LONDRES: Depuis le coup d'État du 1er février, 138 manifestants ont été tués en Birmanie lors de manifestations, a indiqué l'ONU. Le Dr Sasa, envoyé spécial auprès de l’ONU du Parlement birman désormais dissous, a déclaré à Sky News que si les combats se poursuivaient sans une réaction de la communauté internationale, le peuple de son pays sera «obligé de se défendre».
Il a appelé les chefs militaires qui contrôlent désormais le pays à se retirer, à libérer les prisonniers nouvellement détenus, et à veiller au retour de la démocratie. Sans cela, ils risqueraient «l'arrestation ou la mort» des putschistes. Le Dr Sasa les a comparés à Kadhafi, Saddam Hussein et Oussama ben Laden.
L’envoyé spécial du Parlement birman auprès de l’ONU a affirmé que l’Inde, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe et les voisins de la Birmanie devaient travailler ensemble pour faire pression sur les généraux qui ont pris le contrôle de son pays.
«Si nous ne formons pas cette coalition internationale sur la Birmanie le plus rapidement possible, cela entraînera, j'en ai peur, la plus grande guerre civile que nous ayons jamais connue dans le pays», a-t-il ajouté. «Nous n’avons plus besoin de déclarations. Nous n’avons plus besoin de paroles. Nous avons besoin d'actions. Nous demandons donc une action de la communauté internationale.»
«Ce que nous entendons par là, ce sont des sanctions coordonnées, ciblées et plus sévères, sur les plans diplomatique, économique et politique.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com