Le Festival international du film du Caire se déroulera en décembre 2021

L'actrice libanaise Nour pose sur le tapis rouge lors de la cérémonie d'ouverture de la 41ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF). AFP
L'actrice libanaise Nour pose sur le tapis rouge lors de la cérémonie d'ouverture de la 41ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF). AFP
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Publié le Mardi 13 avril 2021

Le Festival international du film du Caire se déroulera en décembre 2021

  • Le CIFF est non seulement le plus ancien et plus grand festival de films annuel de la région, mais aussi le seul au Moyen-Orient et en Afrique à être accrédité au niveau international
  • L’édition 2021, qui se déroulera du 1er au 10 décembre 2021, offrira également des prix à quinze projets cinématographiques

DUBAÏ: La 43ᵉ édition du Festival international du film du Caire (CIFF) se déroulera du 1er au 10 décembre 2021, selon une annonce faite cette semaine.

Le producteur de cinéma égyptien Mohamed Hefzy, président du Festival international du film du Caire, s’est exprimé dans un communiqué. «Les festivals de cinéma ont trouvé un moyen de s'adapter et de survivre, agissant comme une bouée de sauvetage pour les films et les cinéastes qui ont été touchés et mis au défi par la pandémie, faisant face à des risques tels que des interruptions de production ou la fermeture de salles de cinéma partout dans le monde. Très peu de festivals ont réussi à maintenir une édition physique, et nous sommes fiers de dire que Le Caire en fait partie, avec l’objectif de réaliser une édition encore plus réussie cette année», a-t-il affirmé.

L’édition 2021 offrira également des prix à quinze projets cinématographiques.

«L'équipe de programmation et la direction du festival sont ravies du défi que présente cette prochaine édition, et nous sommes impatients de présenter une programmation de films riche et diversifiée, ainsi qu’une sélection digne du public du festival, qui s’attend encore à davantage en termes de qualité et de surprises d’année en année», a ajouté Hefzy.

«Ces trois dernières années, nous nous sommes efforcés de réaliser toutes nos ambitions et nos plus grands succès au niveau de notre programmation, cela à travers les différentes plates-formes de soutien proposées aux professionnels par Cairo Industry Days, notamment Cairo Film Connection, qui a offert l'année dernière des prix évalués à près de 250 000 dollars (environ 210 millions d’euros) à quinze projets de qualité, très différents les uns des autres», a-t-il poursuivi dans le communiqué.

Comme pour les trois éditions précédentes, le festival comprendra également les Cairo Industry Days, axés sur le secteur, et son événement de cofinancement Cairo Film Connection.

L’édition de l’année dernière a présenté plus de 95 films provenant de plus de 40 pays.

Malgré les défis imposés par la pandémie de Covid-19 – notamment une diminution de la capacité d’accueil de 50%, en raison de la distanciation sociale –  le festival a vendu 30 000 billets, tandis que 200 invités internationaux étaient présents en 2020.

Le CIFF est non seulement le plus ancien et plus grand festival de films annuel de la région, mais aussi le seul au Moyen-Orient et en Afrique à être accrédité au niveau international.

En 2019, cet événement cinématographique est également devenu le premier festival du film arabe à signer l'engagement 5050 × 2020 pour l'égalité des sexes, s'engageant pour l’autonomisation des femmes et la transparence sur les questions de disparité entre les genres dans l'industrie cinématographique au Moyen-Orient.

Cette même année, le CIFF a obtenu le statut de festival qualificatif aux Oscars dans la catégorie courts métrages, devenant ainsi le seul festival d'Afrique du Nord à jouir de cette reconnaissance avec d’autres festivals prestigieux comme Cannes, Venise, ou Sundance.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.