M’jid El Guerrab, député Agir Ensemble: «La France, une multitude de cultures»

Le député du groupe Agir Ensemble M'jid El Guerrab s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris. (AFP)
Le député du groupe Agir Ensemble M'jid El Guerrab s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris. (AFP)
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Publié le Jeudi 25 février 2021

M’jid El Guerrab, député Agir Ensemble: «La France, une multitude de cultures»

  • Il faut rappeler que le projet porté par le président de la République lors de son discours aux Mureaux portait sur la volonté de protéger les Français de l’islamisme radical
  • Dans une société multiculturelle comme la nôtre, il est crucial de porter un projet commun qui puisse unir toutes les communautés

PARIS : Interview de M’jid El Guerrab, député Agir Ensemble de la 9e circonscription des Français établis hors de France et membre de la commission des affaires étrangères.

Peut-on considérer, si l’on fait exception de la séance consacrée aux amendements proposés par les Républicains sur le port du voile, que les débats autour du texte de loi «renforçant les principes de la République» se déroulent dans un climat apaisé?

Nous sortons d’un marathon qui a duré un mois avec l’examen du texte de loi par la commission spéciale, ainsi que dans l’hémicycle en séance publique, soit plus de cent soixante heures de débat, week-end compris. On s’est beaucoup focalisé sur la question du voile qui, rappelons-le, a été introduit par l’opposition, alors que, dans l’ensemble, les échanges, s’ils ont pu être vifs, sont restés cordiaux. La forte médiatisation du texte en amont de son examen et les nombreux commentaires, parfois contradictoires, sur le sujet, ont pu troubler le message porté.

Les députés sont chargés de débattre le texte de loi sur le respect des principes de la République; or on assiste à un énième débat sur le voile. Cette situation ne reflète-t-elle pas la difficulté qu’ont certains politiques à considérer que l’islam, deuxième religion de France, occupe dans la société française une place légitime?

Il faut rappeler que le projet porté par le président de la République lors de son discours aux Mureaux portait sur la volonté de protéger les Français de l’islamisme radical, sans stigmatiser le culte musulman. Mais il existe sûrement en France, et probablement un peu partout en Europe, une méconnaissance de l’islam, qui est trop souvent l’objet de fantasmes. Ce texte a aussi pour but de replacer la laïcité, valeur française encore trop souvent incomprise en Occident même, au centre du débat politique.

Néanmoins, l’affirmation des principes républicains ne peut se faire qu’avec l’assentiment de la population française, et il n’est pas concevable qu’un projet aussi fondamental puisse être mené en étant perçu comme hostile à la deuxième communauté de croyants en France. Nous avons ainsi proposé des amendements sur ce texte.

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, affirme que ce projet de loi ne permet pas de lutter contre l’idéologie islamiste. Qu’en pensez-vous?

Marine Le Pen porte un projet mortifère pour la cohésion nationale française. Depuis 2012, les attaques terroristes ont causé en France la mort de deux cent soixante-dix personnes. Si ce chiffre peut paraître faible en comparaison avec d’autres pays, il est le plus élevé d’Europe. La société française demeure marquée par ces événements tragiques, mais elle est résiliente et courageuse, et je voudrais la saluer pour cela. Néanmoins, il en découle une demande légitime de protection.

Rappelons toutefois que les premières victimes du terrorisme sont les musulmans eux-mêmes, qui en payent un lourd tribut. Par ailleurs, la percée populiste et la banalisation de l’islamophobie constituent un terrain tout aussi fertile pour une autre forme de radicalité: l’extrême-droite. Protéger les Français de ces idéologies mortifères revient à protéger les musulmans de France.

Dans une société multiculturelle comme la nôtre, il est crucial de porter un projet commun qui puisse unir toutes les communautés, et le gouvernement doit en demeurer le garant. La vision du président n’a jamais été celle d’un pays qui se ferme aux musulmans.

