Washington confirme la saisie de pétrole iranien de 4 tankers destinés au Venezuela

L'ambassadeur iranien au Venezuela, Hojat Soltani, a déclaré sur Twitter que les informations sur la saisie des tankers iraniens constituaient « encore un autre mensonge et une guerre psychologique » de la part des Etats-Unis. (US DEPARTMENT OF JUSTICE/AFP)
L'ambassadeur iranien au Venezuela, Hojat Soltani, a déclaré sur Twitter que les informations sur la saisie des tankers iraniens constituaient « encore un autre mensonge et une guerre psychologique » de la part des Etats-Unis. (US DEPARTMENT OF JUSTICE/AFP)
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Publié le Vendredi 14 août 2020

Washington confirme la saisie de pétrole iranien de 4 tankers destinés au Venezuela

  • « Le gouvernement annonce aujourd'hui avoir effectué cette saisie avec succès et confisqué environ 1,12 million de barils de pétrole »
  • Les sanctions américaines contre le régime du président vénézuélien Nicolas Maduro l'ont obligé à se tourner vers des alliés comme l'Iran

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont confirmé vendredi avoir saisi la cargaison de quatre tankers transportant du pétrole iranien à destination du Venezuela pour le compte des Gardiens de la Révolution que Washington considère comme une organisation terroriste.

Plus d'un million de barils de pétrole a été saisi, ce qui représente la plus grosse saisie américaine de pétrole iranien, a précisé le ministère américain de la Justice dans un communiqué, confirmant des informations publiées par le Wall Street Journal.

Le ministère a affirmé avoir déposé le 2 juillet devant un tribunal fédéral de Washington une plainte et un ordre de saisie pour les cargaisons des pétroliers Bella, Bering, Pandi et Luna, en route vers le Venezuela.

« Le gouvernement annonce aujourd'hui avoir effectué cette saisie avec succès et confisqué environ 1,12 million de barils de pétrole », ajoute le communiqué. « Avec l'aide de partenaires étrangers, cette cargaison saisie est maintenant entre les mains des Etats-Unis ».

Washington semble établir un lien entre cette opération et l'incident en mer d'Oman dénoncé mercredi par l'armée américaine, lorsque les forces iraniennes ont arraisonné un pétrolier battant pavillon du Liberia dans les eaux internationales, utilisant un hélicoptère et deux navires pour en prendre le contrôle.

« Après la mise en oeuvre de l'ordre de saisie américain, la marine iranienne a arraisonné un navire étranger à l'affaire, dans une tentative apparente de récupérer le pétrole confisqué, mais elle n'y est pas parvenue », indique le communiqué du ministère de la Justice, rappelant que le commandement central de l'armée américaine a publié une vidéo de l'incident.

Le ministère américain des Affaires étrangères a notamment aidé à immobiliser les navires, a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la diplomatie américaine Morgan Ortagus.

Les bénéfices que le gouvernement américain entend tirer de la vente du pétrole iranien saisi ira à un fond d'aide aux victimes du terrorisme « au lieu d'aller à ceux qui commettent des actes terroristes, comme les Gardiens de la Révolution », a-t-elle précisé dans un communiqué.

« Les Etats-Unis restent déterminés à poursuivre leur campagne de pression maximum contre le régime iranien et celui de Maduro », a-t-elle conclu.

Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole du monde mais sa production s'est effondrée et le pays manque de carburant. Les sanctions américaines contre le régime du président vénézuélien Nicolas Maduro l'ont obligé à se tourner vers des alliés comme l'Iran qui a envoyé plusieurs pétroliers plus tôt cette année pour pallier cette pénurie.

L'ambassadeur iranien au Venezuela, Hojat Soltani, a déclaré sur Twitter que les informations sur la saisie des tankers iraniens constituaient « encore un autre mensonge et une guerre psychologique » de la part des Etats-Unis.

« Les navires ne sont pas iraniens et ni le propriétaire ni le drapeau n'ont quoi que ce soit à voir avec l'Iran », a tweeté en espagnol Hojat Soltani.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères participe à la réunion du CCG et des pays d'Asie centrale au Koweït

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane. (SPA)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane. (SPA)
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  • La réunion a permis de discuter des moyens de renforcer les relations entre les pays du Golfe et les pays d'Asie centrale
  • Les dirigeants ont abordé la préparation du prochain sommet qui se tiendra dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a participé mercredi à la troisième réunion de dialogue stratégique entre le Conseil de coopération du Golfe et les pays d'Asie centrale.

Cette réunion, organisée par le Koweït, a permis de discuter des moyens de renforcer les relations entre le CCG et les pays d'Asie centrale dans divers domaines et d'intensifier la coordination multilatérale sur les questions d'intérêt commun, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les dirigeants ont abordé la préparation du prochain sommet entre le CCG et les pays d'Asie centrale, qui se tiendra dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan, en mai. L'Arabie saoudite a accueilli le premier sommet CCG-Asie centrale à Djeddah en 2023.

