Des experts saoudiens en cybersécurité expliquent les cookies, les données et l’atteinte à la vie privée

Les cookies eux-mêmes ne sont pas dangereux car ils ne peuvent pas contenir des codes et ne peuvent donc pas contenir des virus, mais ils peuvent être la cause d’activités malveillantes (Shutterstock)
Les cookies eux-mêmes ne sont pas dangereux car ils ne peuvent pas contenir des codes et ne peuvent donc pas contenir des virus, mais ils peuvent être la cause d’activités malveillantes (Shutterstock)
Short Url
Publié le Dimanche 31 janvier 2021

Des experts saoudiens en cybersécurité expliquent les cookies, les données et l’atteinte à la vie privée

  • Les cookies sont des fichiers texte contenant des informations — comme un identifiant et un mot de passe — sauvegardées lorsque qu’une personne consulte un site Web
  • Les cookies aident les sites Web à se souvenir desIls peuvent également fournir aux pirates informatiques et aux cybercriminels des informations pouvant être utilisées contre les personnes. 

RIYAD : L’impact et la nécessité d’Internet sont plus évidents que jamais puisqu’il constitue la principale source de communication, de divertissement, d’informations et de shopping pour plusieurs personnes.  L’une des utilisations les plus importantes d’Internet est aussi l’une des plus simples : la consultation de sites Web. 

L’Arabie saoudite est une cible pour les cybercriminels, et les autorités appellent les gens à être prudents lorsqu’ils divulguent leurs informations personnelles à des parties non officielles. Cette question est devenue une priorité, étant donné que le Royaume fait des investissements importants dans divers secteurs et progresse rapidement. Mais une question a été partiellement examinée par les utilisateurs quotidiens d’Internet : la sécurité des cookies.

Les cookies eux-mêmes ne sont pas dangereux car ils ne peuvent pas contenir des codes et ne peuvent donc pas contenir des virus, mais ils peuvent être la cause d’activités malveillantes impliquant les données personnelles. De nombreux Saoudiens naviguant sur le Web ne comprennent ou ne réalisent pas que le problème réside dans l’utilisation de navigateurs suspects ou douteux. Ils pourraient sembler légitimes mais ils contiennent, en réalité, des failles de sécurité  pouvant divulguer par inadvertance des informations personnelles aux utilisateurs malveillants et aux pirates informatiques. 

La société de recherche Our World in Data a précisé que, mondialement, le nombre  d’utilisateurs d’Internet est passé de 413 millions en 2000 à plus de 3,4 milliards en 2016. Le seuil des 1 milliard a été franchi en 2005. Elle a également indiqué, qu’au cours des cinq dernières années, près de 640 000 personnes ont utilisé Internet pour la première fois. Quant aux sites Web, la société de marketing technologique Indivigital a mentionné qu’il y avait plus de 1,8 milliard de sites Web en ligne en 2019 et qu’environ 14 281 nouveaux sites étaient créés chaque jour. 

Cependant, lorsque les utilisateurs consultent un nouveau site pour la première fois, ils peuvent voir apparaître une petite fenêtre pop-up qui les informe qu’ils doivent accepter les cookies afin que le site fonctionne bien. Malheureusement, personne ne reçoit un délicieux biscuit, mais fournissent plutôt au site, en acceptant les cookies, un petit paquet d’informations personnelles. 

Les experts saoudiens en cybersécurité, Dina Al-Sharif et Abdallah Al-Gumaijan, ont tout expliqué à Arab News sur les cookies —  ce qu’ils sont, à quoi ils servent, et comment garantir une navigation plus sûre —  afin de sensibiliser davantage à ce sujet. 

Les cookies http sont essentiels à l’Internet moderne, mais présentent également un risque pour la vie privée. Les cookies aident les sites Web à se souvenir des utilisateurs, de leurs identifiants, et bien plus encore, mais ils peuvent également fournir aux pirates informatiques et aux cybercriminels des informations pouvant être utilisées contre les personnes. 

