Khaled Drareni et 32 détenus libérés à la veille du 2e anniversaire du «Hirak»

Le journaliste algérien Khaled Drareni salue ses partisans à sa libération de la prison de Kolea, à l'ouest de la capitale Alger, le 19 février 2021.(AFP)
Le journaliste algérien Khaled Drareni salue ses partisans à sa libération de la prison de Kolea, à l'ouest de la capitale Alger, le 19 février 2021.(AFP)
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Khaled Drareni et 32 détenus libérés à la veille du 2e anniversaire du «Hirak»

  • «Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu et qui ont soutenu les détenus d'opinion car votre soutien est essentiel pour nous tous et il est la preuve de notre innocence»
  • Selon l'un de ses avocats, Abdelghani Badi, il s'agit d'une mesure de «liberté provisoire»

ALGER, KOLEA: Youyous stridents, cris de joie, applaudissements accompagnés de slogans du Hirak...ils étaient nombreux à accueillir avec allégresse le journaliste Khaled Drareni. C'est donc un véritable soulagement pour les proches et amis du journaliste libéré vendredi. Devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, Khaled Drareni a été condamné à deux ans de prison en septembre dernier pour «incitation à attroupement non armé» et «atteinte à l'unité nationale». 32 autres détenus ont également pu sortir de prison à trois jours seulement du deuxième anniversaire du soulèvement populaire du Hirak.

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Des Algériens se rassemblent devant la prison de Kolea à l'ouest de la capitale Alger, le 19 février 2021 (Photo, AFP)

«Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu et qui ont soutenu les détenus d'opinion car votre soutien est essentiel pour nous tous et il est la preuve de notre innocence», a réagi le journaliste de 40 ans, après sa libération, dans une vidéo relayée sur Twitter.

Il est apparu sur des images des réseaux sociaux porté par une foule de sympathisants.  

Cette grâce ne doit pas nous faire oublier que Khaled Drareni est encore coupable aux yeux de la justice, qu'il a été arrêté injustement pour avoir simplement fait son travail de journaliste. C'est une petite victoire et le chemin est encore long pour instaurer un Etat de droit

Nazim Baya, fondateur d’El Manchar

Correspondant en Algérie de la chaîne TV5 Monde et de Reporters sans frontières (RSF), M. Drareni avait couvert le mouvement de contestation populaire inédit Hirak, notamment via ses comptes sur les réseaux sociaux, avant la suspension des manifestations à cause de la pandémie de la Covid-19.

Selon l'un de ses avocats, Abdelghani Badi, il s'agit d'une mesure de «liberté provisoire». Le journaliste est en attente d'une décision de la Cour suprême le 25 février sur son pourvoi en cassation.

Sa condamnation avait suscité l'indignation en Algérie et à l'étranger.

«un très long chemin»

Ahmed Benchemsi, un responsable régional de Human Rights Watch (HRW), s'est dit «très heureux de savoir Khaled Drareni enfin libre». «Il n'aurait pas dû passer une minute en prison. Il ne faisait que son métier. Honneur à lui», a-t-il écrit sur Twitter.

Nabila Hocine, journaliste au sein du groupe Echorouk et ancienne collaboratrice de Khaled Drareni a affirmé à Arab News en français que «c'est une journée mémorable, à la fois joyeuse et sombre. Joyeuse car des hommes et des femmes ont retrouvé la liberté, sombre parce que cela nous rappelle que la liberté de la presse a encore un très long chemin à parcourir» a-t-elle déploré.

De son côté, Nazim Baya, fondateur du site parodique El Manchar a déclaré à la correspondante d'Arab news en français, Sarra Benali Cherif que «cette grâce ne doit pas nous faire oublier que Khaled Drareni est encore coupable aux yeux de la justice, qu'il a été arrêté injustement pour avoir simplement fait son travail de journaliste. C'est une petite victoire, toute petite, et le chemin est encore long pour instaurer un état de droit où des cas comme celui de Khaled Drareni n'existerait plus.»

L'opposant Rachid Nekkaz, 47 ans, fait aussi partie des détenus libérés, selon le Comité national de libération des détenus (CNLD). Incarcéré à la prison d'El Bayadh (sud-ouest), il avait commencé une grève de la faim plus tôt dans la journée pour protester contre sa détention prolongée, sans jugement, malgré la détérioration de son état de santé selon son entourage.

Dans son discours à la nation jeudi, le président Abdelmadjid Tebboune a déclaré: «Le Hirak béni a sauvé l'Algérie. J'ai décidé d'accorder une grâce présidentielle (...) Entre 55 et 60 personnes rejoindront leurs familles».

Selon les derniers chiffres du CNLD avant ces libérations, quelque 70 personnes étaient détenues en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles.

«Le peuple n'est pas satisfait des décisions du gouvernement, nous voulons construire un pays indépendant et libre, et cette grâce est loin d'être suffisante», a réagi Moussa Abdelli, un chauffeur de taxi de 57 ans.

Plusieurs militants ont par contre salué ces libérations, alors que le pays est miné par une triple crise politique, économique et sanitaire.

Au lendemain de son élection en décembre 2019, M. Tebboune avait déjà accordé une grâce à 76 détenus, dont des figures du Hirak.

«La démarche du président Tebboune mérite le respect...elle s'est intéressée aux attentes de la rue algérienne. Cette libération représente également le résultat de la cohésion du corps journalistique du pays qui participe depuis des décennies à la diffusion de la culture, de la démocratie dans la société et défend son droit de poser les fondements de l'Etat de droit et de la loi,» selon Jalal Bouati, journaliste et syndicaliste au sein du quotidien El Khabar

 Manifestations

Ce nouveau geste d'apaisement du président, sitôt de retour d'un longue hospitalisation en Allemagne, survient avant le 2e anniversaire du Hirak, le 22 février, qui avait forcé l'ex-homme fort Abdelaziz Bouteflika à quitter le pouvoir.

Le journaliste algérien Khaled Drareni salue ses partisans à sa libération de la prison de Kolea, à l'ouest de la capitale Alger, le 19 février 2021 (Photo, AFP)
Le journaliste algérien Khaled Drareni salue ses partisans à sa libération de la prison de Kolea, à l'ouest de la capitale Alger, le 19 février 2021 (Photo, AFP)

Avant la date anniversaire du Hirak, des manifestations ont eu lieu mardi et vendredi dans plusieurs villes et des appels à manifester lundi dans tout le pays circulent sur les réseaux sociaux. 

«A part la libération des détenus (...), Tebboune maintient toujours sa feuille de route et son agenda d'aller aux législatives pour achever le Hirak», a déploré Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme.

M. Tebboune a annoncé dans son discours des législatives anticipées d'ici fin 2021, ainsi qu'un remaniement ministériel «dans les 48 heures au maximum».

«En offrant des perspectives électorales et de participation à la vie politique, le président espère changer la donne, et remettre la vie politique dans les institutions pour l’extraire définitivement de la rue», analyse l'écrivain et chroniqueur Abed Charef.

(Avec AFP)


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com