La saoudisation «ne doit pas être imposée aux entreprises » qui déplacent leur siège dans le Royaume

Riyad, qui ambitionne de devenir l’une des 10 premières économies urbaines du monde en doublant sa population au cours de la prochaine décennie, est le lieu de prédilection d’Al-Falih pour siège social des entreprises (Fourni).
Riyad, qui ambitionne de devenir l’une des 10 premières économies urbaines du monde en doublant sa population au cours de la prochaine décennie, est le lieu de prédilection d’Al-Falih pour siège social des entreprises (Fourni).
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Publié le Mardi 23 février 2021

La saoudisation «ne doit pas être imposée aux entreprises » qui déplacent leur siège dans le Royaume

  • Des centaines d'opportunités à évaluer sur le portail en ligne Invest Saudi, declare Khalid Al-Falih lors de son apparition sur Frankly Speaking
  • Expliquant les détails de la nouvelle réglementation pour les investisseurs, il déclare qu'une enseigne superficielle indiquant un siège régional ne suffira pas

DUBAI : Les entreprises qui choisissent d'installer ou de déplacer leur siège en Arabie saoudite n'auront pas à se plier à une saoudisation, déclare le ministre des Investissements du Royaume à Arab News, se référant à la politique qui oblige les entreprises à embaucher des ressortissants saoudiens sur la base de quotas.

L'investissement «est l’enjeu principal», déclare Khalid Al-Falih, ajoutant que des centaines d'opportunités figureront sur le portail en ligne Invest Saudi «prêtes à être évaluées et exécutées par les investisseurs».

Parallèlement à la campagne d'investissement, dit-il, le Royaume crée un environnement propice afin que des experts internationaux de qualité puissent élire domicile en Arabie saoudite et même y prendre leur retraite.

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L’investissement étant le principal enjeu des centaines d’opportunités figureront sur le portail Invest Saudi, prêtes à être évaluées et exécutées, déclare Khalid Al-Falih (Fourni).

Les commentaires d'Al-Falih font suite à la décision prise la semaine dernière par l'Arabie saoudite de fixer certaines règles pour les entreprises qui veulent saisir les opportunités d'investissement de 3 milliards proposées dans le cadre de la stratégie Vision 2030. C'est la première fois que son ministère dévoile les détails de la nouvelle règlementation, qui sont encore en cours d’élaboration.

Al-Falih, qui a joué un rôle éminent dans le secteur vital de l'énergie en Arabie saoudite avant de rejoindre le ministère de l'investissement l'année dernière, apparaissait sur Frankly Speaking, une émission enregistrée où les principaux décideurs politiques et chefs d'entreprise du Moyen-Orient sont interrogés sur leurs points de vue par rapport aux questions les plus importantes de la journée

Des spéculations laissent sous-entendre que certaines entreprises pourraient tenter de respecter les nouvelles réglementations en mettant en place une «enseigne» à Riyad, tout en conservant le véritable pôle d’affaires ailleurs au Moyen-Orient. Mais-Al Falih insiste que les multinationales souhaitant répondre à un appel d’offre pour des contrats gouvernementaux doivent montrer un engagement sérieux envers le Royaume.

Il souligne qu'elles devront avoir un «siège principal», de préférence à Riyad, si elles souhaitent travailler avec le gouvernement.

«Nous voudrions voir les entreprises avoir un siège social important avec du personnel exécutif, et les opérations dans d'autres pays en dépendre. Quant aux fonctions secondaires, que ce soit la formation, le développement de produits, la consolidation des opérations régionales, elles doivent toutes se faire  au siège régional. Une enseigne indiquant le siège régional ne suffira pas» déclare Al-Falih.

Riyad, qui ambitionne de devenir l’une des 10 premières économies urbaines du monde en doublant sa population au cours de la prochaine décennie, est le lieu de prédilection d’Al-Falih pour siège social des entreprises.

