Art, mode, gastronomie, la France accompagne l'entreprenariat des diasporas

"Aujourd’hui, les Français issus des diasporas attachent une grande importance à l’univers du digital et à toutes les formes innovantes que prend ce dernier", affirme Pedro Novo.
"Aujourd’hui, les Français issus des diasporas attachent une grande importance à l’univers du digital et à toutes les formes innovantes que prend ce dernier", affirme Pedro Novo.
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Publié le Jeudi 11 mars 2021

Art, mode, gastronomie, la France accompagne l'entreprenariat des diasporas

  • La France s’engage à accompagner l’entrepreneuriat des diasporas
  • L'enjeu, tant pour les entreprises françaises en Afrique que pour les entreprises africaines en France, c'est de pouvoir évoluer vers l'émergence de partenariats fructueux et durables, affirme Novo

PARIS : Créé en 2017 par le président de la République, Emmanuel Macron, le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) rassemble des personnalités venues de France et d’Afrique. Il s’engage à développer un lien permanent avec les représentants des diasporas africaines en France œuvrant dans l’entrepreneuriat et le développement de la coopération entre la France et l’Afrique. Le CPA a lancé avec d’autres partenaires (l’Agence française de développement, Bpifrance, Expertise France et Business France), un Tour de France de l’entrepreneuriat des diasporas et de la diversité. L’événement a permis aux participants d’identifier les besoins, les attentes et les enjeux des diasporas africaines en France.

Pedro Novo, directeur exécutif Export à Bpifrance, répond aux questions d’Arab News en français sur les solutions proposées pour accompagner les entrepreneurs français issus de l’immigration. Il revient également sur les dispositifs inédits Meet Africa, Pass Africa, mis en place pour renforcer le lien humain entre la France et l’Afrique, et relate la mise en œuvre d’une dynamique nouvelle dans les relations de partenariats entre la France et l’Afrique.

Quelles solutions ont été proposées lors du Tour de France de l’entrepreneuriat des diasporas et de la diversité pour encourager les Français issus de l'immigration dans l'entrepreneuriat France-Afrique?

Chaque projet d’entrepreneuriat est singulier par sa taille, sa structuration ou encore son fondateur. Néanmoins, «seul on va vite, mais ensemble on va plus loin». C’est dans cette dynamique que s’inscrit l’événement du Conseil présidentiel pour l’Afrique qui permet d’entrevoir des solutions d’accompagnement pour les entrepreneurs français issus de l’immigration. Ces solutions doivent être analysées comme des accélérateurs dans ce qui constitue le terrain de jeu hétéroclite entre la France et l’Afrique.

La table ronde a fait naturellement émerger différents types de solutions proposées par différents partenaires, dont Bpifrance. Plus précisément, sept solutions complémentaires ont été avancées pour encourager l’entrepreneuriat de la diaspora en France et en Afrique. Ces solutions, que nous appelons un «continuum», aux maturités différentes, répondent à deux problématiques principales: l’accès à l’information et le financement.

Le Pass Africa de Bpifrance, par exemple, permet la création d’un parcours unique dédié aux entrepreneurs pour l’Afrique disposant de ce label, pour accélérer leur croissance et la création de la communauté du Pass Africa au sein d’Euroquity, qui offre un service digital de networking et de partenariats dédié. Une autre solution avancée concerne le renforcement du programme Meet Africa qui vise à promouvoir et accompagner la création d’entreprises en Afrique par la diaspora africaine formée en France et en Allemagne. Le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) a également annoncé le développement d’une application web sur son site consacré à l’entrepreneuriat des diasporas.

En ce qui concerne plus spécifiquement Bpifrance, nous mettons en place dans le cadre de notre initiative Entrepreneuriat pour tous un programme de valorisation des diasporas dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Également sur la thématique de l’accompagnement, on peut citer le dispositif Talents en Commun qui encourage la mise à disposition d’experts et de cadres au service d’entrepreneurs ou de projets en lien avec l’Afrique. Enfin, la septième solution est le chèque relance des VIE [Volontariat international en entreprise] pour la mobilité des jeunes en Afrique.

Que sont les dispositifs inédits Pass Africa et Meet Africa? Quels sont leurs objectifs?

