PARIS: Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a affirmé dimanche que les nouvelles restrictions anti-Covid 19 étaient prévues « à ce stade » pour durer quatre semaines, et que le président de la République pourrait s'exprimer à nouveau devant les Français « d'ici la fin du mois ».
« Ces mesures ont été annoncées pour quatre semaines. Il n’est pas prévu qu’elles aillent au-delà des 4 semaines à ce stade », a déclaré le représentant du gouvernement sur LCI, même si « il ne faut jamais rien exclure par principe pour l’avenir ».
« Il y a un calendrier annoncé par le président de la République. Si ce calendrier a été annoncé, c’est parce qu’on sait, on croit, que les efforts de tous vont permettre de le tenir », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron, qui avait annoncé mercredi un tour de vis dans les mesures déjà prises pour juguler l'épidémie, dont la fermeture pour 3 à 4 semaines des écoles, pourrait s'exprimer à nouveau devant les Français « d’ici à la fin du mois d’avril je pense », a ajouté le porte-parole.
Le gouvernement « commence à voir des signaux qui peuvent rendre optimiste sur les mesures qui avaient été mises en place » dans 16 puis 19 départements --et élargies depuis mercredi à tout le territoire métropolitain-- « avec un début de stabilisation de l'épidémie », a précisé M. Attal.
« Tout cela encourage à continuer, maintenir nos efforts », a-t-il souligné.
Il a indiqué qu'il n'y avait « pas de critère chiffré qui a été annoncé à ce stade pour lever les mesures » mais que le gouvernement allait, dans les prochaines semaines, regarder « la dynamique de l’épidémie ». »Il faut sortir de cette exponentielle. On a une circulation du virus qui va crescendo ».
Avec la vaccination « la donne a changé », a-t-il fait valoir. « Ça dégage l’horizon pour anticiper et pour prévoir de lever un certain nombre de contraintes ».
Il a précisé que « d'ici à la fin du mois d’avril », le gouvernement souhaitait « démarrer une première campagne (de vaccination) à destination de certains enseignants, notamment (ceux) qui sont au contact des enfants en situation de handicap », soit 80 000 personnes, et « dans le courant du mois mai, pouvoir élargir » à d'autres professions « particulièrement exposées » à la Covid-19.