«Riyad sera prédominant. Dans d’autres pays où le siège régional a évolué au fil des décennies, nous avons constaté une tendance à l’émergence d’ une  capitale commerciale, où les entreprises fusionnent, et où se développent les réseaux et services d’appui» explique-t-il.

«Nous pensons qu'il est utile que les entreprises le fassent ici en Arabie saoudite, plutôt que de les disperser et essayer de les rassembler. Nous encourageons Riyad à être cette ville, en créant une zone économique spéciale qui saura séduire.

«Nous souhaitons que les contrats que le Royaume choisit d’octroyer  soient avec des entreprises qui ont toutes leurs opérations intégrées ici au Royaume, de la prise de décision au développement stratégique, en passant par la gestion de l'exécution ces contrats publics. C'est notre intérêt et c'est notre droit».

C'était aux entreprises de décider de la région que desservirait le siège, souligne Al- Falih, mais il fait toutefois état de la réflexion officielle saoudienne sur la question: «En tant que dirigeant du gouvernement maintenant, mais auparavant, leader au sein d'une entreprise du secteur privé, je considère  le Moyen-Orient et l'Afrique et une partie de L'Asie occidentale comme un marché mondial intégré, et nous envisageons Riyad comme la capitale de référence pour cette région élargie».

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En plus d’offrir la possibilité d'employer des talents non saoudiens, d'autres villes saoudiennes comme Djeddah ou Dammam pourraient être considérées comme des sièges régionaux si les grandes entreprises mondiales font une analyse de rentabilisation solide, dit-il.

«Si quelqu'un préfère une région différente parce que plus proche de ses clients ou plus convenable commercialement nous œuvrerons en vue de leur apporter tout le soutien dont il a besoin», déclare Al-Falih.

Le projet pour Riyad, en collaboration avec la Commission royale pour la ville de Riyad, fera de la capitale de l'Arabie saoudite, une proposition attrayante pour les dirigeants mondiaux, estime-t-il.

«Nous le construisons et créons une qualité de vie concurrentielle qui sera inégalée. 4 écoles supplémentaires dans les 12 prochains mois ouvriront à Riyad. Ce sont des écoles internationales de premier ordre. Des complexes et des espaces pour les loisirs sont en construction , des événements sportifs sont en cours de planification et sont assez avancés», déclare Al-Falih.

«L’aéroport sera agrandi et Riyad aura l'un des plus grands aéroports régionaux avec plus destinations et plus de passagers que n’importe quel aéroport concurrent. Ce sera difficile à reproduire dans trois ou quatre villes du Royaume d’Arabie saoudite». 

Un afflux de cadres internationaux et de leurs familles ajouterait aux attraits de la ville, et inciterait les citoyens saoudiens à chercher un emploi dans le secteur privé. «Nous ouvrons le Royaume-Uni, et créons un environnement pour que le personnel expatrié choisisse non seulement de travailler ici, mais de profiter de la vie ici, et de prendre sa retraite une fois ses obligations professionnelles remplies», précise-t-il, ajoutant qu'un programme de résidence premium existant est en cours de révision et de mise à niveau .

«Nous pensons que ce brassage de Saoudiens et d'expatriés, des Saoudiens très éduqués, diplômés des meilleures universités ici dans le Royaume et dans le monde, enrichira ces entreprises et rendra leurs opérations plus compétitives pour aborder les marchés mondiaux», indique Al-Falih.

«Nous pensons que cela aura lieu et que de nombreux Saoudiens prospéreront et auront des opportunités de carrière, mais (la saoudisation) ne sera pas imposée aux entreprises qui choisissent de s’installer ici».

Les entreprises qui décident de ne pas déménager à Riyad seraient toujours les bienvenues pour y faire des affaires. «Ne me comprenez pas mal- les entreprises qui choisissent d'avoir leur siège ailleurs, profiteront de la même politique marketing que celles qui choisissent d'être ici», souligne Al-Falih.

«Nous accueillerons toujours ceux qui, pour une raison quelconque, choisissent de ne pas avoir leur siège ici».

