Un Artiste afghan se fixe pour mission de préserver les traditions artistiques/node/59291/culture
Un Artiste afghan se fixe pour mission de préserver les traditions artistiques
Les murs de sa classe sont décorés de peintures illustrant la beauté naturelle de l'Afghanistan. (Shutterstock)
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Publié le Dimanche 07 février 2021
Sayed Salahuddin
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Un Artiste afghan se fixe pour mission de préserver les traditions artistiques
Faqiry, 28 ans, qui a étudié l'art auprès d'un professeur privé, fait partie d'un groupe de jeunes artistes qui luttent pour préserver les traditions et la culture
Faqiry s’inscrit dans une démarche de transmission pour sortir les jeunes de la rue
Publié le Dimanche 07 février 2021
Sayed Salahuddin
KABOUL: Dans une partie délabrée du quartier Baraki du vieux Kaboul, capitale de l'Afghanistan, Sami Jan Faqiry enseigne chaque jour la calligraphie et la peinture à un groupe d'enfants pendant quelques heures.
Ses élèves âgés entre 9 et 16 ans suivent ses cours à « l’école » Seven Colours dans de petits locaux qu'il loue mais l’absence d’intérêt pour l’artisanat local et la technologie moderne l’emportant sur ce dernier ont affecté ses revenus.
Faqiry, 28 ans, qui a étudié l'art auprès d'un professeur privé, fait partie d'un groupe de jeunes artistes qui luttent pour préserver les traditions et la culture.
« Notre peuple s'est trop tourné vers l'art artificiel et informatisé. Si nous n'enseignons pas à ces enfants comment peindre ou faire de la calligraphie, nous risquons de perdre un jour une partie de notre culture et de nos traditions », déclare Faqiry à Arab News.
L’art est une thérapie qui permet d'offrir un exutoire aux enfants traumatisés par des décennies de guerre, de violence quotidienne, une économie en faillite et qui manquent d'éducation.
« L’art permet à nos étudiants jeunes et profondément marqués par la guerre d’échapper à la souffrance quotidienne et à la transformer en pensée positive. La plupart d'entre eux dessinent ou peignent des zones historiques du pays ou dépeignent notre culture», précise Faqiry.
Les murs de sa classe sont décorés de peintures représentant la beauté naturelle de l'Afghanistan, ses anciens dirigeants, chanteurs et vêtements traditionnels tels que le turban, les chapeaux Karakul ou sa flore et sa faune uniques. Parfois, les meilleures œuvres d'art sont exposées à Kaboul, tous les profits des ventes étant reversés aux étudiants.
« Un étudiant riche peut envisager des études dans de bonnes universités ou écoles avancées. Les pauvres, qui ne peuvent pas se le permettre, finiront dans la rue ou risquent la délinquance s'ils ne sont pas occupés par des cours comme ceux-ci ».
Près de 46 pour cent des quelque 36 millions d'habitants de l'Afghanistan ont moins de 15 ans. Selon un rapport de 2016 de Human Rights Watch, au moins un quart des enfants afghans âgés de 5 à 14 ans travaillent pour subvenir à leurs besoins ou à ceux de leur famille, et seulement la moitié environ d’entre eux vont à l’école.
Les étudiants ont déclaré que les cours d'art leur avaient appris à être « positifs».
Pour Mahboba, neuf ans « ce cours a été très utile pour tous. Ce sont les vacances d'hiver, et ici nous apprenons quelque chose de positif », dit-il.
L'Afghanistan s’enorgueillit d’une forte tradition de techniques d'art visuel, avec la calligraphie en tête de liste, mais plus de quatre décennies de conflit et le développement des médias numériques ont affecté des disciplines traditionnelles telles que la peinture à l'huile et la calligraphie.
« Les panneaux, les publicités, les cartes d'invitation et tout le reste sont désormais réalisés de manière digitale. Nous n’avons presque pas de travail », souligne Samsoor Naqash, un ancien calligraphe. « J’ai dû abandonner l'art et me convertir à la vente de fruits. »
Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
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Arab News
Publié le 23 novembre 2024
La contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume honorée
Publié le Samedi 23 novembre 2024
Arab News
23 novembre 2024
RIYAD: Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards à Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.
L'événement, qui s'est tenu jeudi dans le cadre du calendrier de la Saison de Riyad de cette année, a honoré la contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume et à son émergence en tant que plaque tournante mondiale pour les événements de classe mondiale, a ajouté la SPA.
Alalshikh a remercié les dirigeants de l'Arabie saoudite pour leur soutien dans son discours de remerciement, attribuant cette réussite aux "efforts de collaboration du peuple de la nation".
Il a ajouté que cette reconnaissance était un clin d'œil à la stature mondiale croissante du Royaume dans le secteur du divertissement.
