3 millions de personnes vaccinées contre la Covid-19 en Arabie Saoudite

Le gouverneur de Najran, le prince Jalawi ben Abdelaziz ben Moussaed, initie une campagne de vaccination contre le coronavirus à destination des employés de la municipalité de la province. (SPA)
Le gouverneur de Najran, le prince Jalawi ben Abdelaziz ben Moussaed, initie une campagne de vaccination contre le coronavirus à destination des employés de la municipalité de la province. (SPA)
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Publié le Lundi 22 mars 2021

3 millions de personnes vaccinées contre la Covid-19 en Arabie Saoudite

  • Le ministère de la Santé a fait état de 367 nouveaux cas de coronavirus, 277 guérisons et 7 décès
  • Si le niveau de sensibilisation de la communauté est maintenu et les mesures de prévention et des protocoles respectés, le taux actuellement fluctuant des cas quotidiens confirmés par jour pourrait baisser

DJEDDAH: L'Arabie saoudite a vacciné plus de 3 millions de personnes contre la Covid-19, soit près de 70 % des personnes qui se sont inscrites pour recevoir le vaccin.

Le ministère de la Santé continue d'insister sur la sécurité et l'efficacité des vaccins contre le coronavirus, en dépit des questions et des incertitudes qui ont conduit quelques habitants du Royaume à renoncer au vaccin.


Lors de la conférence de presse tenue dimanche, le porte-parole du ministère, le Dr Mohammad al-Abd al-Aly, a répondu à une série de questions fréquentes, portant notamment sur la nécessité de reporter une grossesse après l’administration du vaccin, sur le don de sang, sur les décès liés au vaccin et sur l'obligation de se faire vacciner pour voyager ou accomplir l’Omra.


M. Al-Aly précise que rien n’indique que les vaccins peuvent avoir une incidence sur les projets de grossesse qui pourront se dérouler sans risque. Il indique également que les mères qui allaitent peuvent se faire vacciner en toute sécurité, tandis que des études sont en cours pour déterminer la possibilité de vacciner les femmes enceintes et les personnes plus jeunes.


D’autre part, il souligne que le don de sang peut continuer sans aucune restriction.


Un autre sujet évoqué concerne les caillots de sang qui continuent de susciter des inquiétudes auprès des gens, en raison des cas très médiatisés de gouvernements étrangers qui ont interrompu ou modifié leurs programmes de vaccination. M. Al-Aly réaffirme qu’aucun lien de causalité entre la formation de caillots sanguins et le vaccin n’a été prouvé. Aucune preuve précise ou solide ne laisse entrevoir une corrélation entre les vaccins et la thrombose, déclare-t-il, ajoutant que les bénéfices du vaccin l’emportent sur ses effets secondaires.


Au sujet des voyages et de l’Omra, M. Al-Aly indique que la vaccination protège tout le monde, même au sein de de grandes foules. Il précise également que les autorités n’ont imposé aucune restriction aux voyageurs ou aux pèlerins qui n’ont pas été vaccinés.

Quant aux personnes vaccinées, une enquête post-vaccination disponible sur l'application baptisée «Sehhaty» leur permet de signaler tout symptôme survenu après la première ou la deuxième dose.

Le porte-parole confirme en outre qu'aucun effet secondaire sérieux n’a été constaté. Les effets secondaires prévisibles sont: une légère fièvre, des maux de tête, des nausées, des frissons ou des douleurs musculaires. Il souligne également qu'aucun décès dû au vaccin n’est survenu, rejetant les allégations selon lesquelles un homme serait décédé des suites du vaccin.

 

Focus

385 020: nombre total de cas infectés

374 412 guérisons

6 609 décès

Selon M. Al-Aly, si le niveau de sensibilisation de la communauté est maintenu et les mesures de prévention et des protocoles respectés, le taux actuellement fluctuant des cas quotidiens confirmés pourrait baisser.

Depuis plus de six semaines, le nombre de cas quotidiens confirmés dans le Royaume avoisine les 300, alors que le nombre de patients placés dans les services de soins intensifs ne cesse d'augmenter.


Dimanche, le ministère a rapporté 367 nouveaux cas, ce qui porte le nombre total de cas confirmés à 385 020. La ville de Riyad a enregistré le plus grand nombre de cas, soit 165, suivie de la province orientale avec 74 cas et de La Mecque avec 46 cas. Deux cas ont été signalés dans les régions de Baha et de Najran.

Les chiffres relevés dimanche indiquent désormais un nombre de cas actifs de 3 999, dont 584 sont en soins intensifs. Le nombre de guérisons a grimpé à 374 412, avec 277 guérisons supplémentaires survenues au cours des dernières vingt-quatre heures. Sept nouveaux décès dus au coronavirus ont été enregistrés, portant le bilan à 6 609.

Les autorités poursuivent leurs mesures de surveillance afin de s'assurer du respect des mesures de prévention qui sont imposées afin de freiner la propagation du coronavirus.

Selon un rapport du ministère de l'Intérieur, 29 191 violations ont été enregistrées en une semaine. Riyad a enregistré le plus grand nombre d'infractions avec 10 949 violations, suivie de La Mecque avec 7 064 violations et de la province orientale avec 3 869 violations.


Le ministère a donc appelé la population à respecter les règles.


Dimanche, le ministère des Affaires islamiques, de l'Appel et de l'Orientation a temporairement fermé six mosquées dans cinq régions du Royaume après la confirmation de plusieurs cas de coronavirus parmi les fidèles.


Le coronavirus a entraîné la fermeture temporaire de 332 mosquées au cours des quarante-deux derniers jours. 319 de ces mosquées ont rouvert leurs portes une fois les mesures d'assainissement terminées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.