Le Pass Africa, crée par Bpifrance en 2021 est un parcours simplifié, dédié aux entrepreneurs pour l’Afrique comprenant trois éléments clés: un accès unique, prioritaire et accéléré aux différents domaines d’expertise de Bpifrance – investissement, accompagnement, financement, assurance, garantie et innovation – , un suivi privilégié et coordonné, avec des contacts réguliers avec nos collaborateurs et enfin une communauté forte et engagée promouvant notamment des opportunités de networking.

Il s’agit d’un dispositif s’appuyant largement sur le réseau national de directions régionales de Bpifrance qui permet ainsi de faciliter des relations de proximité avec une promotion de 20 entrepreneurs ayant un intérêt pour l’Afrique. Quant au dispositif Meet Africa, créé par l’AFD et Expertise Finance, il s’agit d’un programme de trois ans spécifique à six pays:  Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Sénégal et Tunisie.

Enfin, les objectifs de ces deux dispositifs consistent à favoriser la création de richesses et d’emploi notamment via une plate-forme euro-africaine de services accessibles aux diasporas. Ce programme entend également financer des projets et apporter un accompagnement technique sur le développement des entreprises.

Quels sont les secteurs d'activités qui suscitent l'intérêt des Français issus des diasporas?

Sans vouloir dresser une liste exhaustive, on peut aisément dire que les industries créatives, le digital et le développement durable sont les grandes thématiques retenant l’attention de ces Français.

De l’art à la mode en passant par la gastronomie, nombreux sont les projets en lien avec ces secteurs fortement encouragés par les Français issus de la diaspora. Ces derniers apprécient tout particulièrement les diverses manifestations culturelles mettant en avant leur double héritage.

La rapide montée en puissance des technologies de l’information et la communication (TIC) a largement accéléré les flux d’informations. Aujourd’hui, les Français issus des diasporas attachent une grande importance à l’univers du digital et à toutes les formes innovantes que prend ce dernier. Parallèlement, le désir de mettre le développement durable au cœur des modèles économiques est fort. Manifestement, l’écologie, l’éducation et la santé tiennent une place importante au sein des débats.

Impulsée depuis quelques années, la coopération Afrique-France est-elle appelée à se développer dans les prochaines années? Si oui, quels sont les projets et les perspectives d’avenir?

Depuis son élection et le discours de Ouagadougou, le président Emmanuel Macron a défini de nouvelles ambitions pour la France en Afrique. Une évolution basée sur un partenariat ambitieux et renouvelé, en prise avec les nouvelles réalités sociales, environnementales et économiques du continent.

Dans le cadre de ce nouveau partenariat, la participation du secteur privé est essentielle. La dimension économique joue un rôle très important, dans la mesure où elle est efficace pour porter ce changement de paradigme. C'est ce qui guide l'ensemble de la nouvelle stratégie mise en œuvre par les acteurs institutionnels français impliqués, comme c'est le cas pour Bpifrance pour ce qui est du renforcement du partenariat entre entreprises africaines et françaises.  

L'enjeu, tant pour les entreprises françaises en Afrique que pour les entreprises africaines en France, c'est de pouvoir évoluer vers l'émergence de partenariats fructueux et durables. Le désir d’un destin commun est fort, il nous faut réunir les conditions et les moyens pour qu’il puisse se réaliser.

Plus concrètement, comment se traduit cette volonté de fructifier cette coopération?

Pour avancer en ce sens, nous déployons une ingénierie pour réunir les entrepreneurs des deux continents autour de projets communs et des priorités des entrepreneurs africains. Cette capacité à coopérer s’illustre notamment dans l’Afrique de l’Ouest francophone, culturellement plus proche, mais aussi en Afrique de l’Est et Centrale.

Cependant, être capable de faire la mise en relation, c’est déjà formidable, mais cela ne suffit pas. Il faut également du carburant financier pour permettre que les entreprises africaines et françaises se projettent dans des ambitions d’investissement significatives. C’est notre ambition à Bpifrance.

Pour cela, nous disposons de nombreux outils que nous comptons rendre plus visibles, plus simples, plus digitaux, donc plus rapides dans l’exécution, notamment sur les sujets du financement international.

Bpifrance est aujourd’hui la banque française du commerce extérieur 4.0, mais aussi la Banque française des entrepreneurs pour l’Afrique. Notre objectif est de mettre le continent à la portée de nos entreprises et symétriquement, de placer les entreprises africaines en capacité de coopérer plus avec des entreprises françaises. Ce sont les racines d’un nouveau récit entrepreneurial entre l’Afrique et la France. Il se passe quelque chose, il faut saisir ce momentum.


