Récusation du juge chargé de l'enquête sur l'explosion de Beyrouth

Photo aérienne montrant les dégâts massifs causés au port de Beyrouth par l'explosion du 4 Aout. (AFP)
Photo aérienne montrant les dégâts massifs causés au port de Beyrouth par l'explosion du 4 Aout. (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 18 février 2021

Récusation du juge chargé de l'enquête sur l'explosion de Beyrouth

  • Six mois après le drame du 4 août qui a fait plus de 200 morts et 6 500 blessés, l'enquête risque de repartir à zéro avec le départ du juge Fadi Sawan
  • Le nouveau juge doit encore être désigné

BEYROUTH : La cour de cassation libanaise a récusé jeudi le juge d'instruction chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth, des militants fustigeant une «parodie de justice» qui vient illustrer les ingérences et les pressions d'une classe politique conspuée.

Six mois après le drame du 4 août qui a fait plus de 200 morts et 6 500 blessés, l'enquête risque de repartir à zéro avec le départ du juge Fadi Sawan, tandis que l'opinion publique excédée et les partenaires internationaux du Liban, notamment la France, attendent toujours des réponses.

L'explosion avait été provoquée par une énorme quantité de nitrate d'ammonium, stockée «sans mesure de précaution» depuis plusieurs années dans un entrepôt du port, de l'aveu même des autorités considérées, en raison de leur négligence, largement responsables de la tragédie.

«La cour de cassation présidée par le juge Jamal al-Hajar a décidé de transférer l'enquête (...) des mains du juge d'instruction Fadi Sawan à un autre juge», a indiqué jeudi à l'AFP une source judiciaire s'exprimant sous anonymat.

Le nouveau juge doit encore être désigné, selon la source. 

La cour se prononçait sur une demande de récusation présentée à la mi-décembre par deux parlementaires et anciens ministres Ali Hassan Khalil (Finances) et Ghazi Zaayter (Travaux publics et Transports), peu après leur inculpation par M. Sawan.

Les deux hommes, ainsi que le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab et un autre ancien ministre, Youssef Fenianos, ont été accusés de «négligence et d'avoir causé des centaines de décès».

En présentant leur demande, MM. Khalil et Zaayter affirmaient que les procédures lancées par le juge d'instruction violaient la Constitution et des dispositions sur leur immunité.

«Lignes rouges»

A l'époque, plusieurs poids lourds de la vie politique avaient fustigé l'inculpation, notamment le Premier ministre désigné Saad Hariri ou encore le Hezbollah, estimant que toute inculpation de ministre ou parlementaire devait passer par le Parlement.

Après la demande de récusation, l'enquête de M. Sawan avait été suspendue plus de deux mois, le temps que la cour de cassation étudie le dossier.

Dans sa décision jeudi, celle-ci a donné raison aux deux plaignants qui remettaient en cause l'objectivité de M. Sawan car son domicile a notamment été touché par l'explosion, selon la source judiciaire.

Dans un pays miné par une corruption endémique, dirigé par une classe politique quasi-inchangée depuis des décennies et où des responsables sont régulièrement accusés d'ingérence dans le système judiciaire, des défenseurs des droits humains ont fustigé le verdict.

«Plus de six mois plus tard, nous sommes de retour à la case départ», a déploré une chercheuse de Human Rights Watch (HRW) Aya Majzoub, fustigeant une «parodie de justice».

«Les tribunaux ont tracé les lignes rouges: les politiciens ne sont pas soumis à la loi», a-t-elle déploré, réitérant un appel pour une «enquête internationale indépendante» que Beyrouth a choisi d'ignorer.

Toujours sans réponses

«En refusant de se retrouver dans une position où ils doivent rendre des comptes, les ministres et la classe politique imposent une ligne rouge à l'enquête», a réagi Nizar Saghieh, directeur de l'ONG juridique Legal Agenda, déplorant un schéma «classique au Liban qui empêche que justice soit faite».

Vingt-cinq personnes, notamment des responsables du port et des douanes, ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête préliminaire, à laquelle avaient participé des experts venus de France mais aussi de la police fédérale américaine (FBI).

Jusqu'à présent, l'enquête s'est concentrée sur les responsabilités concernant le stockage du nitrate d'ammonium, sans se pencher sur la façon dont cette cargaison était arrivée à Beyrouth.

Mais en vue d'une possible convocation, le juge d'instruction Fadi Sawan avait demandé cette semaine aux forces de sécurité des informations complémentaires sur trois hommes d'affaires syriens, soupçonnés d'avoir affrété la cargaison.

«Six mois après l'explosion, il est inacceptable que le peuple libanais attende toujours des réponses de la part de ses dirigeants», avait déploré début février l'ambassade de France au Liban.

 


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Short Url
  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Short Url
  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com