La 15e édition des MENA Effie Awards, qui se tenait pour la première fois en Arabie saoudite, a célébré l'innovation et l'excellence dans les secteurs du marketing et de la publicité dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
Cette dernière consécration fait suite à la récente distinction d'Alalshikh comme l'une des 50 personnalités les plus influentes du monde de la boxe et des arts martiaux mixtes, décernée par le journal en ligne britannique The Independent au début de l'année.
Sous la direction d'Alalshikh, la GEA a transformé le secteur du divertissement du Royaume, la Saison de Riyad devenant un événement phare attirant des millions de visiteurs chaque année.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Azza Fahmy (au centre) et ses filles Fatma (à gauche) et Amina Ghaly. (Photo fournie)
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Hams Saleh
Publié le 23 novembre 2024
La PDG et la directrice artistique de la maison de joaillerie égyptienne fondée par leur mère s'expriment sur leur nouvelle boutique phare à Riyad
"Ma mère ressent une connexion profonde à chaque séjour en Arabie saoudite", révèle Amina Ghaly, directrice artistique de la maison de joaillerie Azza Fahmy
Publié le Samedi 23 novembre 2024
Hams Saleh
23 novembre 2024
DUBAÏ: L'entrepreneuse et créatrice de bijoux égyptienne Azza Fahmy est reconnue pour ses créations qui transforment des récits culturels en œuvres d'art portables, touchant particulièrement ceux qui apprécient la profondeur et le sens dans chaque design.
Les pièces signature en or et argent de Fahmy ont longtemps séduit les grandes figures du divertissement égyptien, notamment la regrettée actrice et chanteuse Soad Hosny et la célèbre actrice Yousra.
Sa joaillerie s'est également forgé une impressionnante clientèle internationale, incluant des stars de premier plan comme les actrices Julia Roberts, Shailene Woodley, Naomi Watts et Vanessa Hudgens, ainsi que les chanteuses Joss Stone et Rihanna.
La marque a également développé un lien particulièrement fort avec la clientèle saoudienne, qui apprécie son mélange de tradition et de modernité. Elle vient d'étendre sa présence avec l'ouverture d'une boutique phare à Riyad, répondant à une clientèle saoudienne croissante.
Les filles de Fahmy - Fatma Ghaly, PDG, et Amina Ghaly, directrice artistique - expliquent que cette nouvelle boutique est le fruit d'années de relations cultivées avec les clients saoudiens.
"L'ouverture de notre boutique phare à Riyad marque une étape importante pour Azza Fahmy", confie Fatma à Arab News. "Au fil des années, nous avons eu le privilège de développer des relations significatives avec notre clientèle saoudienne, via les plateformes en ligne, les expositions et les pop-ups, tout en constatant une demande croissante pour nos bijoux."
Pour Amina, la boutique représente la continuation du lien privilégié que sa mère entretient depuis des décennies avec l'Arabie Saoudite, où elle puise souvent son inspiration dans la culture, l'architecture et les paysages.
"À chaque voyage, elle ressent une connexion profonde", explique Amina. "Il y a l'aspect architectural dont nous nous sommes inspirés, mais aussi la culture: pour notre collection 'Ahla Ma Ghanaho Al-Arab', nous nous sommes inspirés du chanteur et compositeur saoudien Abdul Majeed Abdullah. Notre inspiration a vraiment varié au fil des ans."
"Notre inspiration est multiple, tout dépend de ce qui sert le mieux la collection. Plus nous découvrons l'Arabie saoudite, plus elle nourrit notre créativité", précise la directrice artistique.
"L'ouverture d'une boutique à Riyad s'imposait naturellement", souligne Fatma Ghaly, alors que le marché du luxe saoudien privilégie de plus en plus les marques ancrées dans le patrimoine culturel.
"Notre boutique de Riyad est plus qu'un point de vente : c'est un écrin qui révèle notre savoir-faire et raconte l'histoire de chaque création", affirme la PDG.
Le luxe en Arabie saoudite a changé de visage. "Les clients privilégient désormais l'authenticité, l'histoire et le savoir-faire artisanal", observe Fatma Ghaly.
"Le client saoudien, déjà connaisseur et international, s'oriente davantage vers des marques comme la nôtre, porteuses d'héritage. Le luxe ici prend un nouveau sens, plus authentique, plus ancré dans la culture", note Fatma Ghaly.
La clientèle saoudienne plébiscite les bijoux porteurs de sens et d'identité, une quête qui fait écho aux créations narratives d'Azza Fahmy.
Les deux sœurs se réjouissent particulièrement de séduire une nouvelle génération en quête d'alliance entre héritage et modernité.
"Notre style séduit cette clientèle dynamique car il marie modernité et tradition", explique Fatma Ghaly. "Nous innovons constamment, de la création à la fabrication, pour offrir des bijoux contemporains qui restent fidèles à nos racines."
Amina souligne que le marché du luxe d'aujourd'hui est de plus en plus mondial, façonné davantage par des intérêts partagés que par des préférences régionales. "En tant que marques, nous ne devrions pas segmenter par région mais plutôt par caractère", affirme-t-elle.