Selon lui, la décision d'attirer des entreprises mondiales, avec les nouvelles règles prévues pour 2024, ne sont pas contraignantes pour les multinationales. « Au contraire, je pense que nous tendons la main à nos partenaires de la communauté internationale en veillant à ce que le message soit clair», dit-il.

«Le Royaume a toujours été ouvert aux affaires. C'est vraiment une économie de marché et un gouvernement qui a toujours été ouvert au secteur privé».

Al-Falih décrit la création du ministère des Investissements par le roi Salman et le prince héritier Mohammed ben Salmane comme «tout un signal».

«L’investissement est le véritable enjeu dans le Royaume. Nous préparons le terrain, nous avons des centaines d'opportunités qui seront sur le portail numérique Invest Saudi, prêtes à être évaluées et exécutées».

Al-Falih déclare qu'il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre l'objectif de 5,7% du PIB provenant d'investissements étrangers, mais que l'Arabie saoudite a affiché une augmentation des IDE en 2020 par rapport à la réduction globale de 42%. «La tendance va dans le bon sens en termes de niveaux absolus. Nous savons que c'est un véritable chemin», dit-il.

Il reconnait par ailleurs qu'il est nécessaire pour le Royaume de mieux se vendre pour attirer l’investissement international, mais que les ingrédients fondamentaux pour les investisseurs étrangers sont en place. «Je pense au niveau macro, les gens reconnaissent que le Royaume est l'un des pays les plus stables dans le monde -en matière de politique, sécurité, sûreté, qualité du gouvernement et qualité de la gouvernance»,dit-il.

Al-Falih précise que son expérience en tant que président de Saudi Aramco et en tant que ministre de l'énergie l’a enrichi en contacts internationaux et vaste expérience sectorielle qui seraient un avantage dans l’importante campagne d’investissement.

«Bien entendu, notre secteur de l'énergie sera toujours le premier secteur du Royaume. Mais je dis toujours que même au-delà du pétrole, ce royaume sera un royaume plein d'énergie, exportant de l'énergie et créant beaucoup d’énergies de différentes sortes», dit-il.

 

Twitter: @frankkanedubai


Autrefois prospère, Hong Kong peine aujourd'hui à combler ses déficits publics

Cette photo prise le 21 février 2025 montre une vue aérienne d'immeubles d'habitation dans le quartier de Kai Tak à Hong Kong. Hong Kong est confronté à son test fiscal le plus difficile depuis trois décennies, après trois années de déficits colossaux, et les experts exhortent le gouvernement à procéder à des coupes prudentes alors que l'économie vacille. (Photo par Peter PARKS / AFP)
Cette photo prise le 21 février 2025 montre une vue aérienne d'immeubles d'habitation dans le quartier de Kai Tak à Hong Kong. Hong Kong est confronté à son test fiscal le plus difficile depuis trois décennies, après trois années de déficits colossaux, et les experts exhortent le gouvernement à procéder à des coupes prudentes alors que l'économie vacille. (Photo par Peter PARKS / AFP)
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  • Le territoire chinois, connu pour sa fiscalité avantageuse, a enregistré une série de déficits annuels de plus de 15 milliards d'euros sur trois des quatre dernières années.
  • Singapour et Hong Kong ont toutes deux connu d'importants déficits en 2020. Mais contrairement au territoire chinois, la cité-État a depuis lors maîtrisé ses dépenses et dépassé ses objectifs budgétaires.

HONG-KONG : Malgré sa traditionnelle réputation d'opulent centre financier, Hong Kong se retrouve confrontée à une situation budgétaire la plus difficile en trois décennies, avec des déficits difficiles à juguler alors que l'économie vacille.

Le territoire chinois, connu pour sa fiscalité avantageuse, a enregistré une série de déficits annuels de plus de 15 milliards d'euros sur trois des quatre dernières années, sans toutefois atteindre les 252 milliards de dollars hongkongais (30,9 milliards d'euros) de l'exercice fiscal 2020-2021, en pleine pandémie de Covid-19.

