Avant même que la pandémie ne frappe, l’infrastructure de santé du pays n’était pas en mesure de répondre à des demandes de cette ampleur. Aujourd'hui, le système de santé publique de nombreux États s'est pratiquement effondré.

«Au Gujarat, la situation est vraiment effrayante, et le chaos règne partout», se désole la Dr Mona Desai, présidente de l'Association médicale d'Ahmedabad, à Arab News. «Les lits d'hôpitaux et l'oxygène sont rares, ce qui entraîne la perte de nombreuses vies précieuses».

Les hôpitaux d'Ahmedabad, qui comptent 5,5 millions de personnes, se replient sous une flambée record de cas du coronavirus. «Outre le manque de lits, la ville est également à bout d'oxygène», a révélé Desai. «Le geste de l’Arabie saoudite contribuera à coup sûr à sauver de nombreuses vies. Ce soutien intervient à un moment où l'Inde est sous le choc d'une grave crise de l'oxygène», dit-elle.

Le 25 avril, l'Arabie saoudite a envoyé une première expédition de quatre réservoirs cryogéniques ISO de Dammam au port de Mundra au Gujarat. L'approvisionnement en matériel saoudien s’est effectué en collaboration avec le conglomérat indien Adani Group, ainsi que la multinationale britannique de produits chimiques Linde.

«L'ambassade de l'Inde est fière de s'associer avec Adani Group et M/s Linde afin d’expédier 80 tonnes métriques d'oxygène liquide en Inde», affirme la mission diplomatique dans un tweet. Elle a de plus remercié le ministère de la Santé de l'Arabie saoudite «pour toute son aide, son soutien et sa coopération».

Deux jours auparavant, l'Inde a lancé vendredi l’opération «oxygène maitri» ou «l’amitié de l’oxygène» afin de contacter un nombre de pays et se procurer le gaz vital.

Le 23 avril, le ministère indien de l'Intérieur a annoncé qu'il était en pourparlers pour acheter des réservoirs d'oxygène de grande capacité. Le lendemain, l'armée de l'air indienne a apporté de Singapour quatre réservoirs cryogéniques dédiés au transport du gaz.

«À un moment où tout le pays est confronté à de graves pénuries d'oxygène, entraînant la mort de centaines de personnes, l'aide saoudienne est digne de louanges », a déclaré le Dr Harijit Singh Bhatti, président du Forum Progressive Medicos and Scientists basé à New Delhi, à Arab News.

«Ce qui est important maintenant, c'est de sauver autant de vies que possible. L'approvisionnement locale en oxygène a augmenté. Mais avant cela, le soutien étranger reste crucial».

Il ne fait aucun doute que lorsque le pire sera passé, les relations indo-saoudiennes émergeront comme une amitié éprouvée par le temps et les circonstances.

Anil Wadhwa, ancien diplomate et chercheur principal à la Vivekananda International Foundation, un groupe de réflexion sur les politiques publiques à New Delhi, a déclaré que le geste de Riyad en cette période de crise «créera sans doute une impression plus favorable du Royaume» en Inde. 

«L’aide du gouvernement saoudien est symbolique car elle représente la volonté du Golfe et du monde arabe de venir en aide à l’Inde en cas de besoin».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Short Url
  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Short Url
  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Short Url
  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com