Droits de douane: une «pause fragile», l'UE doit continuer à «mobiliser tous les leviers disponibles» affirme Macron 

Emmanuel Macron a donc rappelé que l'objectif de la Commission européenne était "simple: négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie", car cette pause de trois mois représente "90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au delà". (AFP)
Emmanuel Macron a donc rappelé que l'objectif de la Commission européenne était "simple: négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie", car cette pause de trois mois représente "90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au delà". (AFP)
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  • "Avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l'Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires", a-t-il déclaré après l'annonce de Donald Trump mercredi d'une pause dans la hausse de droits de douanes
  • Il a notamment alerté sur la nécessité pour l'Union européenne de se protéger "des flux de pays tiers", en particulier la Chine, qui reste taxée au maximum, et dont l'afflux de produits pourrait "déséquilibrer notre marché"

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi que le rabaissement des droits de douane américains à 10% étaient "une pause fragile" et estimé que l'Europe devait continuer de "mobiliser tous les leviers disponibles pour se protéger", dans un message posté sur X.

"Avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l'Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires", a-t-il déclaré après l'annonce surprise de Donald Trump mercredi d'une pause dans la hausse de droits de douane, limitée à 25% pour l'acier, l'aluminium, les automobiles, et 10% pour les autres produits.

Il a notamment alerté sur la nécessité pour l'Union européenne de se protéger "des flux de pays tiers", en particulier la Chine, qui reste taxée au maximum, et dont l'afflux de produits pourrait "déséquilibrer notre marché".

Emmanuel Macron a donc rappelé que l'objectif de la Commission européenne était "simple: négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie", car cette pause de trois mois représente "90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au delà".

"Nous avons raison de nous battre, ce sont des emplois et la vie de nos territoires qui sont ici en jeu", a encore insisté le président français.

Son Premier ministre François Bayrou devait se rendre vendredi matin à la foire aux fromages et aux vins de Coulommiers (Seine-et-Marne) pour précisément apporter son soutien à des filières susceptibles d'être impactées par des droits de douane.


La Bourse de Paris célèbre la suspension des droits de douane de Trump

a Bourse de Paris s'envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine. (AFP)
a Bourse de Paris s'envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine. (AFP)
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  • Vers 10H30 heure de Paris (08H30 GMT), l'indice vedette CAC 40, s'envolait (+5,36%), s'établissant à 7.230,69 points, soit un bond de 367,67 points. Depuis le 1er avril, il cède toutefois plus de 2%
  • A Francfort, le Dax décollait de 6,28%, Londres de 4,55%, Milan de 6,96% et la Bourse suisse de 5,27%

PARIS: La Bourse de Paris s'envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine.

Vers 10H30 heure de Paris (08H30 GMT), l'indice vedette CAC 40, s'envolait (+5,36%), s'établissant à 7.230,69 points, soit un bond de 367,67 points. Depuis le 1er avril, il cède toutefois plus de 2%.

A Francfort, le Dax décollait de 6,28%, Londres de 4,55%, Milan de 6,96% et la Bourse suisse de 5,27%.

Donald Trump a annoncé mercredi dans une spectaculaire volte-face qu'il allait ramener provisoirement à 10% les droits de douane imposés à la plupart des pays, si ces derniers n'ont pas riposté, à l'exception notable de la Chine.

"Les investisseurs espèrent que cette trêve de 90 jours donnera aux pays le temps de renégocier, de réorganiser les chaînes d'approvisionnement et d'atténuer le choc" des droits de douane, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

"C’est fondamentalement positif - que les droits de douane soient finalement appliqués ou non", poursuit-elle, "mais il ne faut pas encore sabrer le champagne".

Face à la Chine, les Etats-Unis s'enfoncent dans une guerre commerciale qui enfle de plus en plus. Donald Trump a annoncé mercredi durcir les surtaxes visant Pékin en raison d'un supposé "manque de respect", les portant à un niveau vertigineux de 125%, contre 104% auparavant.

Les incertitudes devraient ainsi "persister", même si le rebond actuel "repose sur des bases solides", affirme Mme Ozkardeskaya.

Les bancaires au beau fixe

Très attaquées lors de la débâcle boursière des derniers jours, les valeurs bancaires caracolent désormais en tête avec le retour de l'appétit des investisseurs pour le risque.

Elles sont aussi portées par la stabilisation des taux d'emprunts longs des Etats après une flambée massive, un phénomène favorable à leurs marges.

