Amazon élargit son empire aux soins de santé

Logo d'Amazon. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Jeudi 18 mars 2021

Amazon élargit son empire aux soins de santé

  • Amazon Care permet actuellement aux employés de la société basés dans l'Etat de Washington de communiquer rapidement et à toute heure avec des médecins ou infirmiers
  • Amazon prévoit de proposer son service de télémédecine à toutes les entreprises du pays à partir de l'été prochain

NEW YORK : Le géant du commerce en ligne Amazon part à l'assaut d'un nouveau champ d'action : il prévoit de proposer à toutes les entreprises aux Etats-Unis de mettre à disposition de leurs salariés son nouveau service de télémédecine, un concept qui a pris de l'élan avec la pandémie.

Lancé il y a 18 mois, Amazon Care permet actuellement aux employés de la société basés dans l'Etat de Washington, dans l'ouest du pays, de communiquer rapidement et à toute heure avec des médecins ou infirmiers, par chat ou vidéo via une application, a détaillé l'entreprise dans un post de blog mercredi.

Amazon Care leur propose aussi un service de visites médicales à domicile, permettant par exemple de faire une prise de sang, un vaccin ou de se faire livrer des médicaments prescrits lors d'une visite en ligne. 

Amazon prévoit de proposer son service de télémédecine à toutes les entreprises du pays à partir de l'été prochain.

Le service de visites à domicile sera pour sa part étendu « dans les prochains mois » à certaines villes américaines, dont la capitale Washington ainsi que Baltimore dans le Maryland (est des Etats-Unis).

« En offrant Amazon Care comme un avantage, les employeurs investissent dans la santé et le bien-être de leur atout le plus important : leurs employés », affirme Amazon. 

Les patients utilisant le service peuvent aussi bien avoir une visite médicale de prévention qu'une consultation en urgence pour des maladies ou des blessures. 

Toute visite virtuelle avec un infirmier est actuellement gratuite. Les patients doivent en revanche payer pour une consultation avec un médecin, qui peut être ensuite facturée à l'assurance santé.

Les utilisateurs peuvent aussi facilement voir sur leur application les informations les concernant, comme un compte-rendu de visite ou la date du prochain rendez-vous.

Eviter les salles d'attente

Amazon explique avoir voulu étendre son service de soins de santé après les retours positifs de ses employés sur la flexibilité et la commodité du service, et son utilisation accrue pendant la pandémie. 

De nombreux patients ont en effet préféré éviter les salles d'attente des médecins ou des centres d'analyses pour des consultations à distance.

Selon le cabinet McKinsey, le pourcentage d'Américains utilisant la télémédecine était déjà passé de 11% en 2019 à 46% en avril 2020. 

Avant la Covid, le chiffre d'affaires total des acteurs de la télémédecine était d'environ 3 milliards de dollars aux Etats-Unis, estime McKinsey. Avec les nouvelles tendances, « 250 milliards de dollars actuellement dépensés dans le système de santé américain pourraient passer en ligne ». 

Cet engouement agite le secteur. 

Le spécialiste américain de la télémédecine Teladoc s'est ainsi rapproché en août de la société spécialisée dans l'accompagnement des patients diabétiques Livongo via une transaction évaluée à 18,5 milliards de dollars.

L'assureur Cigna a annoncé fin février le rachat de la société de la plateforme de télémédecine MDLive.

Le service d'aide à la coordination des soins Grand Rounds a annoncé mercredi sa fusion avec la plateforme de consultations en ligne Doctor On Demand. 

Ce n'est en tout cas pas la première fois qu'Amazon se lance dans le secteur de la santé.

En plus de la distribution de livres, de vêtements ou de produits frais, de la gestion d'une plateforme de vidéos en ligne ou d'un service d'informatique à distance, Amazon propose depuis fin 2020 aux Etats-Unis une pharmacie en ligne, qui permet de commander sur internet des médicaments sur ordonnance.