La dernière série de déficits à Hong Kong remontait à la période post-crise financière asiatique de la fin des années 1990.

Avant de dévoiler son prochain budget mercredi, Paul Chan, le secrétaire aux Finances de la région administrative spéciale (RAS) de Chine, a déclaré être convaincu que Hong Kong renouera avec les excédents d'ici environ trois ans, à mesure que les dépenses publiques se stabiliseront.

Mais pour Anthony Cheung, ancien secrétaire aux Transports et au Logement, la situation n'est « pas seulement due aux cycles économiques » provoqués par la pandémie de Covid-19 : « Si l'on compare Hong Kong à d'autres économies de la région, comme Singapour, ces dernières s'en sortent beaucoup mieux. »

Singapour et Hong Kong ont toutes deux connu d'importants déficits en 2020. Mais contrairement au territoire chinois, la cité-État a depuis lors maîtrisé ses dépenses et dépassé ses objectifs budgétaires.

- Crise foncière -

Victime de la crise qui touche ses promoteurs immobiliers, Hong Kong se retrouve face à une équation délicate pour réduire ses dépenses, alors que la Chine, dont la croissance ralentit, est confrontée à des tensions commerciales croissantes avec les États-Unis de Donald Trump.

La Loi fondamentale de Hong Kong, qui fait office de Constitution, impose au gouvernement local de « s'efforcer d'atteindre l'équilibre budgétaire », vestige de la période coloniale britannique durant laquelle le marché a pu rester pratiquement à l'abri de l'intervention de l'État.

Après sa rétrocession à la Chine en 1997, Hong Kong a continué à maintenir les impôts à un faible niveau et a rempli ses caisses grâce aux recettes foncières.

Cependant, les promoteurs immobiliers rencontrent des difficultés depuis plusieurs années et Hong Kong n'a perçu que 2,4 milliards d'euros de recettes foncières en 2021, contre un pic de plus de 20 milliards en 2018.

Selon Yang Liu, professeur associé de finance à l'université de Hong Kong, ce déclin représente « la majorité de la baisse des revenus » de la ville. « Nous avons un marché foncier très inactif et des prix de l'immobilier en baisse », souligne-t-il auprès de l'AFP.

Hong Kong dispose encore d'une bonne quantité de réserves et sa dette publique reste faible par rapport à la plupart des économies du monde, ce qui lui permet d'emprunter facilement sur les marchés.

- Moins de fonctionnaires ? -

Mais les déficits accumulés ces dernières années ont alimenté le débat sur la manière de dépenser moins.

Le budget que doit dévoiler le secrétaire aux Finances devrait afficher un déficit inférieur à 100 milliards de dollars de Hong Kong (12,25 milliards d'euros).

Edmund Wong, membre du Conseil législatif de Hong Kong, a mis en garde contre une baisse des salaires des fonctionnaires, qui, selon lui, pourrait inciter les employeurs du secteur privé à faire de même.

Il a néanmoins exhorté le gouvernement à réduire ses dépenses, estimant auprès de l'AFP que des coupes « considérables » dans les effectifs de fonctionnaires sont possibles « à long terme ».

Les autorités ont indiqué qu'elles poursuivraient un plan massif d'infrastructures dans le nord de Hong Kong, mais ont renoncé à un autre projet de création d'îles artificielles.

Les déficits pourraient également amener Hong Kong à reconsidérer ses sources de revenus, bien que les discussions passées concernant l'élargissement de la taxation des biens et services n'aient pas abouti.

Pour dynamiser son économie, Hong Kong cherche des opportunités dans la région du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est.

Mais selon l'ex-ministre Cheung, la richesse du territoire dépend du regard que les investisseurs portent sur son statut de plaque tournante de l'économie régionale et mondiale.

La réputation internationale de Hong Kong a souffert de la répression des manifestations pro-démocratie en 2019 par Pékin, qui a imposé une loi sur la sécurité nationale l'année suivante.