"Les goûts transcendent les frontières à l'ère numérique. Une cliente à Riyad peut partager les mêmes aspirations qu'une autre à Londres ou Tokyo. Ce qui compte aujourd'hui, c'est la sensibilité personnelle, pas la géographie", souligne la créatrice.
Cependant, Amina note qu'il existe une connexion régionale unique en ce qui concerne la calligraphie et la poésie arabes.
"Les femmes arabes ont une connexion immédiate avec nos pièces calligraphiées. Elles saisissent directement le sens, sans besoin de traduction", observe Amina Ghaly.
La calligraphie arabe d'Azza Fahmy séduit bien au-delà du monde arabe, notamment à Londres, où les clients sont captivés par sa beauté mystérieuse.
"Lorsque nous abordions le marché britannique, nous avions la fausse impression - basée sur les études de marché de l'époque - qu'ils ne comprendraient pas et ne pourraient donc pas établir de connexion. Nous avons été très agréablement surpris d'apprendre que notre collection la plus performante dans notre boutique de Burlington Arcade à Londres est la collection de calligraphie", raconte Amina. "C'est parce qu'ils la portent comme leur petit secret. La cliente vient choisir quelque chose comme, par exemple, la bague d'éternité inspirée d'Oum Kalthoum, et elle la prend en se disant 'Je suis la seule à comprendre ce que ça dit.'"
La nouvelle adresse de Riyad accueille les plus belles pièces de la maison. "Le bracelet 'Scripts of Love', mariage d'émeraudes et de calligraphie, incarne parfaitement notre style", confie Amina Ghaly.
"Pierres précieuses, poésie et calligraphie se mêlent harmonieusement, chaque élément sublimant l'autre", explique la directrice artistique.
Elle a également mis en avant les délicates boucles d'oreilles "Croissant Filigrane" avec tanzanite - un design qui met en valeur l'expertise de la marque dans l'artisanat du filigrane.
La démarche d'Azza Fahmy, qui promeut l'entrepreneuriat féminin, s'inscrit naturellement dans la Vision 2030 saoudienne et sa volonté d'émanciper les femmes.
"Nos créations célèbrent à la fois l'héritage et l'individualité, deux valeurs chères aux Saoudiennes d'aujourd'hui", souligne Fatma Ghaly.
"L'entrepreneuriat féminin n'est pas un objectif pour nous, c'est notre essence même. Des postes de direction aux ateliers, les femmes sont le cœur de notre maison", affirme Fatma Ghaly.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Organisé du 16 au 22 novembre à l'initiative des ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture, cet événement mondial célèbre l'excellence de la gastronomie italienne. (Photo AN)
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Saleh Fareed
Publié le 23 novembre 2024
Une soirée aux accents italiens s'est tenue mercredi au Consulat général d'Italie à Djeddah, dans le cadre de la 9e Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde
Cette semaine de la cuisine italienne, orchestrée par les ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture du 16 au 22 novembre, fait rayonner la gastronomie du pays
Publié le Samedi 23 novembre 2024
Saleh Fareed
23 novembre 2024
DJEDDAH – Une soirée aux accents italiens s'est tenue mercredi au Consulat général d'Italie à Djeddah, dans le cadre de la 9e Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde, un événement promu du 16 au 22 novembre.
Cette semaine de la cuisine italienne, orchestrée par les ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture du 16 au 22 novembre, fait rayonner la gastronomie du pays à travers le monde.
"Cette année, nous mettons à l'honneur le régime méditerranéen, ses traditions culinaires et son aspect santé", explique Leonardo Costa, consul général d'Italie à Djeddah. "Il ne s'agit pas simplement d'une liste d'aliments sains, mais d'un véritable art de vivre qui trouve un écho particulier dans l'hospitalité et la générosité saoudiennes."
L'événement, organisé au complexe Al-Basateen, a transformé les abords de la piscine en un véritable festival de street food italien. Des marques locales italiennes aux restaurants, en passant par les supermarchés, cafés et hôtels de Djeddah, tous étaient présents pour faire découvrir leurs spécialités à un public choisi: corps diplomatique, journalistes, expatriés italiens, invités saoudiens et passionnés de gastronomie.
De nombreux stands tenus par les sponsors - Danub, restaurant Lallo, hôtel Assila, Margherita KSA, Montana water by Sharbatly, Ferrero, Loacker et autres - ont présenté un large éventail de délices italiens, le tout rythmé par la musique du DJ Ahmed Can.
Parmi les participants, Mohammed Al-Zahrani, homme d'affaires saoudien devenu passionné de café italien lors de ses séjours à Catanzaro, capitale de la Calabre. Fondateur de Dell'Oro Store, il partage avec Arab News : "Je suis ravi de participer pour la première fois à la Semaine de la Cuisine Italienne et de faire découvrir notre café."
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com