Libérée, Zaghari-Ratcliffe de nouveau convoquée par la justice iranienne

L'Iran a libéré l’anglo-iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe qui travaille dans l’humanitaire, de l'assignation à résidence à la fin de sa peine de cinq ans de prison, mais elle a de nouveau été convoquée au tribunal pour une autre accusation (Fichier / AFP)
L'Iran a libéré l’anglo-iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe qui travaille dans l’humanitaire, de l'assignation à résidence à la fin de sa peine de cinq ans de prison, mais elle a de nouveau été convoquée au tribunal pour une autre accusation (Fichier / AFP)
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Publié le Dimanche 07 mars 2021

Libérée, Zaghari-Ratcliffe de nouveau convoquée par la justice iranienne

  • Zaghari-Ratcliffe a passé la dernière année de sa peine en résidence surveillée avec un bracelet électronique au pied
  • Kermani a déclaré qu'une audience pour une deuxième affaire Zaghari-Ratcliffe était prévue le 14 mars

DUBAI: L'Iran a libéré l’ Anglo-iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe, travaillant dans l’humanitaire, de l'assignation à résidence à la fin de sa peine de cinq ans de prison, mais elle est de nouveau convoquée devant le tribunal pour une autre accusation, déclare dimanche son avocat.  

Mme Zaghari-Ratcliffe, chef de projet à la Fondation Thomson Reuters, a été arrêtée dans un aéroport de Téhéran en avril 2016, puis reconnue coupable de conspiration pour renverser l'establishment religieux.  

Mme Zaghari-Ratcliffe, qui a purgé la majeure partie de sa peine à la prison d'Evin à Téhéran, a été libérée en mars dernier pendant la pandémie de coronavirus et maintenue en résidence surveillée, mais ses mouvements étaient limités et elle n'a pas été autorisée à quitter le pays.  

Dimanche, les autorités ont retiré son bracelet à la cheville.  

« Elle a été graciée par le chef suprême de l'Iran l'année dernière, mais a passé la dernière année de sa peine en résidence surveillée avec un bracelet électronique attaché aux pieds. Maintenant, elle en est débarrassée », déclare son avocat Hojjat Kermani à un site Web iranien. « Elle a été libérée. »  

La justice iranienne n'était pas joignable pour commenter cette libération. Sa famille et la fondation, un organisme de bienfaisance qui opère indépendamment de la société de médias Thomson Reuters et de sa filiale d'information Reuters, nient cette accusation.  

M. Kermani a déclaré qu'une audience pour la deuxième accusation de Zaghari-Ratcliffe était prévue le 14 mars.  

« Dans cette affaire, elle est accusée de propagande contre le système de la République islamique pour avoir participé à un rassemblement devant l'ambassade d'Iran à Londres en 2009 et avoir accordé une interview à la chaîne de télévision BBC Persian en même temps », déclare Kermani.  

Il dit avoir espoir que « cette affaire soit close à ce stade, compte tenu de l'enquête précédente ».  

LES GRANDES DATES DE L'AFFAIRE NAZANIN ZAGHARI-RATCLIFFE

Arrestation à l'aéroport  

Le 3 avril 2016, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une employée irano-britannique de la Fondation Thomson Reuters, est arrêtée avec sa fille Gabriella, alors âgée de 22 mois, à l'aéroport de Téhéran. Elle venait de rendre visite à sa famille pour le nouvel an iranien. 

La fillette, dont le passeport britannique est confisqué, est confiée à ses grands-parents maternels. 

Incarcérée à la prison d'Evin à Téhéran, la cheffe de projet, âgée alors de 37 ans, est accusée en juin par les autorités d'avoir voulu « renverser en douceur le régime » avec « le soutien de services d'espionnage » étrangers. 

Condamnée à 5 ans de prison 

Le 9 septembre 2016, la jeune femme est condamnée à cinq ans de prison pour avoir participé au « mouvement de sédition » en Iran en 2009, selon un responsable judiciaire iranien. La peine est confirmée en appel en avril 2017. 

En novembre 2017, Boris Johnson, alors à la tête de la diplomatie britannique, commet un impair en déclarant devant une commission parlementaire que Nazanin Zaghari-Ratcliffe formait des journalistes en Iran, alimentant les accusations de Téhéran. Un mois plus tard, à l'occasion d'une visite en Iran, Boris Johnson tente de pousser à sa libération. 

