Arabie saoudite: La stratégie de sortie de la Covid-19 est entre les mains du public

Les autorités sanitaires saoudiennes lancent un appel au soutien et à la coopération du public pour que le Royaume puisse stopper complètement la propagation de la Covid-19 dans le Royaume. (SPA)
Les autorités sanitaires saoudiennes lancent un appel au soutien et à la coopération du public pour que le Royaume puisse stopper complètement la propagation de la Covid-19 dans le Royaume. (SPA)
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Publié le Lundi 08 février 2021

Arabie saoudite: La stratégie de sortie de la Covid-19 est entre les mains du public

  • Le nombre de cas quotidien du Royaume a augmenté de près de 300 %
  • Des mesures plus strictes pourraient être appliquées si le décompte quotidien continue d'augmenter en raison du non-respect des règles

DJEDDAH: Des mesures plus strictes pourraient être appliquées en Arabie saoudite par les autorités compétentes si cela devient nécessaire, déclare un porte-parole du ministère de l'Intérieur, ajoutant: «La décision est entre les mains du public.»

Lors d'une conférence de presse conjointe entre les ministères de l’Intérieur et de la Santé, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le lieutenant-colonel Talal al-Shalhoub, a déclaré que les autorités surveillaient continuellement la situation et le respect des protocoles par le public.

Une augmentation de 70 % de violations des règles a été signalée la semaine dernière, souligne Talal al-Shalhoub. Il ajoute que cette augmentation constitue un mépris flagrant des règles et réglementations fixées par les autorités compétentes depuis le début de la pandémie en mars dernier.

 «Les mesures légales nécessaires ont été prises à l’encontre des contrevenants passibles d’une amende», assure M. Al-Shalhoub.

Il ajoute que ceux qui partageront des rumeurs et de fausses informations concernant la Covid-19 via les plates-formes de médias sociaux se verront infliger une amende allant jusqu'à 1 million de riyals saoudiens (1 riyal = 0,22 euro), et précise que les contrevenants pourraient également être condamnés à des peines de prison allant d'un à cinq ans.

Au cours de la même conférence de presse, le porte-parole du ministère de la Santé, le Dr Mohammed al-Abd al-Aly, a noté que le non-respect par le public des mesures de précaution a conduit aux fermetures et aux restrictions imposées la semaine dernière. «Nous avons fait beaucoup de sacrifices et de gros progrès pour arriver là où nous en sommes. Il est vrai que nous enregistrons des chiffres croissants, mais il y a encore de l'espoir.»

De concert avec le Royaume, le porte-parole note une augmentation significative des cas dans la région au sens large, certains pays réactivant des mesures plus strictes telles que les interdictions de voyager, les couvre-feux et l'arrêt des services de restauration pour lutter contre la propagation. Il souligne également que le Royaume prend des précautions supplémentaires à la suite des inquiétudes suscitées par les trois principaux variants de la Covid-19.

Les variants britannique, sud-africain et brésilien sont surveillés par le Centre saoudien de prévention et de contrôle des maladies afin de fournir des mises à jour sur leurs séquences génétiques.

L'Arabie saoudite a signalé 317 nouveaux cas dimanche, portant leur nombre total dans le Royaume à 370 278.

«En ce qui concerne les cas quotidiens confirmés, la courbe est de nouveau en hausse, de près de 300 % par rapport aux chiffres enregistrés en janvier», déclare Mohammed al-Abd al-Aly, ajoutant: «Nous surveillons les chiffres de près, avec inquiétude et en permanence.»

Le porte-parole précise que la direction de la courbe ne peut être déterminée à l’avance. Des mesures plus strictes pourraient être appliquées si le décompte quotidien continue d'augmenter en raison du non-respect des règles, mais ces dernières pourraient être assouplies si le public continue de les respecter.

Selon les chiffres, 80 % de l'augmentation du nombre de cas au cours des dernières semaines étaient dus aux mariages, aux rassemblements publics et familiaux et aux personnes qui se rendaient au restaurant sans prendre de mesures de précaution.

Il y a actuellement 2 361 cas actifs, dont 408 en soins intensifs. Sept nouveaux patients ont été admis en soins intensifs au cours des dernières vingt-quatre heures, le Royaume ayant subi une augmentation de 35 % du nombre de patients gravement malades depuis janvier.

278 nouvelles guérisons ont été signalées, ce qui porte le nombre total de personnes qui se sont rétablies de la Covid-19 à 361 515.

Cinq nouveaux décès dus à des complications liées à la Covid-19 ont également été signalés, portant le nombre total de décès à 6 402.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.