Un porte-conteneurs bloque le canal de Suez et... 10% du commerce mondial

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Publié le Jeudi 25 août 2022

Un porte-conteneurs bloque le canal de Suez et... 10% du commerce mondial

  • Le MV Ever Given, un porte-conteneurs taïwanais long de 400 mètres et large de 59 mètres, s'est échoué en travers du canal et empêchant tout trafic
  • Alors que les inquiétudes grandissaient sur l'approvisionnement d'or noir, le cours du baril américain de WTI gagnait 5%

LE CAIRE : L'Egypte déployait des efforts mercredi pour débloquer un porte-conteneurs coincé en travers du Canal de Suez, l'une des routes commerciales les plus fréquentées du monde, où des dizaines de navires ont été retardés, faisant bondir les cours du pétrole à New York.

Dans un communiqué mercredi matin, l'amiral Ossama Rabie, président de l'Autorité égyptienne du Canal de Suez (SCA), a indiqué que les "unités de sauvetage et remorqueurs de l'Autorité poursuiv(ai)ent leurs efforts" pour débloquer l'Ever Given, navire de 400 mètres de longueur battant pavillon panaméen.

Huit remorqueurs ont été dépêchés sur place mais le blocage persistait mercredi soir et les inquiétudes grandissaient sur l'approvisionnement d'or noir.

Vers 15H50 GMT, le baril américain de WTI pour le mois de mai gagnait 4,61% par rapport à la clôture de mardi, à 60,42 dollars, peu après avoir atteint brièvement la barre des 5%.

A la suite de l'incident, des dizaines de navires attentaient de pouvoir emprunter le canal, selon une source maritime.

Le Canal de Suez, un axe stratégique mondial

Le Canal de Suez, bloqué temporairement mercredi après l'échouement d'un porte-conteneurs, est l'une des routes commerciales les plus fréquentées du monde, sans cesse agrandie et modernisée depuis son inauguration en 1869.

Un premier canal reliant le golfe de Suez et le delta du Nil a existé du temps des pharaons mais il a été abandonné car trop coûteux à désensabler. 

En 1854, Saïd Pacha --devenu vice-roi d'Egypte-- donne une nouvelle impulsion au projet, en signant une concession de 99 ans à l'entrepreneur et diplomate français Ferdinand de Lesseps qui fonde la Compagnie de Suez, ancêtre du géant énergétique français Engie.

Le projet, qui vise à relier mers Rouge et Méditerranée, nécessite dix ans de travaux (1859-1869) et mobilise un million d'Egyptiens. Des dizaines de milliers d'entre eux sont morts pendant ce chantier titanesque, d'après des experts.

Le 26 juillet 1956, le tout nouveau président égyptien Gamal Abdel Nasser, héraut du panarabisme et pourfendeur de la colonisation, nationalise le canal jusque-là géré par le Royaume-Uni et la France.

Carte des points stratégiques du transport maritime mondial (AFP).

Lors de sa nationalisation, le canal faisait 175 km de longueur, 14 mètres de profondeur et pouvait accueillir des bateaux de 30 000 tonnes et de 35 pieds de tirant d'eau.

Suivant l'évolution de la flotte mondiale, ses dimensions n'ont cessé d'augmenter jusqu'à atteindre 193,30 km de longueur et 24 mètres de profondeur en 2015.

En s'agrandissant, le Canal de Suez --où transite une grande partie du pétrole transporté par voie maritime-- lutte contre la concurrence de la route du Cap de Bonne-Espérance.

Car si le canal réduit drastiquement les distances, il peut être plus rentable lorsque les prix du pétrole chutent d'effectuer le long trajet contournant l'Afrique, plutôt que de payer un important droit de passage pour emprunter le canal.

Manque de visibilité

Le retour à la normale n'était pas acquis en fin de journée, même si les navires venus de Méditerranée pouvaient de nouveau commencer à emprunter le canal en direction de la mer Rouge, selon la SCA.

Reste à savoir s'ils vont ou non devoir attendre dans la région des lacs, autour d'Ismaïlia avant de naviguer vers Suez pour sortir du canal.

L'Ever Given, qui fait plus de 220 000 tonnes et a une capacité de plus de 20 000 boîtes (EVP ou TEU), naviguait vers Rotterdam depuis l'Asie lorsqu'il s'est immobilisé dans le canal, tout près de Suez, dans la nuit de mardi à mercredi.

L'incident "est dû principalement au manque de visibilité en raison des conditions météorologiques, alors que les vents ont atteint 40 noeuds (74 km/h, NDLR), ce qui a affecté le contrôle du navire", a précisé la SCA dans un communiqué.

L'autorité égyptienne a évoqué un vent de sable, phénomène courant en Egypte en cette période de l'année.

"Le porte-conteneurs s'est échoué accidentellement, probablement après avoir été frappé par une rafale de vent", avait déclaré plus tôt à l'AFP la compagnie Evergreen Marine Corp, qui opère le navire.

Selon Jean-Marie Miossec, professeur à l'Université Paul-Valéry de Montpellier et spécialiste du transport maritime, un navire comme l'Ever Given est "très haut sur l'eau, autour de 60 mètres, soit l'équivalent d'un immeuble de 15-20 étages".

Pour cette raison, "la prise au vent peut être forte et dangereuse si le navire est à basse vitesse", ajoute-t-il.

Le tronçon historique du canal, situé dans la partie centrale de la voie d'eau, a pu être rouvert dans les deux sens de navigation, selon les autorités, mais elles n'ont pas précisé l'effet sur la résorption de la perturbation créée par l'Ever Given.

Un tel incident peut avoir des conséquences sur l'écoulement du trafic maritime dans une voie de navigation qui concentre environ 10% du commerce maritime international, selon des experts.

M. Miossec estime que le retard occasionné va durer "plusieurs jours" et "ne sera résorbé que progressivement" en raison du décalage de la chaîne logistique.

"Quand il y a un gros incident comme celui-là, ça crée du retard et un effet domino derrière", a également expliqué à l'AFP Camille Egloff, spécialiste du transport maritime au Boston Consulting Group.

Elle a précisé que le retard n'était qu'une "question d'heures" car "on est dans un environnement hyper contrôlé" mais il devrait avoir un coût "parce que ça bloque le trafic derrière".

Près de 19 000 navires ont emprunté le Canal de Suez en 2020, selon la SCA.

Un nouveau tronçon creusé en 2014-2015 a facilité le croisement des convois et diminué la durée de la traversée.

Le parcours effectué par le container (AFP).

Source de revenus

Ce canal est une source essentielle de revenus pour l'Egypte, à laquelle il a rapporté 5,61 milliards de dollars (4,74 milliards d'euros) en 2020.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait annoncé en 2015 un projet de développement visant à réduire les temps d'attente et à doubler le nombre des navires d'ici 2023.

Les autorités annoncent régulièrement des records de tonnage. En août 2019, 6,1 millions de tonnes y ont transité en une journée.

Conçu à l'initiative de Ferdinand de Lesseps, entrepreneur et diplomate français, le projet colossal a nécessité dix ans de travaux (1859-1869), auxquels ont participé un million d'Egyptiens, selon les autorités actuelles.

En juillet 1956, Gamal Abdel Nasser, tout juste élu président, avait nationalisé le Canal de Suez, une affaire franco-britannique.

Trait d'union maritime entre l'Europe et l'Asie, cette voie a permis de ne plus avoir à contourner un autre continent, l'Afrique, via le redoutable Cap de Bonne-Espérance. Mais elle a aussi connu plusieurs guerres et des années d'inactivité.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com