Le 7 mars 2019, Londres accorde sa protection diplomatique à Mme Zaghari-Ratcliffe, jugeant les conditions de sa détention non conformes au »droit international ». 

En avril, les autorités iraniennes proposent de remettre en liberté la ressortissante irano-britannique contre l'abandon par les Etats-Unis d'accusations contre une Iranienne prisonnière en Australie. Londres balaie l'offre de Téhéran. 

Grève de la faim et psychiatrie  

En juin 2019, la jeune femme mène une grève de la faim durant deux semaines. En juillet, elle est transférée dans l'unité psychiatrique d'un hôpital où elle passe plusieurs jours. 

En octobre, la petite Gabriella retourne chez son père à Londres pour y être scolarisée. 

Richard Ratcliffe, qui se bat depuis des années pour la libération de sa femme, a affirmé à plusieurs reprises qu'elle est l'« otage » d'un sinistre jeu politique portant sur une vieille dette contractée par le Royaume-Uni dans le cadre d'un contrat d'armement. 

En résidence surveillée 

En mars 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, elle obtient une permission de sortie temporaire et est placée en résidence surveillée chez ses parents. 

Le 8 septembre, un nouvel acte d'accusation lui est notifié pour diffusion de propagande contre le régime. Elle est présentée devant le juge le 2 novembre et son procès est ajourné sans date de reprise. 

Arrivée au bout de sa peine le 7 mars 2021, Nazanin Zaghari-Ratcliffe est libérée de son bracelet électronique mais elle est convoquée le 14 par la justice. 

Le mari de Mme Zaghari-Ratcliffe a déclaré dimanche à Sky News qu'elle était « heureuse » que son bracelet à la cheville ait été retirée, mais que les nouvelles en provenance d'Iran étaient « mitigées » en raison de la convocation au tribunal.  

« Richard Ratcliffe dit que Nazanin est » heureuse « que le bracelet électronique soit désactivé #nazanin », déclare la journaliste de Sky News Lisa Holland sur Twitter. « Richard Ratcliffe m'a dit que les nouvelles d’aujourd’hui étaient » mitigées. « Le bracelet a été enlevé mais Nazanin doit à nouveau comparaître devant le tribunal dimanche prochain dans une deuxième affaire. »   

 M.Ratcliffe n'a pas donné suite à une demande de commentaire.  

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, s'est félicité du retrait du bracelet de Mme Zaghari-Ratcliffe, mais a déclaré que l'Iran continuait de la soumettre, ainsi que sa famille, à une « épreuve cruelle et intolérable ».  

« Elle doit être définitivement libérée afin de pouvoir rentrer dans sa famille au Royaume-Uni. Nous avons informé les autorités iraniennes dans les termes les plus sévères que son maintien en détention est inacceptable », déclare M. Raab dans un communiqué.  

Son avocat a indiqué à la télévision d'État iranienne qu'il n'avait aucune information sur son interdiction de voyager.  

La députée britannique Tulip Siddiq a déclaré qu'elle avait parlé à la famille de Mme Zaghari-Ratcliffe et que sa première visite serait à sa grand-mère.  

Les détentions de dizaines de binationaux et d'étrangers ont compliqué les relations entre Téhéran et plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, toutes signataires de l'accord nucléaire de Téhéran de 2015 avec six puissances.  

La libération intervient alors que l'Iran et les États-Unis tentent de relancer l'accord, dont l'ancien président américain s’est retiré en 2018 réimposant des sanctions contre l'Iran. Téhéran a riposté en ne respectant pas totalement les termes de l’accord.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Pour l'Iran, le mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu signifie «la mort politique» d'Israël

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  • Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue"
  • Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant

TEHERAN: Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens a estimé vendredi que les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense signifiaient la "mort politique" d'Israël.

"Cela signifie la fin et la mort politique du régime sioniste, un régime qui vit aujourd'hui dans un isolement politique absolu dans le monde et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d'autres pays", a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.

Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue" et de "grande victoire pour les mouvements de résistance palestinien et libanais", respectivement le Hamas et le Hezbollah, tous deux soutenus par la République islamique.

Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024".

La CPI a aussi émis un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, pour les mêmes chefs, "sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", jour de l'attaque sans précédent du Hamas en Israel, qui a déclenché la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L'Iran fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis l'instauration de la République islamique en 1979, et ne reconnaît pas l'Etat d'Israël.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de M. Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.