Les effets de la pandémie pires que ceux de la Deuxième Guerre, affirme une ministre tchèque

 La ministre tchèque du Travail Jana Malacova. (AFP)
La ministre tchèque du Travail Jana Malacova. (AFP)
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Publié le Dimanche 07 février 2021

Les effets de la pandémie pires que ceux de la Deuxième Guerre, affirme une ministre tchèque

  • «Même la Seconde Guerre mondiale n'a pas causé autant de perturbations que la Covid. Les enfants allaient à l'école», a déclaré la ministre lors d'un débat télévisé
  • Mme Malacova a tenté ensuite de revenir sur ses propos, assurant qu'elle n'avait pas eu l'intention de manquer de respect aux 70 millions de victimes du conflit

PRAGUES : La ministre tchèque du Travail Jana Malacova a estimé dimanche que les effets de la pandémie de Covid-19 étaient pires que ceux de la Deuxième Guerre mondiale, en plaidant pour la réouverture des écoles en République Tchèque.

«Même la Seconde Guerre mondiale n'a pas causé autant de perturbations que la Covid. Les enfants allaient à l'école», a déclaré la ministre lors d'un débat télévisé.

La Covid-19 «est une maladie qui a mis le pays à l'arrêt pendant un an, toute l'économie est à la peine», a-t-elle souligné.

Mme Malacova a tenté ensuite de revenir sur ses propos, assurant qu'elle n'avait pas eu l'intention de manquer de respect aux 70 millions de victimes du conflit.

«Je voulais seulement montrer que nous devons trouver une voie» qui ne passe pas par «ces fermetures totales», a-t-elle ajouté.

Les écoles, les restaurants, les cinémas, les théâtres et la plupart des magasins ont été fermés par intermittence depuis mars 2020 dans ce pays de 10,7 millions d'habitants.

La République Tchèque a enregistré plus d'un million de cas, dont plus de 17.000 décès, l'un des pires taux en Europe par rapport au nombre d'habitants.

 

 


Atteint d'une bronchite, le pape reçoit chez lui

Le pape François, 88 ans, tiendra à son domicile les réunions prévues  au Vatican ces deux prochains jours car il souffre d'une bronchite, a annoncé jeudi le Saint Siège. (AFP)
Le pape François, 88 ans, tiendra à son domicile les réunions prévues  au Vatican ces deux prochains jours car il souffre d'une bronchite, a annoncé jeudi le Saint Siège. (AFP)
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  • Le chef de l'Eglise catholique avait demandé mercredi matin à un assistant de lire son catéchisme lors de son audience hebdomadaire, disant qu'il avait un "méchant rhume" qui lui donnait "des difficultés" à parler
  • "Il le lira mieux que moi", a plaisanté le pape. Il avait également semblé un peu essoufflé lors de sa prière dominical de l'Angélus

CITE DU VATICAN: Le pape François, 88 ans, tiendra à son domicile les réunions prévues  au Vatican ces deux prochains jours car il souffre d'une bronchite, a annoncé jeudi le Saint Siège.

Le chef de l'Eglise catholique avait demandé mercredi matin à un assistant de lire son catéchisme lors de son audience hebdomadaire, disant qu'il avait un "méchant rhume" qui lui donnait "des difficultés" à parler.

"Il le lira mieux que moi", a plaisanté le pape. Il avait également semblé un peu essoufflé lors de sa prière dominical de l'Angélus.

"A cause de la bronchite dont il souffre ces derniers jours, et afin de poursuivre son activité, le vendredi 7 et le samedi 8 février, les audiences du pape François auront lieu à la Casa Santa Marta", a indiqué le Vatican dans un communiqué.

La Casa Santa Marta est une maison d'hôte dans laquelle le pape vit dans des pièces modestes.

Le pontife argentin, élu pape en 2013, a eu divers problèmes de santé ces dernières années : douleurs au genou et à la hanche, inflammation du colon, opération pour une hernie...

François, dont une partie d'un poumon a été retirée lorsqu'il était jeune, avait été hospitalisé pendant trois nuits en 2023 à cause d'une bronchite, qui avait soignée à l'aide d'antibiotiques.