Le prince Sultan ben Saad ben Khalid, ambassadeur saoudien au Koweït, a également assisté à la réunion.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les discussions franco-saoudiennes portent sur l'innovation dans le domaine de la santé

L'événement a permis d'explorer les perspectives de partenariat entre le Royaume et la France dans le domaine de la santé numérique et des technologies médicales avancées.(SPA)
L'événement a permis d'explorer les perspectives de partenariat entre le Royaume et la France dans le domaine de la santé numérique et des technologies médicales avancées.(SPA)
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  • Une délégation ministérielle explore les outils numériques et les partenariats pour transformer le secteur des soins de santé.
  • Au cours de sa visite officielle en France, le ministre saoudien a également tenu des réunions bilatérales de haut niveau à Paris, a rapporté l'agence de presse SPA. 

RIYAD : le ministre saoudien de la Santé, Fahad AlJalajel, a participé à une réunion franco-saoudienne sur les soins de santé, organisée par le Conseil d'affaires franco-saoudien à Paris.

L'événement a permis de renforcer la coopération économique dans des secteurs clés, comme la santé, la biotechnologie et les investissements étrangers et privés, conformément aux objectifs de la Vision 2030, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Il a également exploré les perspectives de partenariat entre le Royaume et la France dans les domaines de la santé numérique et des technologies médicales avancées, dans le but de stimuler les opportunités d'investissements conjoints et de soutenir les ambitions des deux pays d'améliorer leurs secteurs de la santé. 

Dans son discours, le ministre a souligné l'intensité des liens stratégiques unissant le Royaume et la France, notant que ce partenariat solide témoigne d'un engagement commun à faire progresser la santé mondiale et à relever les défis dans ce domaine.

M. AlJalajel a également mis l'accent sur la coopération en matière d'innovation, en particulier dans le domaine des biotechnologies, ainsi que sur la localisation de l'industrie des soins de santé, afin d'améliorer la résilience et la durabilité.

Les deux parties ont conclu l'événement en soulignant l'importance de renforcer les liens économiques et d'élargir la coopération afin de servir les intérêts mutuels et de partager une vision commune de l'avenir.

Au cours de sa visite officielle en France, le ministre saoudien a également tenu des réunions bilatérales de haut niveau à Paris, a rapporté l'agence de presse SPA. 

Il a rencontré Anne-Claire Legendre, conseillère du président français, au palais de l'Élysée, où ils ont discuté du renforcement du partenariat franco-saoudien dans le domaine de la santé, notamment en ce qui concerne le développement des systèmes, l'innovation médicale et l'échange de connaissances.

Il a également rencontré Clara Chappaz, la secrétaire d'État chargée du numérique, afin d'explorer la coopération dans les technologies d'intelligence artificielle et leurs applications dans le domaine de la santé, en mettant l'accent sur l'amélioration de la qualité et de l'efficacité des services.

M. AlJalajel a également rencontré des étudiants saoudiens boursiers à Paris, dont il a loué les résultats académiques et le rôle dans la représentation du Royaume dans les forums scientifiques internationaux.

Il a souligné leur importance pour façonner l'avenir du secteur de la santé grâce à la connaissance et à l'innovation. 

La visite du ministre saoudien comprendra également la signature de plusieurs protocoles d'accord dans les domaines de la santé numérique, de l'industrie pharmaceutique et des services ambulatoires, ainsi que des réunions avec de hauts responsables français pour discuter de futurs partenariats dans le domaine de la santé.

M. AlJalajel est accompagné d'une délégation du ministère de la santé, de l'autorité saoudienne des aliments et des médicaments, de l'autorité saoudienne du Croissant-Rouge, de l'autorité de la santé publique, de l'hôpital virtuel de Seha, du comité ministériel pour la santé dans toutes les politiques et de Health Holding Co. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Un ministre israélien exclut l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza

Des panaches de fumée se dégagent des bombardements israéliens à l'est de la ville de Gaza, depuis Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 14 avril 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
Des panaches de fumée se dégagent des bombardements israéliens à l'est de la ville de Gaza, depuis Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 14 avril 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
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  • Depuis le 2 mars, Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
  • M. Katz, l'un des membres du gouvernement les plus proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a précisé que cette politique était « l'un des principaux leviers de pression empêchant le Hamas d'utiliser » l'aide humanitaire. 

JERUSALEM : « Aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza », a déclaré Israël Katz dans un communiqué, deux jours après l'annonce du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) indiquant que la situation humanitaire à Gaza était « probablement la pire » depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

Depuis le 2 mars, Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

M. Katz, l'un des membres du gouvernement les plus proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a précisé que cette politique était « l'un des principaux leviers de pression empêchant le Hamas d'utiliser » l'aide humanitaire. 

M. Katz a rappelé que son pays souhaitait à terme confier la distribution de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza à des « sociétés civiles ».

Israël accuse le Hamas de détourner l'aide et d'en assurer la distribution depuis des mois, ce que le mouvement islamiste dément.

Les organisations internationales ont évoqué des pillages sans préciser s'ils étaient le fait du Hamas.

« La situation humanitaire est maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a 18 mois », a prévenu lundi OCHA dans un communiqué. 

Le petit territoire où vivent 2,4 millions d'habitants souffre d'une pénurie de nourriture, d'eau, de carburants et d'autres produits de première nécessité, selon l'OCHA.

Différents acteurs humanitaires et membres du personnel soignant de la bande de Gaza ont confirmé à l'AFP faire face à d'importantes pénuries.