L’Assemblée a voté le délit de séparatisme dans le but de pénaliser la pression communautariste. Cela est-il suffisant pour contrer les pressions qui sont parfois exercées sur les agents du service public, tous secteurs confondus?

Les pressions exercées sur les agents du service public représentent un problème qu’il convient de regarder en face, sans pour autant céder à un excès de zèle. Ces dispositions ont pour but de pénaliser la pression communautariste. Il s’agit de donner un signal fort afin de protéger les agents.

Les Français de culture musulmane peuvent se sentir offensés par un débat récurrent sur l’islam, alors que, dans de nombreux pays occidentaux, les musulmans vivent leur religion de façon plus paisible. Ce nouveau dispositif permettra-t-il enfin de dissiper l’amalgame entre l’islamisme et les musulmans ou les citoyens de culture musulmane de France?

C’est la raison pour laquelle le président de la République a souhaité l’écriture d’une charte des principes de l’islam de France. Ce texte dénonce l’instrumentalisation politique de l’islam, proscrit l’ingérence d’États étrangers dans le culte en France et réaffirme la compatibilité de la foi musulmane avec la République. La distinction entre les musulmans de France et les islamistes, qui ne représentent d’ailleurs qu’une infime minorité, est fondamentale. La méconnaissance du culte musulman demeure la principale difficulté en France et ailleurs en Occident.

Dans le même temps, le gouvernement annonce un plan de 12 milliards d’euros pour les banlieues. S’agit-il de moyens suffisants pour mettre en œuvre le programme relatif à l’égalité des chances?

Le projet de loi confortant les principes de la République constitue le point d’orgue d’une séquence régalienne. L’égalité des chances, un projet cher au président, va permettre un rééquilibrage vers la gauche.

Parmi les projets évoqués figurent la création de nouvelles places dans des classes préparatoires intégrées, accessibles sur des critères sociaux et territoriaux, une voie d’accès dédiée dans les concours de la haute fonction publique – ceux de l’ENA (École nationale d’administration), notamment – et le développement du tutorat et du dispositif «cordées de la réussite», qui visent à d’attirer davantage de candidats vers le service public. La diversité dans la fonction publique est l’une des composantes de l’agenda en faveur de l’égalité des chances.

La double culture peut être considérée par certains courants politiques comme un handicap pour vivre en harmonie et respecter les lois de la République. Cela ne traduit-il pas un problème social plus profond au sein de la société française?

En France, contrairement à d’autres pays, c’est l’État qui a constitué la nation, et non l’inverse. Dès le début de son existence, la France est le fruit d’un brassage de cultures que l’État a dû intégrer pour faire société. L’identité française est plurielle, il n’existe donc pas une identité française mais des identités françaises. Les Français sont fiers de leur culture et du projet universaliste que porte celle-ci.

Je pense que le principal point de tension se situe autour de la laïcité. Il s’agit d’un régime juridique fondé sur la liberté de culte; ni plus, ni moins. Les tenants d’une laïcité dirigée contre les musulmans contribuent à hystériser le débat au détriment de la cohésion nationale. Les musulmans n’ont aucune raison d’être offensés par un régime qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire. À condition de ne pas brandir cette valeur contre le culte musulman, comme le fait la droite et l’extrême-droite, qui ne rendent pas service au pays.

Les Français de culture musulmane ont pourtant contribué à libérer la France de l’Occupation et ils se sont également investis dans la reconstruction économique du pays. Est-ce que cela ne constitue pas une adhésion de leur part aux principes républicains, sans qu’ils aient pour autant à renier leur culture ni leur histoire?

Nous ne doutons pas un seul instant de l’adhésion des Français de culture musulmane à nos valeurs. En plus d’avoir participé aux deux guerres mondiales, à la Libération, nos compatriotes musulmans ont également contribué au redressement économique d’après-guerre, et nous devons leur en être reconnaissants. Être le fruit d’une double culture est une chance inouïe qu’il faut célébrer, car c’est aussi cela, la France: une multitude de cultures.

