LafargeHolcim Algérie, à la conquête des marchés internationaux

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Publié le Mercredi 28 avril 2021

LafargeHolcim Algérie, à la conquête des marchés internationaux

  • LafargeHolcim Algérie emploie près de quatre mille cinq cents collaborateurs et comptabilise vingt-trois sites opérationnels
  • L’entreprise, qui connaît un développement constant en matière de production, a engagé en 2017 une stratégie d’exportation qui évolue de manière positive

PARIS: Présente sur toute la chaîne de matériaux de construction (agrégats, ciments, mortiers, granulats, bétons, plâtres, sacs, logistique et distribution), LafargeHolcim Algérie emploie près de quatre mille cinq cents collaborateurs et comptabilise vingt-trois sites opérationnels, dont trois cimenteries, douze centrales à béton et une plate-forme logistique d’exportation. 

Cette société est implantée dans plusieurs wilayas du pays comme Alger, Tizi Ouzou, Blida, Sétif, Annaba, Jijel, Constantine, M’Sila et Mascara. Les trois cimenteries de M’Sila, Oggaz (Mascara) et Cilas, réalisées en partenariat avec le groupe Souakri, disposent d’une capacité de production de 11,5 millions de tonnes par an. Quant à l’activité de béton prêt à l’emploi, produit dans douze centrales à travers le pays, elle a une capacité de production d’1 million de tonnes par an. 

«L’Algérie est un marché́ d’importance stratégique pour le groupe LafargeHolcim dans le bassin méditerranéen. Le secteur de la construction est en croissance constante depuis 2000, avec d’importants besoins en matériaux de construction et en solutions constructives», précise le groupe. 

Évolution rapide de la production

L’entreprise, qui connaît un développement de production constant, a engagé en 2017 une stratégie d’exportation qui évolue de manière positive. En 2020, elle a réalisé un volume global d’exportation de près d’1,2 million de tonnes à partir de ses trois cimenteries: Oggaz, dans la wilaya de Mascara – la seule en Algérie à produire du ciment blanc – et ses deux usines situées dans les wilayas de M’Sila et de Biskra.

«En trois ans, de 2016 à 2019, l’Algérie est passée d'une situation de manque de capacité de production de ciment, avec 5 millions de tonnes, à une surcapacité de 20 millions de tonnes, ce qui a totalement bouleversé le marché local», explique Samir Gherb, directeur de l’organisation de la communication et des ressources humaines et responsable du programme de développement durable de LafargeHolcim Algérie, à Arab News en français. Il précise que «cette situation va engendrer, incontestablement, des taux d’utilisation très faibles des outils de production».

«Pour LafargeHolcim Algérie, l'activité export est un levier stratégique de croissance pour les années à venir»

Samir Gherbi

Pour lui, «cette situation pourrait causer des problèmes économiques et sociaux si les opérateurs économiques du secteur et les services de l'État algérien ne trouvent pas de débouchés à ce produit». Considérant «l'export comme un potentiel régulateur d'une partie de cette problématique», Samir Gherbi confie: «Pour LafargeHolcim Algérie, l'activité export est un levier stratégique de croissance pour les années à venir.»

Se positionner sur le marché mondial

Désormais, les produits de LafargeHolcim Algérie, acheminés à partir des ports algériens d’Oran, de Djen Djen, de Jijel et d’Annaba, sont exportés vers l’Europe (Belgique, Croatie, France), vers l’Afrique (Cameroun, Ghana, Guinée, Côte d’Ivoire, Sénégal et Sierra Leone), l’Amérique du Nord (États-Unis, Canada et Mexique) et vers les Antilles.

En octobre 2020, 40 000 tonnes de clinker ont été exportés depuis le port d’Oran vers le port de Dakar (Sénégal) et 600 tonnes de ciment gris ont été acheminées par voie terrestre à destination du Niger, pays dont la commande totale s’élève à 20 000 tonnes. Au cours du premier trimestre 2021, LafargeHolcim Algérie a exporté 500 000 tonnes de ciment et ambitionne d’atteindre 2 millions de tonnes d’ici à la fin de l’année.

