Des députés italiens louent la Vision 2030 et le rôle «fondamental» de l’Arabie saoudite dans la région

Le Parlement italien à Rome, le 9 septembre 2019 (Reuters)
Le Parlement italien à Rome, le 9 septembre 2019 (Reuters)
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Publié le Lundi 01 février 2021

Des députés italiens louent la Vision 2030 et le rôle «fondamental» de l’Arabie saoudite dans la région

  • Dans une déclaration conjointe effectuée par 17 membres des deux chambres du Parlement italien, l'Arabie saoudite a été félicitée pour ses efforts visant à promouvoir la paix et les droits de l'homme dans la région
  • Pour la députée Elena Murelli, «la Vision 2030 est considérée comme un point de référence pour le monde occidental et pour l'ensemble de la communauté internationale économique, commerciale, et culturelle»

ROME: Un groupe d’influents politiciens italiens a salué le plan de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite, et a qualifié les relations historiques entre l'Italie et le Royaume de «fondamentales» pour la stabilité économique, commerciale et culturelle de la Méditerranée et du Moyen-Orient. 

Dans une déclaration conjointe  faite par 17 membres des deux chambres du Parlement italien, l'Arabie saoudite a été félicitée pour ses efforts visant à promouvoir la paix et les droits de l'homme dans la région. 

Des membres de la Chambre des députés italienne et trois sénateurs issus de tous les partis politiques membres du groupe parlementaire Italie-Arabie saoudite, ont déclaré que les liens étroits entre les deux pays remontaient à un traité d'amitié de 1932. 

Les liens de longue date sont «la preuve de la solide coopération internationale» dont jouissent les deux nations «pour des raisons politiques, économiques, commerciales et culturelles», a ajouté le communiqué. 

Elena Murelli, députée et présidente du groupe parlementaire Italie-Arabie saoudite, a affirmé à Arab news que la «Vision 2030 est considérée comme un point de référence pour le monde occidental et pour toute la communauté économique, commerciale et culturelle internationale. L’Arabie saoudite est l’un des éléments les plus importants du maintien de la stabilité au Moyen-Orient, où les tensions internationales restent vives, et où la paix et la protection des droits de l’homme doivent être considérées comme un intérêt prioritaire pour l’ensemble de la communauté internationale». 

«Son rôle clé n'aurait pu s’exprimer d'une manière plus évidente que lors des récentes signatures des Accords d'Abraham, pour lesquels l'Arabie saoudite a agi en tant que garant, et de l'accord d’AlUla (pour la réconciliation arabe) avec le Qatar», a-t-elle précisé. 

Le groupe parlementaire italien a également signalé le transfert récent par le Royaume de la présidence du G20 à l’Italie. «L’'année dernière, les institutions saoudiennes et italiennes ont eu l'occasion de travailler ensemble sur des projets politiques et économiques internationaux extrêmement importants. Au cours de la présidence saoudienne du G20, d'énormes efforts ont été déployés par la communauté internationale pour lutter contre la Covid-19. Le Royaume a apporté des contributions substantielles en termes d'aide économique et de recherche scientifique, tant pour développer de nouveaux vaccins que pour trouver les traitements les plus efficaces contre la Covid-19», a encore ajouté Elena Murelli, pour qui «cette coopération politique, économique et scientifique se poursuivra également l'année prochaine, lorsque l'Arabie saoudite et l'Italie siégeront ensemble dans la troïka du G20 en tant qu'ancien président et président actuel». 

La déclaration des parlementaires a également précisé qu’il «est dans l’intérêt de tous que les vieilles relations entre nos deux pays restent définies dans le contexte plus large de la coopération internationale. La relation interparlementaire entre l'Italie et l'Arabie saoudite vise à favoriser la compréhension mutuelle et à promouvoir une collaboration plus étroite grâce à un dialogue permanent basé sur la franchise et le respect mutuels».  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.