PARIS : La présidente ex-LR de l'Ile-de-France, Valérie Pécresse, a défendu un « plan global de démantèlement » des bandes alliant polices municipales armées, drones et vidéoprotection entre les transports et les lycées, dans une interview au Parisien mise en ligne vendredi.
« Il faut renforcer tous les maillons de la chaine d’autorité dans tous les territoires », a affirmé Mme Pécresse selon laquelle il faut « rendre obligatoires » les polices municipales « armées d’armes à feu » dans toutes les villes de plus de 10 000 habitants.
La présidente de la région souhaite aussi « étendre » la vidéoprotection « dans les villes où il y a des phénomènes de bandes, sur les parcours entre les établissements scolaires et les transports », et juge qu' « il faut une loi » pour autoriser l'utilisation de drones « pour alerter en cas de regroupements suspects ».
Se disant « toujours favorable » à un abaissement de la majorité pénale de 18 à 16 ans, la présidente de la région, dont le nom est régulièrement cité pour représenter la droite à la présidentielle de 2022, a souligné que « les jeunes violents ont désormais 13 ou 14 ans. Donc le sujet est largement dépassé ».
En matière de sanction les « conseils des droits et devoirs de famille » devraient selon elle être « obligatoires dans les villes de plus de 10 000 habitants » (contre 50 000 actuellement).
« Je souhaiterais aussi que les aides municipales facultatives (bons vacances, chèques loisir, etc.) soient conditionnées aux réparations par les voyous des dommages qu’ils ont causés », a ajouté la présidente du mouvement Libres !
Appelant enfin à « "augmenter le nombre des centres éducatifs fermés », Mme Pécresse a jugé nécessaire de « généraliser » les travaux d'intérêt général, en proposant « que la région devienne organisatrice de TIG et plus seulement les mairies ».