 


France: une galerie du Louvre fermée au public en raison d'une «fragilité» de l'édifice

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
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  • Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde
  • A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi

PARIS: Une des galeries du musée du Louvre à Paris sera fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d'une des ailes du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre.

Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde. Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi. Et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations" afin de déterminer les causes de la fragilité identifiée.

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce casse spectaculaire, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Des travaux initialement estimés à quelque 800 millions d'euros, et revus à la hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui a évoqué au moins 1,15 milliard d'euros.


Grenoble: l'adolescent blessé par balles toujours dans le coma

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
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  • Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012
  • L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet

GRENOBLE: L'adolescent atteint dimanche par trois balles près d'un point de vente de drogue à Grenoble est toujours dans le coma avec un pronostic vital engagé et ses agresseurs en fuite, a indiqué lundi le parquet.

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué.

Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012.

L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet.

Le drame s'est déroulé dimanche vers 3H00 du matin près d'un point de vente de drogue du quartier Chorier-Berriat, dans l'ouest de la capitale iséroise. Neuf étuis de balles de 9 mm avaient été retrouvés sur place. "Le ou les auteurs des tirs n'ont pas été interpellés à cette heure", précise le communiqué.

Le mineur faisait l'objet d'une convocation devant le tribunal pour enfants de Grenoble le 10 décembre 2025, après avoir été contrôlé en possession de cannabis et de cocaïne sur un point de deal connu, situé près du lieu où il a été blessé dimanche, selon la même source.

Il avait à plusieurs reprises fugué du foyer où il était hébergé, a-t-on ajouté.

Un homme se présentant comme son grand frère, également connu de la police sous plusieurs alias, s'est présenté à l'hôpital où il a été transporté, indique également le parquet.


Macron reçoit Zelensky en vue d'un accord d'armement «historique» pour défendre le ciel ukrainien

Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
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  • Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev
  • Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe"

VELIZY-VILLACOUBLAY: Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine.

Les industriels vont notamment présenter au dirigeant du pays en guerre depuis 2022 avec la Russie l'avion de combat français Rafale et son armement, le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération, ainsi que plusieurs systèmes de drones. Une "lettre d'intention", dont la teneur précise n'a pas été dévoilée, doit ensuite être signée.

Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev.

Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe".

L'Elysée a notamment évoqué "la défense du ciel ukrainien", alors que le président ukrainien a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays. Dans la nuit de dimanche a lundi, d'autres frappes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités locales.

Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de l'invasion russe en février 2022 intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l'orée de l'hiver. Et que l'Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l'un de ses proches.

"Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l'est et on l'est en particulier dans ce processus d'adhésion à l'Union européenne" entamé par l'Ukraine, a rappelé samedi le ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Volodymyr Zelensky a déjà signé le mois dernier une lettre d'intention en vue d'acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, une manière d'afficher un tournant par rapport aux cessions d'armements par les pays occidentaux alliés et de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après l'issue du conflit.

La France a déjà livré des chasseurs Mirage à Kiev, mais il n'avait jusqu'ici pas été question de voir l'Ukraine se doter du Rafale, fleuron de l'aviation de combat français.

Le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération qui sera aussi présenté au dirigeant ukrainien doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d'interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.

"Force multinationale" 

Après cette visite à Villacoublay, au sud-ouest de Paris, les deux dirigeants participeront dans l'après-midi à l'Elysée à un "forum drones franco-ukrainien".

Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L'Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendront par ailleurs au mont Valérien, à l'ouest de Paris, visiter l'état-major de la "force multinationale Ukraine" que Paris et Londres préparent pour qu'elle puisse être déployée dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et des "garanties de sécurité" à fournir à Kiev.

Mis en place par la "coalition de volontaires", à laquelle participent, selon l'Elysée, 35 pays en incluant l'Ukraine, cet état-major "fonctionne" et est "dès à présent" capable "de déployer une force dès le lendemain d'un cessez-le-feu", assure-t-on côté français.

Les garanties de sécurité envisagées pour l'Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l'armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.