Société Générale s'envolait de 9,14% à 37,50 euros, BNP Paribas décollait de 9,60% à 69,90 euros et Crédit agricole de 5,18% à 15,75 euros vers 10H30 heure de Paris.

L'industrie surfe sur la vague

La suspension des droits de douane de Donald Trump a aussi apporté un soulagement immédiat aux valeurs industrielles, l'aéronautique en tête, un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis étant lié au secteur.

Airbus flambait ainsi de 7,57% à 143,58 euros, Dassault Aviation gagnait 3,69% à 292,60 euros.

Les entreprises de matériaux de constructions profitent aussi de la dynamique, avec ArcelorMittal qui s'envolait de 7,99% à 23,65 euros, et Saint-Gobain de 9,48% à 83,82 euros.

 


Arabie saoudite: croissance de 89% des installations touristiques autorisées

Le palais de Salwa à Turaif, site du patrimoine mondial de l'Unesco, illuminé la nuit, à Diriyah, en Arabie saoudite. (Shutterstock)
Le palais de Salwa à Turaif, site du patrimoine mondial de l'Unesco, illuminé la nuit, à Diriyah, en Arabie saoudite. (Shutterstock)
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  • Le porte-parole officiel du ministère du Tourisme, Mohammed Al-Rasasimah, a qualifié cette augmentation de «remarquable»
  •  Il ajoute que cette expansion s'inscrit dans le cadre d'un essor significatif du secteur touristique du Royaume

RIYAD: Le secteur du tourisme en Arabie saoudite a connu une croissance significative en 2024, le nombre d'établissements d'accueil autorisés ayant augmenté de 89% pour atteindre 4 425 dans les différentes régions du Royaume.

Dans un message publié sur X, le porte-parole officiel du ministère du Tourisme, Mohammed Al-Rasasimah, a qualifié cette augmentation de «remarquable», ajoutant qu'elle reflétait les efforts déployés «pour soutenir la croissance du secteur et renforcer son attractivité en matière d'investissement».

Il ajoute que cette expansion s'inscrit dans le cadre d'un essor significatif du secteur touristique du Royaume, stimulé par un afflux de voyageurs et par l'engagement du ministère à favoriser un environnement d'accueil de classe mondiale.

Le ministère a indiqué en mars que le nombre d'établissements hôteliers agréés à La Mecque atteindrait 1 030 à la fin de 2024, soit une augmentation de 80% par rapport à l'année précédente.

Cette augmentation place la province en tête du Royaume pour le plus grand nombre d'installations et de chambres autorisées, soulignant l'engagement de la région à améliorer l'expérience des visiteurs, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Cette mesure renforce également l'engagement du ministère à protéger les droits des visiteurs et des pèlerins de la Omra qui utilisent les services d'accueil à La Mecque, dans le cadre de ses efforts continus pour améliorer la qualité des services.

«Les équipes d'inspection du ministère effectuent des visites de contrôle et d'inspection régulières tout au long de l'année pour s'assurer que tous les établissements respectent les exigences en matière de licence, détecter les violations et imposer des amendes en vertu de la loi sur le tourisme et de la réglementation des établissements d'hébergement touristique», a déclaré SPA.

Le secteur de l'hôtellerie en Arabie saoudite se développe au-delà de La Mecque. À la fin du troisième trimestre 2024, le nombre total d'établissements d'accueil autorisés dans le Royaume dépassait 3 950, soit une augmentation de 99% par rapport au troisième trimestre 2023. Le nombre de chambres autorisées a atteint 443 000, soit un bond de 107% par rapport aux 214 000 chambres enregistrées un an plus tôt.

Selon CoStar, un fournisseur mondial de données immobilières, La Mecque et Médine auront respectivement 17 646 et 20 079 chambres à divers stades de développement en 2025.

Cela intervient alors que l'Arabie saoudite a enregistré 30 millions de touristes entrants en 2024, contre 27,4 millions en 2023, selon les données du gouvernement. Le Royaume vise à attirer 150 millions de visiteurs par an d'ici à 2030 et prévoit d'augmenter la contribution du secteur du tourisme au produit intérieur brut de 6 à 10%.

L'expansion dynamique de l'Arabie saoudite dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme souligne son ambition de se positionner en tant que plaque tournante mondiale du voyage, en s'adressant aux visiteurs religieux et aux touristes de loisir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com