Alors qu'il y a une forte demande de transparence de la part des consommateurs américains vis-à-vis des prix des médicaments, qui flambent ces dernières années, et que des programmes de cartes de réduction tel GoodRx commencent à faire florès, Amazon permet notamment de comparer les différences de prix en fonction des assurances. 

Le groupe dirigé par Jezz Bezos avait engagé début 2018 un ambitieux projet d'un nouveau système de prise en charge des soins de santé plus simple et moins onéreux avec la banque JPMorgan Chase et le conglomérat Berkshire Hathaway mais ce dernier a finalement été abandonné en début d'année.

La vaste étendue des activités d'Amazon et ses possibles atteintes au droit de la concurrence sont dans le collimateur de plusieurs autorités de régulation, notamment aux Etats-Unis et dans l'Union européenne.


La demande saoudienne en matière de fintech offre des perspectives de croissance aux entreprises britanniques

Alastair King, lord-maire de Londres. (Photo fournie)
Alastair King, lord-maire de Londres. (Photo fournie)
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  • De telles initiatives pourraient offrir des opportunités de collaboration entre le Royaume-Uni et le secteur en pleine croissance de la fintech en Arabie saoudite, selon le lord-maire de Londres
  • D'autres secteurs pourraient être développés, notamment les infrastructures, les assurances et les services juridiques, ainsi que la gestion d'actifs et la banque

RIYAD: Les entreprises fintech basées au Royaume-Uni ont la possibilité de répondre à la demande croissante de services fintech en Arabie saoudite, selon le lord-maire de Londres.

S'exprimant en marge de la 28e Conférence mondiale sur l'investissement à Riyad, Alderman Alastair King a mis en lumière la grande expertise de la capitale britannique en matière de fintech, en particulier au moment où la ville œuvre à numériser les instruments de la dette nationale.

Il a noté que de telles initiatives pourraient offrir des opportunités de collaboration entre le Royaume-Uni et le secteur en pleine croissance de la fintech en Arabie saoudite.

«Nous disposons, à Londres, d'une expertise incroyable en matière de fintech et de technologies financières en général. Je sais qu'il y a une forte demande pour ce secteur ici en Arabie saoudite, alors ce sont quelques-uns des domaines sur lesquels nous nous concentrons», a déclaré le maire.

«Au Royaume-Uni, nous venons de commencer à numériser nos obligations d'État, ce qu'on appelle les titres de créance. Il y a maintenant un chemin à parcourir pour les numériser, ce qui est une merveilleuse occasion de travailler sur ce type de choses», a-t-il ajouté.

Un gilt est une obligation d'État britannique émise en livres sterling et les efforts de Londres pour numériser ces instruments pourraient ouvrir la voie à des initiatives similaires en Arabie saoudite, a-t-il ajouté.

M. King a ajouté que le secteur des paiements pourrait également être exploré, notant que l'ensemble du secteur est transformé par la fintech et qu'il existe d'énormes possibilités de collaboration.

D'autres secteurs pourraient être développés, notamment les infrastructures, les assurances et les services juridiques, ainsi que la gestion d'actifs et la banque.

«Londres est le premier centre mondial de services professionnels au monde. L'Arabie saoudite est l'économie du G20 qui connaît la croissance la plus rapide. Il y aura une symbiose fantastique entre nous et nous pourrons faire toutes sortes de choses ensemble», a déclaré le lord-maire lors de l'entretien.

M. King a également évoqué les opportunités plus larges découlant de la transition énergétique et de la diversification économique de l'Arabie saoudite, en particulier dans des secteurs tels que la gestion d'actifs, la banque et l'assurance. Il a souligné le rôle des grandes entreprises et des petites et moyennes entreprises dans la promotion de l'innovation.