 


Grèce: nouvelles secousses sismiques au large de Santorin, dont l'une supérieure à 5

Sept tremblements de terre successifs d'une magnitude supérieure à 4 ont été enregistrés jeudi entre 02H23 GMT et 03H36 GMT par l'Institut géodynamique d'Athènes, l'autorité de référence en matière d'analyse sismique en Grèce. (AFP)
Sept tremblements de terre successifs d'une magnitude supérieure à 4 ont été enregistrés jeudi entre 02H23 GMT et 03H36 GMT par l'Institut géodynamique d'Athènes, l'autorité de référence en matière d'analyse sismique en Grèce. (AFP)
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  • L'île célèbre dans le monde entier a été placée "en état d'urgence", a annoncé la Protection civile grecque. Une mesure qui restera en vigueur jusqu'au 3 mars
  • Sept tremblements de terre successifs d'une magnitude supérieure à 4 ont été enregistrés jeudi entre 02H23 GMT et 03H36 GMT par l'Institut géodynamique d'Athènes, l'autorité de référence en matière d'analyse sismique en Grèce

ATHENES: Une nouvelle série de secousses a frappé l'île grecque de Santorin entre mercredi soir et jeudi, dont l'une de magnitude supérieure à 5, s'inscrivant dans une vague sismique qui déconcerte les scientifiques.

L'île célèbre dans le monde entier a été placée "en état d'urgence", a annoncé la Protection civile grecque. Une mesure qui restera en vigueur jusqu'au 3 mars, et permettra de "faire face aux besoins extraordinaires et de gérer les conséquences de l'activité sismique de ces derniers temps", selon la même source.

Sept tremblements de terre successifs d'une magnitude supérieure à 4 ont été enregistrés jeudi entre 02H23 GMT et 03H36 GMT par l'Institut géodynamique d'Athènes, l'autorité de référence en matière d'analyse sismique en Grèce.

Cela fait suite à un séisme de magnitude 5,2, le plus fort depuis le week-end, qui a été enregistré mercredi soir.

Entre le 26 janvier et le 4 février, plus de 7.700 tremblements de terre ont été répertoriés dans la zone maritime entre Santorin et sa voisine Amorgos, également touristique, selon le laboratoire de sismologie de l'Université d'Athènes (EKPA).

Les experts n'ont pas encore été en mesure de donner une estimation définitive de la fin de cette activité sismique qui n'a fait jusqu'ici ni victime ni dégât.

Mais ils insistent sur le fait qu'elle est sans précédent.

Malgré les dernières secousses successives, "l'intensité diminue mais elle n'est pas encore stabilisée", a assuré le directeur de recherche de l'Institut géodynamique, Athanassios Ganas, à la télévision publique ERT.

"Nous sommes à mi-parcours", a ajouté le directeur adjoint de l'institut, Vassilis Karastathis, sur la même chaîne.

De son côté, le porte-parole du gouvernement Pavlos Marinakis a assuré que "tout le mécanisme d'Etat est mobilisé" afin de prévenir tout problème éventuel.

Il a annoncé qu'une plateforme digitale, "mysafetyplan", serait lancée prochainement pour informer la population sur les séismes ou autres catastrophes naturelles dans le pays.

Plus de 11.000 habitants et travailleurs saisonniers ont quitté Santorin depuis dimanche par voie maritime et aérienne, les opérateurs ayant renforcé les liaisons par ferries et par avion.

Les experts soulignent que la région n'a pas connu une telle activité sismique depuis le début des relevés en 1964.

"Le scénario le plus probable est que l'activité sismique continue pendant des jours ou semaines à la même intensité", a estimé Efthymios Lekkas, directeur de l'Autorité grecque de planification et de protection contre les séismes, sur ERT.

Mondialement connue, Santorin repose sur un volcan qui est entré en éruption pour la dernière fois en 1950, mais un comité d'experts a affirmé lundi que les secousses actuelles "ne sont pas liées à une activité volcanique".

Cependant, des équipes de secours ont été envoyées dans la région par mesure de précaution et des capteurs sismiques supplémentaires ont été déployés.

