Le Département d’État américain célèbre aujourd’hui les « femmes de courage »

1-	Zarifa Ghafari, d'Afghanistan, prend la parole lors de la 14e cérémonie annuelle de remise des prix International Women of Courage (IWOC) au département d'État de Washington, DC, le 4 mars 2020. (Mandel Ngan/AFP)
1- Zarifa Ghafari, d'Afghanistan, prend la parole lors de la 14e cérémonie annuelle de remise des prix International Women of Courage (IWOC) au département d'État de Washington, DC, le 4 mars 2020. (Mandel Ngan/AFP)
2-	Susanna Liew, épouse du pasteur chrétien malaisien enlevé Raymond Koh, montre le prix international 2020 des femmes de courage qui lui a été envoyé à sa résidence à Kuala Lumpur. Elle ne sait toujours pas si son mari est vivant ou mort, mais ne compte pas abandonner le combat pour le retrouver. (Mohd Rasfan / AFP)
2- Susanna Liew, épouse du pasteur chrétien malaisien enlevé Raymond Koh, montre le prix international 2020 des femmes de courage qui lui a été envoyé à sa résidence à Kuala Lumpur. Elle ne sait toujours pas si son mari est vivant ou mort, mais ne compte pas abandonner le combat pour le retrouver. (Mohd Rasfan / AFP)
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Publié le Lundi 08 mars 2021

Le Département d’État américain célèbre aujourd’hui les « femmes de courage »

  • La 15e édition du Prix IWOC du secrétaire d’État récompense les femmes qui ont fait preuve d’un courage et d’un leadership exceptionnels au service de la paix, de la justice, des droits de l’homme, de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation
  • Un prix d’honneur sera également conféré à cette occasion à sept femmes leaders et militantes d’Afghanistan qui ont été assassinées pour leur dévouement à la cause de l’amélioration de la vie de leurs compatriotes

WASHINGTON : Le secrétaire d’État Antony J. Blinken accueille aujourd’hui une cérémonie de remise de prix virtuelle au cours de laquelle la première dame, Dr. Jill Biden, prononcera une allocution spéciale.

Le lundi 8 mars, à 10h00, le secrétaire d’État Antony J. Blinken accueillera la cérémonie virtuelle annuelle des prix internationaux du courage féminin (International Women of Courage Awards ou IWOC) pour honorer un groupe de femmes extraordinaires du monde entier. Un prix d’honneur sera également conféré à cette occasion à sept femmes leaders et militantes d’Afghanistan qui ont été assassinées pour leur dévouement à la cause de l’amélioration de la vie de leurs compatriotes. La première dame des États-Unis, Dr Jill Biden prononcera une allocution pour rendre hommage aux réalisations courageuses de ces femmes.

Par prudence et dans un souci de sécurité et de distanciation sociale, la cérémonie sera uniquement couverte par un nombre limité de représentant de la presse et diffusée en direct sur www.state.gov.

En sa 15e année, le Prix IWOC du secrétaire d’État récompense une fois de plus les femmes du monde entier qui ont fait preuve d’un courage et d’un leadership exceptionnels au service de la promotion de la paix, de la justice, des droits de l’homme, de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes – souvent au prix de grands risques et sacrifices personnels. Depuis la création de ce prix en mars 2007, le département d’État a récompensé plus de 155 lauréates de plus de 75 pays. Les missions diplomatiques américaines à l’étranger nomment une femme de courage de leurs pays d’accueil respectifs, et les finalistes sont sélectionnées et approuvées par les hauts fonctionnaires du département d’État. Après la cérémonie virtuelle de remise des prix IWOC, les lauréates participeront à un échange virtuel du programme International Visitor Leadership Programme (IVLP) et seront mises en contact avec leurs homologues américains. Les lauréates de 2021 sont :

Cameroun – Maximilienne C. Ngo Mbe

Maximilienne C. Ngo Mbe a fait preuve d’un leadership, d’un courage et d’une persévérance extraordinaires face à l’adversité dans son action en faveur de la promotion des droits humains au Cameroun et en Afrique centrale. Elle a porté les préoccupations des acteurs de la société civile, sacrifiant souvent sa sécurité personnelle, dans la lutte pour une solution pacifique à la crise anglophone au Cameroun. Elle a appelé à mettre fin aux violations des droits humains perpétrées par les séparatistes et les forces de sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et par les forces de sécurité dans l’Extrême-Nord. Maximilienne a également exprimé son opposition aux contraintes accrues imposées à la société civile, aux journalistes et à l’opposition politique par le gouvernement du Cameroun. Son engagement en faveur des droits humains a été inébranlable malgré les intimidations, les menaces et les agressions dont elle a fait l’objet.