LafargeHolcim Algérie a annoncé le 25 mars dernier que 9 000 tonnes de clinker gris avaient été exportées du port de Skikda, une ville de l’est du pays, vers la France. Produit dans la cimenterie Cilas, dans la wilaya de Biskra, le clinker est également exporté vers divers pays européens. 

Industrialisation de la logistique pour gagner en compétitivité

Pour accélérer la cadence de l’exportation, l’entreprise mise sur l’industrialisation de son activité logistique. Afin de devenir plus compétitive sur le marché mondial, l’entreprise devrait introduire des moyens modernes de chargement des navires et construire des hangars de stockage sur les quais des ports.

En effet, LafargeHolcim Algérie compte exporter tous ses produits – ciment, clinker et mortiers – des ports de Djen Djen (Jijel), d’Annaba et d’Oran vers divers marchés internationaux, en Europe et en Afrique notamment. Selon la direction de l’entreprise, ses deux produits phares, le ciment et le clinker, représentent un fort levier de diversification des recettes hors hydrocarbures. 

Cependant, ces opérations ne pourraient se réaliser sans l’orientation et le soutien des autorités publiques. «L’industrialisation de la logistique est indispensable pour atteindre un objectif d’exportation de 10 millions de tonnes, un volume qui générera plus de 400 millions de dollars [331 millions d’euros] de revenus et positionnera l’Algérie sur le marché international du ciment, et plus particulièrement du clinker», confirme la direction. Cette dernière ne manque pas de rappeler la qualité très appréciée des solutions de construction produites sur le marché local et le positionnement géographique et géostratégique du pays. Des critères, qui, selon elle, sont des atouts qui feront du marché européen une destination phare pour l’exportation.

Le groupe LafargeHolcim, qui emploie soixante-dix mille salariés, a placé l’innovation et la digitalisation au cœur de sa stratégie de recherche et développement (R&D). Il s’est engagé à améliorer la qualité de vie sur plus de soixante-dix marchés à travers ses quatre segments d’activité: ciment, béton prêt à l'emploi, granulats, solutions et produits.

Interrogé sur les freins au développement des exportations, Samir Gherbi nous explique que les contraintes rencontrées par LafargeHolcim Algérie sont d'ordre logistique: «Les coûts de la logistique sont très élevés et les délais de chargement des navires sont trop longs. Cette situation affecte négativement notre compétitivité face à la concurrence sur le bassin méditerranéen.» Il se veut néanmoins confiant: «Nous restons positifs sur le développement de cette activité dans les prochaines années, grâce à l'aide des autorités algériennes qui sont toujours à l'écoute de nos préoccupations et nous apportent le support nécessaire.»

Une plate-forme logistique dédiée à l’exportation de clinker, inaugurée en juin dernier, et l’acquisition d’un shiploader («chargeur de navires») d’une capacité de chargement de 18 000 tonnes par jour permettront à l’entreprise d’augmenter ses capacités à l’export. Selon la direction, «l’acquisition du shiploader va permettre à l’entreprise de réduire la durée de stockage à quai et les surcoûts [liés à] l’immobilisation des navires».


France: forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre, selon l'indice PMI Flash

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
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  • "De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué
  • "Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB

PARIS: L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif, indiquent vendredi l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), qui calculent cet indice.

Le PMI Flash s'est établi à 44,8 en novembre, au plus bas depuis dix mois, contre 48,1 en octobre.

"De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué.

"Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB.

La production a ainsi "fortement baissé" dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.

"Les prestataires de services ont quant à eux mentionné un manque de visibilité économique et politique, se traduisant par une plus grande réticence des clients à engager des dépenses". L'activité "a ainsi enregistré son plus fort recul depuis janvier dernier" dans les services.

