À Djeddah, un musée célébrera la vie et l’œuvre de Tariq Abdel-Hakim

Tariq Abdel-Hakim est décédé en 2012 à l'âge de 92 ans, était connu comme « le doyen de l'art saoudien ». (Photo Arab News).
Tariq Abdel-Hakim est décédé en 2012 à l'âge de 92 ans, était connu comme « le doyen de l'art saoudien ». (Photo Arab News).
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Publié le Jeudi 20 août 2020

À Djeddah, un musée célébrera la vie et l’œuvre de Tariq Abdel-Hakim

  • Le « doyen de l'art saoudien » est décédé en 2012, laissant derrière lui pléthore de grandes œuvres encore chantées et aimées à ce jour 
  • « C'était son rêve et il a travaillé dur pour réaliser ce rêve, pendant environ quarante ans. Même s'il n'est pas avec nous, son œuvre restera gravée dans la mémoire de ses fidèles admirateurs »

DJEDDAH : Un musée verra bientôt le jour à Djeddah, dédié à la vie et à l’œuvre de Tariq Abdel-Hakim, le compositeur de l'hymne national saoudien. Le musicien, décédé en 2012 à l'âge de 92 ans, était connu comme « le doyen de l'art saoudien ».
« C’est un rêve qui se réalise », a déclaré le fils du défunt artiste, Sultan Tariq Abdel-Hakim.
Le musée sera inauguré à la fin de l’année 2022. Situé à Beit Al-Manoufi, dans la ville historique de Djeddah, il présentera des objets mettant en valeur l’histoire de la musique locale et les contributions de l’artiste à la scène artistique du Royaume.
Sultan a raconté à Arab News sa rencontre avec le ministre de la Culture. Ce dernier lui a proposé « de récupérer les objets de collection de [s]on père et de leur offrir l’écrin qu’ils méritent. »
« Nous, la famille de Tariq Abdel-Hakim, remercions notre gouvernement et le ministère de la Culture », dit-il, confiant que c’est l'un des moments les plus heureux de sa vie, marquée par le décès de son père il y a huit ans.
« C'était son rêve et il a travaillé dur pour réaliser ce rêve pendant environ quarante  ans. Même s'il n'est pas avec nous, son œuvre restera gravée dans la mémoires de ses fidèles admirateurs. Ses pairs apprécient ce qu’il a apporté à son pays en termes d'art, de musique et de folklore traditionnel », raconte Sultan.
Sultan explique que le musée comprendra une collection d'archives et d’objets personnels d'Abdel-Hakim, parmi lesquels des instruments de musique, 3 000 bobines d’enregistrements, son uniforme de l'armée, des albums photo, des pièces musicales de grands chanteurs arabes tels qu’Oum Kalthoum et Mohammed Abdel Wahab, ainsi que des archives audiovisuelles dans lesquelles il interprète ses propres compositions.
Le musée sera divisé en deux sections principales, la première présentant l'histoire personnelle de l'artiste et la seconde un centre de recherche musicale, abritant des archives sur la musique saoudienne et arabe en général.
Compositeur, musicien et historien, Tariq Abdul-Hakim collectionnait de nombreux objets en rapport avec la musique, des antiquités et des manuscrits, et se passionnait pour le folklore.
Né en 1920 à Taïf, il excellait dans l'interprétation de célèbres danses locales et de musiques folkloriques. Il s’est ensuite initié à l’oud ainsi qu’aux musiques actuelles et contemporaines. 

 

Tariq Abdel-Hakim, à gauche, avec le célèbre violoniste palestinien Aboud Abdel Al. (Photo fournie)

 

Sa fascination pour le folklore saoudien est née dès son plus jeune âge, alors qu'il aidait son père à cultiver leur terre, en chantant des airs folkloriques avec d'autres agriculteurs.
« Il a acheté son premier oud pour seulement 15 riyals saoudiens, au grand mécontentement de beaucoup à l'époque, raconte son fils Sultan lors d’une interview télévisée portant sur la vie de son défunt père. Mais il y a rapidement excellé, ouvrant la voie à la diffusion de la musique folklorique de sa région et, plus tard, à ses propres œuvres. »
Après avoir rejoint l'armée saoudienne, il a été envoyé en Égypte en 1952 où il fut le premier Saoudien à étudier la musique d'orchestre militaire. Il apprend alors le solfège, à la demande du ministre de la Défense de l'époque, le prince Mansour ben Abdel Aziz.
« Le prince a appelé mon père et lui a parlé de son idée de créer un institut de musique militaire, précise Sultan. Il a eu cette idée après la visite officielle en Égypte du roi Abdel Aziz, accueilli par un orchestre de l’armée qui a joué les hymnes nationaux des deux pays. C’est alors que les talents de compositeur de mon père ont été mis à profit pour les générations à venir. »
À son retour au Royaume, et après sa retraite de l'armée des années plus tard, le compositeur a travaillé avec certains des plus grands noms du monde arabe. Wadih Al-Safi, Samira Ahmed, Talal Maddah, Mohammed Abdo, Mohammed Qindeel et Najat Al-Sagheera. Il a mis en musique des poèmes écrits par le prince Abdallah Al-Faisal, Ibrahim Khafaji, le prince Khalid Al-Faisal, Jalal Saleh et bien d'autres.
Abdel-Hakim a su attirer l’attention sur le patrimoine folklorique national, révélant la musique saoudienne au monde. Sa première chanson Ya Reem Wadi Thaqif, écrite par le prince Abdallah Al-Faisal et composée par ses soins, a été plébiscitée dans l’émission musicale Sawt Al-Arab de la télévision saoudienne pendant près de cinq années consécutives. Dans les années 1970 et 1980, il écrivit certaines des chansons les plus célèbres d'Arabie saoudite, comme Talaq Qalbi de Houyam Younes, Ana Sayad de Fahd Ballan, Aash meen shafak et Jameel wa Asmar de Talal Maddah.


Il a écrit plus d'une douzaine de livres sur la musique, les instruments et les musiciens régionaux ainsi que plusieurs ouvrages sur des sujets culturels et patrimoniaux, de la cuisine traditionnelle aux jeux, légendes et dictons. Il a composé plus de 500 pièces musicales chantées par plus de 100 chanteurs du monde arabe, 10 symphonies ainsi que 36 chansons patriotiques pendant la guerre du Golfe.
En 1972, Abdel-Hakim a contribué à fonder la Société de la culture et des arts d’Arabie saoudite (Sasca).
Quatre ans plus tard, nommé chef du folklore du Royaume, il formera un orchestre national qui se produira lors de grands événements.
Reconnu à l’échelle nationale et internationale, Tariq Abdel-Hakim a remporté le Prix international de la musique de l'Unesco en 1981, devenant ainsi le premier Arabe à recevoir cette récompense et le sixième musicien au monde à être ainsi honoré.
En 1983, il est élu président du Conseil de la musique arabe de la Ligue arabe, puis réélu en 1987 ; il représentera alors l'Arabie saoudite.
Le « doyen de l'art saoudien » est décédé en 2012, laissant derrière lui pléthore de grandes œuvres encore chantées et aimées à ce jour.
 


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.