Au Liban, la crise économique prive le ramadan de ses pâtisseries

Les pâtissiers d'Al-Chami Sweets expliquent que, ce ramadan, ils préparent quelques morceaux de Kellaj par heure, contrairement aux années précédentes où ils en faisaient 15 douzaines pour la même durée. (Photo, AN)
Les pâtissiers d'Al-Chami Sweets expliquent que, ce ramadan, ils préparent quelques morceaux de Kellaj par heure, contrairement aux années précédentes où ils en faisaient 15 douzaines pour la même durée. (Photo, AN)
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Publié le Vendredi 16 avril 2021

Au Liban, la crise économique prive le ramadan de ses pâtisseries

  • Les «tables d'iftar semblent presque abandonnées sans les délices traditionnels du ramadan»
  • La monnaie continue de dégringoler par rapport au dollar sur le marché noir, alors que le Liban est aux prises avec une impasse politique et une crise économique qui s'aggrave

BEYROUTH: Samir, un petit garçon de 10 ans, a accompagné avec enthousiasme son père dans une pâtisserie à Beyrouth pour acheter des friandises du ramadan pour l'iftar.

Son excitation s'est toutefois rapidement transformée en déception après que son père a vérifié les prix et lui a dit «nous ne pourrons pas nous permettre de kellaj aujourd'hui.»

Célèbres pâtisseries traditionnelles du ramadan, les kellaj sont des feuilles de pâte farcies de fromage ou de crème, frites, trempées dans du sirop de sucre, et servies après la rupture du jeûne au coucher du soleil.

Bien qu’elles soient les favorites de l’iftar, les Libanais ne peuvent pas se permettre d’acheter les douceurs traditionnelles cette année, en raison de la flambée des prix, dans un contexte de désintégration économique du Liban.

Les pâtissiers s’affairent à préparer les commandes lors du deuxième jour du mois de ramadan. (Photo, AN)
Les pâtissiers s’affairent à préparer les commandes lors du deuxième jour du mois de ramadan. (Photo, AN)

Le kellaj, ainsi que d’autres douceurs célèbres comme la Knéfé, les chouaybiyyat, les baklawas et les qatayefs, décorent généralement la table du ramadan de chaque maison. Cette année, ils en sont absents.

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il avait l'air triste devant le magasin du quartier d'Aicheh Baccar mardi, Samir a déclaré qu'il avait envie de manger du kellaj mais que son père n'allait pas en acheter.

«Je n’ai pas pu gagner grand-chose aujourd'hui», explique à Arab News le père de Samir, Ramez, qui est chauffeur de taxi. «Je n'ai acheté que quatre pièces de qatayef pour ma famille».

Le père avait promis à ses enfants le kellaj, mais le nouveau prix était de 84 000 livres libanaises la douzaine. Comme les qatayef étaient moins chers, il en a acheté quatre pièces pour 10 000 livres libanaises.

La monnaie libanaise a perdu plus de 85% de sa valeur sur le marché non officiel depuis 2019.

La monnaie continue de dégringoler par rapport au dollar sur le marché noir, alors que le Liban est aux prises avec une impasse politique et une crise économique qui s'aggrave.

Khaled Al-Imad, directeur d’Al-Chami Sweets, située à Beyrouth, dans le secteur très animé de Karakol el Druze, indique à Arab News que les prix des délices ont «bondi de près de 60% en raison de l’augmentation du taux du dollar».

En fin de compte, le nombre de clients a baissé de près de 40 à 50%, une «chute effrayante».

«Nous avons vendu le kellaj l'année dernière à 36 000 livres libanaises la douzaine… cette année, nous la vendons à 84 000», a précisé Al-Imad.

Le propriétaire de Mekari & Cherkawi Sweets, Ahmad Cherkawi, qui prépare les pâtisseries du ramadan (kellaj) dans la friteuse, confie que la demande de pâtisseries du ramadan a considérablement diminué cette année. (Photo, AN)
Le propriétaire de Mekari & Cherkawi Sweets, Ahmad Cherkawi, qui prépare les pâtisseries du ramadan (kellaj) dans la friteuse, confie que la demande de pâtisseries du ramadan a considérablement diminué cette année. (Photo, AN)

Les pâtissiers d'Al-Chami Sweets expliquent que, ce ramadan, ils préparent quelques morceaux de Kellaj par heure, contrairement aux années précédentes où ils en faisaient 15 douzaines pour la même durée.

«Le prix des chouaybiyyat a doublé, passant de 30 000 livres lors du ramadan dernier à 60 000 livres cette année», a affirmé Al-Imad.

Alors qu'il sortait d'une autre petite pâtisserie, Mahmoud, un résident de Beyrouth, raconte que les «tables d'iftar semblent presque abandonnées sans les délices traditionnels du ramadan».

À un pâté de maisons seulement d'Al Chami se trouve l'une des plus anciennes pâtisseries de la rue Mar Elias, Mekari et Sherkawi. Son propriétaire Ahmad Cherkawi confie que la demande de pâtisseries du ramadan a considérablement diminué cette année.

«Nos clients n'achètent qu'une seule pièce par membre de famille», dit-il en plongeant une douzaine de kellaj dans la friteuse. Il estime que le nombre de clients a chuté de 70%.

La forte hausse du dollar par rapport à la livre libanaise a contraint Sherkawi, à l’instar de nombreux autres propriétaires de pâtisseries, à augmenter ses prix.

Les fournisseurs des pâtisseries n’acceptent de livrer leurs produits que contre un paiement en dollars, et comme les banques ont reçu l'ordre de ne pas autoriser les retraits en dollars, cette monnaie se fait rare sur le marché.

«Le ramadan est une occasion spéciale où les familles rehaussent leurs iftars de gourmandises saisonnières. Nous nous attendions à une augmentation des commandes, mais malheureusement, la demande n’est pas élevée», a ajouté Sherkawi.

Commerçant et père de quatre enfants, Abou Mazen avoue qu'il n’est même pas entré dans la pâtisserie après avoir lu la liste des prix affichée à la porte.

«C’est tellement triste. Mes enfants adorent le kellaj et les qatayefs, mais je ne peux pas me les permettre», a-t-il confié. «J'achèterai des douceurs moins chères».

Wissam Karout, propriétaire de la célèbre pâtisserie El-Karout à Zaydaneyye, déclare que les prix ont triplé ce ramadan par rapport à l'année dernière. «Notre production a diminué, tout comme nos bénéfices», se désole-t-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com