République démocratique du Congo – Julienne Lusenge

Depuis 1978, Julienne Lusenge est la principale militante en république démocratique du Congo (RDC) qui lutte contre la violence basée sur le genre et en faveur de la promotion des droits des femmes et des filles dans les situations de conflit. En 2000, elle a créé Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral, la principale organisation congolaise au service des droits des femmes et des filles contre l’impunité de la violence sexiste. Le témoignage véhément de Julienne a contribué à l’adoption d’accords internationaux tels que la résolution 1820 de l’ONU, qui reconnait la violence sexuelle comme arme de guerre. Julienne a touché la vie de millions de femmes de toute la RDC, et attiré l’attention de la communauté internationale pour susciter une prise de conscience et de mesures face à l’ampleur de la violence sexuelle qui ébranle les communautés en RDC.

En plus des prix individuels IWOC qui seront remis aujourd’hui, 8 mars, le secrétaire Blinken remettra également un prix d’honneur IWOC à un groupe de sept femmes afghanes assassinées en 2020 alors qu’elles servaient leurs communautés à un moment charnière de l’histoire de l’Afghanistan. Ces meurtres tragiques mettent en lumière une tendance alarmante caractérisée par des attaques de plus en plus fréquentes à l’encontre de femmes en Afghanistan, et les États-Unis condamnent ces actes de violence.

•  Fatema Natasha Khalil, une fonctionnaire de la Commission afghane indépendante des droits de l’homme qui a été tuée en juin 2020 avec son chauffeur par un engin piégé à Kaboul, alors qu’elle se rendait à son bureau.

•  La générale Sharmila Frough, responsable de la division du genre à la Direction nationale de la sécurité (NDS), était l’une des femmes de la NDS dont l’ancienneté dans les services était la plus importante, puisqu’elle avait assumé la direction de la division anti-enlèvement et secrètement travaillé dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels. La générale Frough a été assassinée dans l’explosion d’un EEI visant son véhicule en mars 2020 à Kaboul.

•  Maryam Noorzad, une sage-femme qui a travaillé dans des régions éloignées des provinces de Wardak et de Bamyan avant de travailler pour l’hôpital PD 13 de Médecins sans frontières à Kaboul. Le 12 mai 2020, trois hommes armés ont attaqué la maternité de l’hôpital, mais Maryam a refusé de quitter sa patiente qui était en train d’accoucher. Maryam, sa patiente et le nouveau-né ont été tués dans la salle d’accouchement.

•  Fatima Rajabi, une policière de 23 ans originaire de la province de Ghazni et membre de la division anti-stupéfiants. Elle se rendait à son village natal du district de Jaghori dans un minibus civil en juillet 2020 lorsque les talibans ont arrêté le véhicule et l’ont faite prisonnière. Deux semaines plus tard, les talibans l’ont tuée et ont envoyé sa dépouille, qui présentait des blessures par balle et des indications de torture, à sa famille.

•  Freshta, fille d’Amir Mohamed, une gardienne de prison de 35 ans au bureau de l’administration pénitentiaire. Elle marchait de sa résidence dans la ville de Kandahar vers un taxi sur le chemin du travail lorsqu’elle a été assassinée par un homme armé inconnu le 25 octobre 2020.

•  Malalai Maiwand, une journaliste à la radio et télévision Enikas, a été abattue avec son chauffeur par un homme armé le 10 décembre 2020, lors d’une attaque contre son véhicule à Jalalabad. Malalai n’était pas la première de sa famille à être ciblée. Cinq ans plus tôt, sa mère, une militante, avait également été tuée par des inconnus armés.

•  Freshta Kohistani, une militante des droits des femmes et de la démocratie de 29 ans, a été assassinée par des inconnus armés près de son domicile dans la province de Kapsia le 24 décembre 2020. Kohistani organisait régulièrement des événements en faveur de la défense des droits des femmes en Afghanistan et se servait des médias sociaux comme de plate-forme pour diffuser ses messages


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.