JERUSALEM: Trois chars israéliens ont violé le fil barbelé de la ligne bleue tracée par l’ONU dans le village Maïs al-Jabal, dans le sud du Liban.
Lors du retrait des tanks, les soldats israéliens ont lancé une bombe au phosphore qui a provoqué un feu de forêt dans la région.
C’est dans ce contexte que l'armée israélienne a annoncé lundi avoir réduit son déploiement le long de sa frontière avec le Liban et la Syrie, théâtre de récents incidents ayant fait craindre une nouvelle escalade.
L'armée israélienne avait déployé en juillet de nouveaux renforts le long de sa frontière nord, au carrefour du Liban et de la Syrie, soutenant avoir "élevé son niveau de préparation contre diverses actions ennemies potentielles".
"A la suite d'une évaluation de la situation, nous avons décidé de retirer une partie des troupes dans cette zone", a affirmé lundi l'armée dans un communiqué.
"Certaines restrictions de circulation de véhicules militaires dans la zone ont été abandonnées ainsi que des barrages dans la zone frontalière nord", ajoute le communiqué.
Fin juillet, Israël avait mené des tirs d'artillerie sur un secteur frontalier, en représailles selon l'Etat hébreu à une tentative d'infiltration de "terroristes" sur son territoire par le Hezbollah, ce que ce dernier avait toutefois démenti.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait accusé le Hezbollah de "jouer avec le feu" après la tentative imputée au mouvement chiite libanais, alors que le Premier ministre libanais avait condamné une "dangereuse escalade militaire" après les tirs israéliens.
Par ailleurs, l'armée israélienne a abattu vendredi dernier un drone ayant traversé sa frontière avec le Liban dans la région du mont Hermon, site hautement stratégique, situé au carrefour d'Israël, du Liban et de la Syrie.
Israël est toujours techniquement en état de guerre avec le Liban et la Syrie.