«À Londres, qui est un extraordinaire écosystème de services financiers et professionnels, il existe une symbiose entre les petites et moyennes entreprises et les grandes. Une partie de mon travail consiste à faire le tour des entreprises britanniques, qu'elles soient petites, moyennes ou grandes, et à les encourager à tirer parti des marchés internationaux qui vont s'ouvrir à nous», a déclaré le maire.

«Ainsi, bien que les premières à adopter les technologies soient les grandes entreprises, je pense que les petites et moyennes entreprises sont souvent à l'origine de véritables innovations», a-t-il ajouté.

Le lord-maire a ajouté qu'il considérerait comme une réussite le fait que davantage d'entreprises britanniques se développent en Arabie saoudite et sur d'autres marchés du Conseil de coopération du Golfe, en particulier dans le domaine des services professionnels.

«Je considérerais également comme une réussite l'augmentation des flux d'investissement dans les services financiers et professionnels au Royaume-Uni», a-t-il conclu.

Tendances en matière d'investissement

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre de la Conférence mondiale sur l'investissement, Nan Li Collins, directrice principale de l'investissement et des entreprises à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, a évoqué les tendances mondiales en matière d'investissement, soulignant l'importance de politiques régionales efficaces et d'efforts multilatéraux pour contrer la fragmentation et le protectionnisme.

«Je pense que ce sont les efforts que nous devons promouvoir au niveau mondial pour des raisons plus multilatérales, pour plus d'intégration régionale, pour abaisser les barrières au commerce et à l'investissement, et ensuite travailler avec les agences de promotion de l'investissement des pays pour voir comment renforcer la facilitation de l'investissement», a-t-elle ajouté.

Au cours de la discussion, Collins a mis en évidence trois grandes tendances qui façonnent le marché.

«La première est la tendance à long terme du commerce et de l'investissement», a-t-elle déclaré, ajoutant que si le PIB et le commerce ont augmenté régulièrement depuis la crise financière de 2008, les IDE ont stagné.

Elle a identifié la fracturation mondiale comme la deuxième tendance, notant que les investissements augmentent dans les pays géopolitiquement alignés mais diminuent dans les pays plus éloignés.

La troisième tendance est la numérisation, a déclaré Collins, ajoutant qu'au cours de la dernière décennie, les investissements dans les services numériques sont passés de 60% à 80%, représentant désormais la majorité des nouveaux IDE mondiaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et l'Europe renforcent leur dialogue environnemental

Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir lors d'une réunion avec des responsables européens dimanche à Riyad. (Photo: Al Arabiya)
Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir lors d'une réunion avec des responsables européens dimanche à Riyad. (Photo: Al Arabiya)
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  • Le ministre saoudien et les responsables européens renforcent leur coopération climatique
  • Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un dialogue soutenu entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne, les deux parties partageant des positions communes sur plusieurs dossiers diplomatiques majeurs, notamment l'Initiative de paix arabe

RIYAD: Dans un contexte d'intensification des relations entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne, une rencontre de haut niveau consacrée aux enjeux environnementaux s'est tenue dimanche dans la capitale saoudienne, a rapporté l'agence de presse saoudienne SPA.

Le ministre d'État aux Affaires étrangères Adel Al-Jubeir, qui endosse également le rôle d'émissaire pour le climat, a reçu une délégation européenne de premier plan. Parmi les participants figuraient Delphine Pronk, présidente du Comité politique et de sécurité de l'UE, et Luigi Di Maio, représentant spécial de l'Union européenne pour la région du Golfe.
Au cœur des échanges: le renforcement de la coopération face au défi climatique. Les discussions ont notamment porté sur l'approfondissement des initiatives conjointes déjà engagées dans ce domaine. Les responsables ont également saisi cette occasion pour faire le point sur les derniers développements diplomatiques en Europe et au Moyen-Orient.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un dialogue soutenu entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne, les deux parties partageant des positions communes sur plusieurs dossiers diplomatiques majeurs, notamment l'Initiative de paix arabe pour le Moyen-Orient, portée par Riyad.

