Attaque au couteau contre une fonctionnaire de police à Rambouillet: le point sur l'enquête

Des fonctionnaires de police français bloquent une rue près d'un commissariat de Rambouillet, au sud-ouest de Paris, le 23 avril 2021, après qu'une femme a été poignardée à mort dans la ville. Une employée de police a été poignardée à mort par un Tunisien dans un commissariat au sud-ouest de Paris vendredi, ont indiqué à l'AFP le parquet local et une source policière. (BERTRAND GUAY / AFP)
Des fonctionnaires de police français bloquent une rue près d'un commissariat de Rambouillet, au sud-ouest de Paris, le 23 avril 2021, après qu'une femme a été poignardée à mort dans la ville. Une employée de police a été poignardée à mort par un Tunisien dans un commissariat au sud-ouest de Paris vendredi, ont indiqué à l'AFP le parquet local et une source policière. (BERTRAND GUAY / AFP)
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Publié le Dimanche 25 avril 2021

Attaque au couteau contre une fonctionnaire de police à Rambouillet: le point sur l'enquête

  • Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a expliqué que l'assaillant présentait «certains troubles de personnalité»
  • Le procureur a évoqué les publications sur Facebook de Jamel Gorchene qui ont révélé, à compter de l'automne dernier, «une adhésion à une idéologie légitimant la violence contre ceux ayant offensé le prophète»

PARIS: Un ressortissant tunisien de 36 ans a poignardé à mort vendredi une agente administrative au commissariat de Rambouillet avant d'être abattu par un policier.  

Révélant les résultats des premières investigations, le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a expliqué dimanche que l'assaillant présentait une radicalisation « peu contestable » depuis l'automne mais aussi « certains troubles de personnalité ».  

Voici les principaux points de l'enquête qu'il a évoqués. 

L'attaque 

Vendredi à 14H25, Jamel Gorchene, « écouteurs sur ses oreilles », s'« est engouffré » dans le sas du commissariat derrière Stéphanie M., une agente administrative de 49 ans - sans arme ni uniforme - entrée dans la police nationale en 1993.  

Il l'a poignardée à la gorge et à l'abdomen, des témoins l'ont entendu crier « Allah Akbar ».  

Touché par un tir de riposte d'un brigadier, il a refusé de lâcher son couteau, doté d'une lame de 22 cm, le policier a alors effectué « un second tir », a expliqué M. Richard. Tombé au sol, l'assaillant a lancé »son couteau en direction des policiers ».  

Selon des témoins, l'agresseur avait effectué peu avant de passer à l'acte des repérages devant le commissariat. 

Une radicalisation « peu contestable »  

L'exploitation de son téléphone portable a révélé que Jamel Gorchene avait consulté « des vidéos de chants religieux glorifiant le martyr et le jihad » avant l'assassinat, a précisé M. Ricard.  

Un Coran et un « tapis de prière » ont été saisis dans son scooter et un cabas qu'il avait avec lui.  

Peu avant le drame, une caméra de vidéosurveillance l'a filmé se dirigeant vers « une salle de prière provisoire », sans que les images ne permettent d'affirmer qu'il a pénétré »directement » dans ce local. Il a été vu rejoindre le centre-ville un peu plus d'une heure après. 

Son père a évoqué une »pratique rigoureuse de l'islam » de son fils.  

Basculement à l'automne 

Le procureur a évoqué les publications sur Facebook de Jamel Gorchene qui ont révélé, à compter de l'automne dernier, « une adhésion à une idéologie légitimant la violence contre ceux ayant offensé le prophète ». 

Sur sa page Facebook, jusqu'en 2020, ses posts publics étaient quasiment exclusivement consacrés à la défense de la communauté musulmane, à la lutte contre l'islamophobie ou aux propos du polémiste Eric Zemmour. 

Mais « le 24 octobre 2020, quelques jours après l'assassinat de Samuel Paty (par un islamiste, ndlr), l'auteur s'associait à une campagne de soutien au prophète face aux offenses qui lui seraient faites », a confirmé le procureur. 

Troubles psychologiques 

Jamel Gorchene, chauffeur-livreur, avait bénéficié à sa demande de deux consultations psychiatriques au centre hospitalier de Rambouillet le 19 et le 23 février. Cependant « il semble que son état n'a nécessité ni hospitalisation ni traitement », a dit M. Ricard. 

Le père avait constaté « des troubles de comportement chez son fils en début d'année », tandis que « l'homme qui lui a fourni une attestation d'hébergement » l'avait trouvé »dépressif à la même période ». 

Un cousin et une cousine habitant à Msaken, en Tunisie, où l'auteur était retourné pour la première fois depuis son arrivée en France entre le 25 février et le 13 mars, ont évoqué sa « dépression ». 

Les gardes à vue 

Le parquet national antiterroriste a ouvert vendredi une enquête pour « assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste ».  

Les investigations ont été confiées à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avec la Sous-direction antiterroriste (Sdat).  

Cinq membres de l'entourage de Jamel Gorchene étaient dimanche en garde à vue: son père, qui l'hébergeait à Rambouillet, un couple du Val-de-Marne lui ayant fourni un domicile administratif ainsi que deux cousins. 

Les enquêteurs exploitent les matériels et documents saisis lors des perquisitions. 

Les investigations se poursuivent pour « identifier les complices, co-auteurs ou instigateurs de l'acte terroriste » en « lien étroit avec les autorités tunisiennes » à qui une demande d'entraide pénale internationale a été adressée, a précisé M. Ricard. 

Comme à Joué-les-Tours 

L'assassinat de Stéphanie M. est la « 17e attaque commise en France » contre les forces de l'ordre » depuis 2014, a souligné le procureur. 

Cette année-là, en décembre, un assaillant avait grièvement blessé au couteau trois policiers dans le commissariat de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) aux cris d' « Allah Akbar ». 

Depuis, les agressions « se sont multipliées » à Montrouge (Hauts-de-Seine), Magnanville (Yvelines), Paris, Trèbes (Aude) ou Nice, faisant neuf morts parmi les fonctionnaires de police ou militaires et près d'une vingtaine de blessés, « parfois très grièvement ».  

Les forces de l'ordre « constituent depuis longtemps une cible privilégiée des terroristes qu'ils soient membres d'une organisation ou acteurs isolés », a souligné M. Ricard. 


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.