Efthymios Lekkas a averti mercredi qu'il y avait cinq zones à risque de glissements de terrain éventuels sur Santorin, une île qui souffre de problèmes de surtourisme en été, notamment à cause des nombreux bateaux de croisière qui font escale dans la caldeira.

"Nous examinons ces cinq zones (...) afin de prendre des mesures qui réduiront l'exposition au danger", a assuré M. Lekkas, soulignant que le port, Athinios, par lequel transitent "1,5 million de touristes chaque année" est une zone "de haut risque".

"Nous proposons aux gardes-côtes et à la police des actions pour réduire le nombre de personnes qui traversent cette zone", a-t-il ajouté.

Il a rappelé que "le risque d'éboulement de terrain est élevé sur presque toute la longueur des pentes de la caldeira de Santorin", compte tenu du "grand nombre de personnes qui visitent l'île pendant au moins huit mois chaque année".

Santorin a attiré environ 3,4 millions de visiteurs en 2023.

Les écoles de plus d'une douzaine d'îles des Cyclades ont été fermées par précaution jusqu'à vendredi, incitant de nombreuses familles avec enfants à quitter Santorin jusqu'à ce que la situation s'améliore.


Nouvelle fusillade liée au trafic de drogue à Bruxelles

Jeudi matin, le procureur a confirmé qu'une nouvelle fusillade avait eu lieu dans la nuit au même endroit, sans évoquer d'éventuelles victimes. (AFP)
Jeudi matin, le procureur a confirmé qu'une nouvelle fusillade avait eu lieu dans la nuit au même endroit, sans évoquer d'éventuelles victimes. (AFP)
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  • Une nouvelle fusillade liée au trafic de drogue s'est produite dans la nuit de mercredi à jeudi près d'une station de métro de la commune bruxelloise d'Anderlecht, portant à trois le total sur 24 heures, selon le procureur de la capitale belge
  • "On peut regretter qu'en l'espace de 24 heures on ait trois fusillades, une à Saint-Josse et deux à Clémenceau c'est totalement inacceptable", a déclaré jeudi matin le procureur, Julien Moinil, à la radio publique francophone

BRUXELLES: Une nouvelle fusillade liée au trafic de drogue s'est produite dans la nuit de mercredi à jeudi près d'une station de métro de la commune bruxelloise d'Anderlecht, portant à trois le total sur 24 heures, selon le procureur de la capitale belge.

"On peut regretter qu'en l'espace de 24 heures on ait trois fusillades, une à Saint-Josse et deux à Clémenceau c'est totalement inacceptable", a déclaré jeudi matin le procureur, Julien Moinil, à la radio publique francophone.

Selon plusieurs médias, une personne a été blessée à la jambe lors d'un échange de tirs survenu vers 03H30 (02H30 GMT) aux abords de la station de métro Clémenceau à Anderlecht.

C'est là que des tirs au fusil d'assaut avaient déjà eu lieu mercredi vers 06H00, filmés par une caméra de vidéosurveillance. Cela a conduit à une vaste opération de police pour rechercher au moins deux suspects armés chacun d'un fusil de type Kalachnikov. Ces deux hommes sont toujours en fuite.

Jeudi matin, le procureur a confirmé qu'une nouvelle fusillade avait eu lieu dans la nuit au même endroit, sans évoquer d'éventuelles victimes.

"Une descente de police est en cours, je ne vais pas trop commenter pour préserver l'investigation", a dit le magistrat.

Il a souligné que les trois fusillades survenues depuis mardi soir --celle de Saint-Josse a fait deux blessés selon les médias-- avaient toutes eu lieu sur des points de vente de drogue.

Ces échanges de tirs seraient liés à des rivalités de territoire.

"Nous avons pu observer sur certaines vidéos des agissements suspects qui laissent penser qu'il s'agit de représailles pour conquérir des territoires", a poursuivi M. Moinil.

Il s'est aussi dit "choqué" par la découverte d'un impact de balle "dans la chambre d'un enfant" dans une rue voisine de l'une des fusillades.

Mercredi le bourgmestre d'Anderlecht Fabrice Cumps avait appelé à des renforts de police dans la capitale.

Il faut "une mobilisation générale pour occuper le terrain et faire en sorte que les trafiquants n'aient plus droit de cité", a lancé cet élu socialiste.