Le dynamisme de cette relation se reflète également dans le domaine économique. L'Union européenne s'est imposée comme le deuxième partenaire commercial du royaume, les échanges entre les deux parties ayant atteint un niveau record de 80 milliards de dollars en 2023.
 


Gastat: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite augmentent de 16,8% au troisième trimestre

 Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
Selon l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens. (Shutterstock)
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  • Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre
  • Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens

RIYAD: Les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont atteint 79,48 milliards de riyals saoudiens (21,17 milliards de dollars; 1 dollar = 0,96 euro) au troisième trimestre de 2024, soit une hausse de 16,76% par rapport à la même période en 2023, selon les données officielles.

Comme l'indique l'Autorité générale des statistiques (Gastat), le Royaume a exporté des biens non pétroliers d'une valeur de 19,58 milliards de riyals saoudiens aux Émirats arabes unis, suivis par l'Inde et la Chine avec 6,78 milliards de riyals saoudiens et 6,48 milliards de riyals saoudiens.

Les produits chimiques ont dominé les exportations non énergétiques de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, représentant 25,5% du total des expéditions, soit une augmentation annuelle de 5,3%. Les produits en plastique et en caoutchouc ont suivi, représentant 24,9% du total, avec une augmentation de 8,9% par rapport au troisième trimestre de 2023.

Le renforcement du secteur privé non pétrolier est un objectif clé de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, alors que le Royaume s'efforce de diversifier son économie et de réduire sa dépendance à l'égard des revenus du pétrole brut.

«La proportion des exportations non pétrolières (y compris les réexportations) par rapport aux importations a augmenté pour atteindre 36,6% au troisième trimestre de 2024, contre 34,9% au troisième trimestre de 2023. Cela est dû à une augmentation de 16,8% des exportations non pétrolières et à une augmentation de 11,4% des importations au cours de cette période», a déclaré la Gastat.  

En octobre, Moody's a prévu que le produit intérieur brut réel hors hydrocarbures du Royaume augmenterait de 5% à 5,5% entre 2025 et 2027, sous l'effet de l'augmentation des dépenses publiques.

Le Fonds monétaire international a prévu que l'économie saoudienne augmenterait de 4,6% en 2025, soutenue par les efforts de diversification visant à renforcer le secteur privé non pétrolier.

Cependant, la Gastat a souligné que les exportations globales de marchandises ont diminué de 7,3% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, principalement en raison d'une baisse de 14,9% des exportations de pétrole.

Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée à 71,3% au cours du troisième trimestre, contre 77,3% au cours de la même période de l'année précédente.

Pour stabiliser le marché, l'Arabie saoudite a mis en œuvre une réduction de la production de 500 000 barils par jour en avril 2023, prolongée jusqu'en décembre.

Principaux partenaires commerciaux

La Chine est restée la première destination des exportations de l'Arabie saoudite au troisième trimestre, avec des marchandises d'une valeur de 41,94 milliards de riyals saoudiens. Le Japon et la Corée du Sud ont suivi avec respectivement 25,62 et 25,50 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'Inde a reçu 24,35 milliards de riyals saoudiens.

Les données de la Gastat ont révélé que les importations vers le Royaume ont augmenté de 11,4% en glissement annuel au cours du troisième trimestre, atteignant 217,25 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale des marchandises du pays a diminué de 43,4%.  

Au troisième trimestre, la Chine a représenté la plus grande part des importations avec 53,78 milliards de riyals saoudiens, suivie par les États-Unis et l'Inde avec respectivement 17,58 et 11 milliards de riyals saoudiens.  

Le port du roi Abdelaziz de Dammam a été le principal point d'entrée des marchandises au troisième trimestre, avec des importations évaluées à 64,88 milliards de riyals saoudiens, soit 29,9% du total des expéditions entrantes.  