« Nous devons continuer à présenter Hong Kong comme une ville qui accueille toutes sortes de points de vue et de personnes, tant qu'elles restent dans les limites de la législation sur la sécurité nationale », plaide M. Cheung. 


Trump renforce les restrictions sur les investissements chinois dans des secteurs jugés stratégiques

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
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  • Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine »
  • Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

WASHINGTON : Donald Trump a signé un mémo visant à freiner les investissements chinois dans des secteurs stratégiques américains, dont la technologie et les infrastructures critiques, une initiative fermement dénoncée samedi par Pékin qui la juge « discriminatoire ».

Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine », a précisé vendredi soir la Maison-Blanche sur son site.

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ».

La Maison-Blanche accuse également « certains adversaires étrangers », dont la Chine, d'investir dans des entreprises américaines afin « d'obtenir des technologies de pointe et de la propriété intellectuelle ».

Le nouvel exécutif américain compte solliciter la Commission aux investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) afin « de restreindre les investissements chinois dans les secteurs stratégiques américains tels que la technologie, les infrastructures critiques, la santé, l'agriculture, l'énergie, les matières premières et autres », ajoute la Maison-Blanche.

Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

« Cette façon de faire des États-Unis élargit abusivement le concept de sécurité nationale, est discriminatoire et portera gravement atteinte à la confiance des entreprises chinoises désirant investir aux États-Unis », a dénoncé samedi un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Dans un communiqué, il a exhorté Washington à « respecter les lois de l'économie de marché et à cesser de politiser et d'instrumentaliser les questions économiques et commerciales ».

« La Chine suivra de près l'évolution de la situation aux États-Unis et prendra les mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes », a-t-il conclu.

Cette décision du président américain intervient alors que les deux plus grandes économies du monde sont déjà en proie à des tensions commerciales.

Début février, Donald Trump a imposé 10 % de droits de douane supplémentaires, en plus de ceux déjà existants, sur les produits en provenance de Chine. Toutefois, il a estimé mercredi qu'un accord commercial avec Pékin était « possible ».


Lucid dévoile le Lucid Air Sapphire unique en son genre lors de la réunion de la Saudi Cup

Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
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  • ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. » a déclaré Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East.
  • Le véhicule sera offert au vainqueur de la Coupe d'Arabie saoudite.

RIYADH : Lucid a dévoilé sa Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, exclusivement conçue et construite pour le vainqueur de la course la plus lucrative du monde, la Saudi Cup 2025.

Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East, a déclaré : « Présenté comme une récompense spéciale au vainqueur de la Saudi Cup, ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. »

Lors de son discours, qui a eu lieu le premier jour de la Saudi Cup à l'hippodrome King Abdulaziz de Riyad, M. Sultan a ajouté : « J'ai également le privilège de présenter une création qui illustre l'apogée de ce que Lucid peut réaliser : Le premier Lucid Air Sapphire unique au monde ».

Le véhicule est doté d'une finition lavande, d'un système à trois moteurs et d'une dynamique de conduite offrant une puissance de 1 234 chevaux, ainsi que des freins en carbone-céramique.

M. Sultan a déclaré que le dévoilement de ce véhicule était le résultat du partenariat entre Lucid et la Saudi Cup.

Le vainqueur de la course de la Saudi Cup, qui aura lieu le 22 février, recevra 20 millions de dollars, ainsi que le véhicule.

M. Sultan a également dévoilé le dernier modèle de Lucid, le Lucid Gravity SUV, et a ajouté : « Les débuts du Lucid Gravity SUV à la Saudi Cup reflètent la vision commune de Lucid et son soutien à la vision audacieuse du Royaume pour l'avenir.

« Il est particulièrement approprié que ce véhicule révolutionnaire soit maintenant disponible dans ce pays, une nation qui se tient à la pointe de l'innovation et de la durabilité grâce à la Vision 2030. »

La Saudi Cup est un événement équestre de deux jours qui réunit certains des meilleurs jockeys du monde sur l'hippodrome King Abdulaziz, dont la cagnotte s'élève à plus de 38 millions de dollars.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com