Le volume des nouvelles affaires s'est lui aussi contracté en novembre, une baisse qui est "la plus marquée depuis quatre ans". Cette tendance "reflète principalement une forte diminution des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière".

Le recul global des ventes "s’explique également par un très fort repli de la demande étrangère, les tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande en provenance des Etats-Unis", qui ont entraîné "la plus forte contraction des nouvelles affaires à l’export depuis mai 2020".

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois "sont orientées à la baisse pour la première fois depuis mai 2020" dans le secteur privé en novembre, car de nombreuses entreprises craignent que la faiblesse prolongée de la demande soit synonyme d'une contraction de l'activité au cours de 2025.

Les répondants à cette enquête expliquent leur pessimisme par "le climat d’incertitude actuel, engendré notamment par la morosité de la conjoncture économique", et "par la fermeture d’entreprises et la faiblesse des secteurs de l’automobile et du BTP".

S&P et HCOB relèvent toutefois "une tendance favorable" sur un point: "l'emploi est reparti à la hausse", avec un taux de création de postes à un plus haut depuis six mois, "exclusivement" dû à une augmentation des effectifs dans les services.


450 000 emplois dans le secteur saoudien du divertissement d'ici 2030, selon le ministère de l'Investissement

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
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  • L'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année
  • La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut

RIYAD: Le secteur du divertissement en Arabie saoudite devrait créer 450 000 emplois et pourrait contribuer à hauteur de 4,2% au produit intérieur brut du pays d'ici à 2030, selon un nouveau rapport.

Dans son dernier communiqué, le ministère de l'Investissement du Royaume indique que l'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport aux trois mois précédents.

Le ministère a ajouté que le nombre total de permis d'investissement délivrés dans le secteur du divertissement entre 2020 et la fin du troisième trimestre s'élevait à 303.

«Conformément à l’initiative saoudienne Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à diversifier son économie et à améliorer la qualité de vie en promouvant le tourisme et la culture saoudienne à l'échelle internationale pour attirer les visiteurs. Le secteur du divertissement est un pilier crucial pour atteindre ces objectifs ambitieux, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité de vie à travers diverses activités culturelles et de divertissement», a déclaré le ministère de l'Investissement.

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En 2016, l'Arabie saoudite a créé l'Autorité générale pour le divertissement en vue de stimuler l'industrie du divertissement et des loisirs. Depuis, le Royaume a connu des développements notables, notamment la réouverture de salles de cinéma en 2018.

Selon le rapport, l'Arabie saoudite a délivré 2 189 permis dans le secteur du divertissement au cours des cinq dernières années.

Le Royaume a également accueilli 26 000 événements au cours des cinq dernières années, attirant plus de 75 millions de participants.

Le ministère a ajouté que l'essor du secteur du divertissement catalysait également la croissance du secteur du tourisme dans le Royaume.

Le rapport indique que le nombre de touristes entrants dans l'industrie du divertissement a atteint 6,2 millions en 2023, ce qui représente une augmentation de 153,3% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes entrants dans l'industrie du divertissement ont atteint 4 milliards de riyals saoudiens (1,07 milliard de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 29,03% par rapport à l'année précédente.

«Le secteur du divertissement est un domaine vital et dynamique du Royaume, agissant comme un catalyseur pour le secteur du tourisme. En accueillant divers événements et activités, il stimule le tourisme et attire les visiteurs, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses touristiques et un renforcement de l'économie locale», a déclaré le ministère de l'Investissement.

En 2023, le secteur du divertissement a attiré 35 millions de touristes locaux, soit une augmentation de 17% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes locaux en 2023 étaient de 4,7 millions de riyals saoudiens, ce qui représente une baisse marginale de 8,5% par rapport à l'année précédente.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
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  • Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)

PARIS: Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l’Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l’année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l’AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

- Black Month -

"Aujourd’hui, le plus gros mois pour la consommation, c’est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l’année en termes de trafic et d’achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

- "Ça tue le commerce" -

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L’Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n’attend qu’une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".