Parmi les autres principaux terminaux d'entrée des importations, le port maritime islamique de Djeddah a traité 20,1% des expéditions entrantes, suivi de l'aéroport international du roi Khaled de Riyad et de l'aéroport international du roi Abdelaziz, qui ont traité respectivement 12,6% et 6,4% des importations dans le Royaume.  

Statistiques de septembre

Dans un rapport séparé, la Gastat a révélé que les exportations non pétrolières de l'Arabie saoudite ont augmenté de 22,8% en septembre, atteignant 25,95 milliards de riyals saoudiens.  

L'autorité a révélé que le Royaume a envoyé des biens non énergétiques d'une valeur de 6,54 milliards de riyals saoudiens aux EAU en septembre, tandis que l'Inde et la Chine ont reçu des expéditions entrantes d'une valeur de 2,35 milliards de riyals saoudiens et de 1,73 milliard de riyals saoudiens, respectivement.  

Les produits en plastique et en caoutchouc représentaient 25,7% des exportations non pétrolières en septembre, soit une augmentation annuelle de 19,5%, tandis que les produits chimiques représentaient 25,3%, soit une augmentation de 4,4%.

La proportion des exportations non pétrolières par rapport aux importations a atteint 37,1% en septembre, contre 34,8% au cours du même mois en 2023.

Malgré la croissance des exportations non pétrolières, les exportations globales de marchandises ont chuté de 14,9% en septembre en raison d'une baisse de 24,5% des exportations de pétrole. Par conséquent, la part des exportations de pétrole dans les exportations totales est tombée de 79,7% en septembre 2023 à 70,7% en septembre 2024.

La Chine est restée le principal partenaire commercial, recevant 13,91 milliards de riyals saoudiens d'exportations, suivie par le Japon avec 7,98 milliards de riyals saoudiens et les Émirats arabes unis avec 7,49 milliards de riyals saoudiens.

Les autres principales destinations des exportations saoudiennes sont l'Inde, la Corée du Sud, les États-Unis et l'Égypte, ainsi que Singapour, Bahreïn et la Pologne.  

En septembre, les exportations de l'Arabie saoudite vers les pays du Conseil de coopération du Golfe s'élevaient à 12,08 milliards de riyals saoudiens, tandis que la valeur des expéditions vers les pays islamiques non arabes était de 6,71 milliards de riyals saoudiens.  

Selon la Gastat, les importations du Royaume ont augmenté de 15% en glissement annuel en septembre, atteignant 69,88 milliards de riyals saoudiens, tandis que l'excédent de la balance commerciale a diminué de 56,9% au cours de la même période.  

La Chine a occupé la première place dans les importations du Royaume, constituant 25,8 pour cent des importations totales en septembre, évaluées à 17,99 milliards de riyals saoudiens.  

En septembre, l'Arabie saoudite a reçu des envois d'une valeur de 5,39 milliards de riyals saoudiens et de 3,45 milliards de riyals saoudiens en provenance des États-Unis et de l'Allemagne, respectivement.  

Le rapport a révélé que le Royaume a traité des expéditions entrantes d'une valeur de 19,65 milliards de riyals saoudiens, soit 28,1 pour cent des importations totales au port du roi Abdelaziz de Dammam en septembre.  

Le port maritime islamique de Djeddah a traité 17,9% de l'ensemble des expéditions entrantes, tandis que l'aéroport international du roi King Khaled a géré 13,1% du total des marchandises entrantes.  

Le secteur non pétrolier de l'Arabie saoudite est un élément clé de son initiative Vision 2030, qui vise à réduire la dépendance à l'égard du pétrole et à diversifier l'économie.  

Des initiatives telles que les mégaprojets, les investissements dans les énergies renouvelables et l'expansion d'industries telles que l'industrie manufacturière, la logistique et le tourisme visent à stimuler la croissance et la création d'emplois.  

Ces efforts renforcent la position commerciale mondiale du Royaume et attirent les investissements étrangers, le secteur non pétrolier jouant un rôle de plus en plus vital dans sa transformation économique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com