EN BREF

De nombreux Saoudiens naviguant sur le Web ne comprennent ou ne réalisent pas que le problème réside dans l’utilisation de navigateurs suspects ou douteux. Ils pourraient sembler légitimes mais contiennent, en réalité, des failles de sécurité qui peuvent divulguer par inadvertance des informations personnelles aux utilisateurs malveillants et aux pirates informatiques. 

Les cookies sont des fichiers texte contenant des informations — comme un identifiant et un mot de passe — qui sont sauvegardées lorsque qu’une personne consulte un site Web. À chaque fois qu’un utilisateur consulte un site Web, son ordinateur envoie ces informations automatiquement afin de reconnaître les visiteurs réguliers. 

« L’objectif principal des cookies est d’identifier les utilisateurs réguliers et d’améliorer l’expérience de navigation sur le Web », a expliqué Mme Al-Sharif. « Lorsque vous consultez un site Web et acceptez leurs cookies, un fichier texte est stocké dans le disque dur de l’utilisateur, ce qui permet au site de stocker des informations et de les récupérer plus tard ». 

« Par exemple, lorsque vous consultez un site comme Amazon et ajoutez des articles au panier sans vous connecter, si vous visitez Amazon plus tard, vous remarquerez que ces articles sont toujours dans le panier. Amazon sait quels sont ces articles en utilisant des cookies ». 

Puisque les cookies sont des informations fournies par la consultation du même site Web, M. Al-Gumaijan a souligné que les utilisateurs ne partageaient pas vraiment des informations confidentielles en le consultant. Mais la plupart des sites qui offrent leur contenu gratuitement reposent sur les publicités car le seul moyen de gagner de l’argent est de partager le comportement des utilisateurs avec des entités tierces, ce qui leur permet de faire de la publicité ciblée. 

« Si vous consultez un site qui vend des voitures d’occasion et recherchez aussi des marques de voitures spécifiques comme BMW, vous remarquerez que des publicités de BMW commenceront à apparaître sur d’autres sites, ou en utilisant les réseaux sociaux », a-t-il noté. 

Selon Mme Al-Sharif, les cookies eux-mêmes ne sont pas dangereux, mais la manière dont ils sont utilisés mérite quand même d’être prise en considération. Avant d’accepter les cookies, les sites Web sont tenus de présenter leur “politique en matière de cookies ”, que vous pouvez lire pour en savoir plus sur la manière dont ils sont utilisés ». 

Les cookies eux-mêmes ne sont pas nuisibles puisque les données qu’ils contiennent ne changent pas. Ils ne peuvent pas contaminer les ordinateurs avec des virus ou d’autres logiciels malveillants. Toutefois, certaines cyberattaques peuvent détourner les cookies et permettre l’accès aux sessions de navigation d’un utilisateur. 

M. Al-Gumaijan a affirmé que, pour la plupart, il n’est pas dangereux d’accepter les cookies. Mais les utilisateurs trop prudents pourraient essayer d’opter pour des sites Web qui permettent de les rejeter ou d’utiliser des méthodes de navigation privées pour les éviter. 

« Il est important de se souvenir que les informations générales sur votre activité sur tout site Web où vous acceptez les cookies seront partagées avec les autres. Si cela vous inquiète, vous pouvez utiliser des navigateurs qui fournissent des modes privés, tels que Firefox et Google Chrome (mode incognito). De cette manière, votre activité ne sera pas utilisée la prochaine fois que vous consultez ces sites Web ». 

La suppression des cookies est également une option qui pourrait aider les utilisateurs à atténuer le risque d’atteinte à la vie privée, mais elle peut aussi réinitialiser le suivi et la personnalisation du navigateur d’une personne, ce qui rend la navigation sur certains sites plus difficile. Sans cookies, les utilisateurs devront saisir à nouveau leurs données sur un site à chaque visite. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Le chef de l'ONU appelle à mettre fin au «cauchemar de la violence» au Soudan

Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
Des abris érigés par des Soudanais déplacés qui ont fui El-Fasher après la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) composent le camp d'Um Yanqur, situé à la limite sud-ouest de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre, au Soudan, le 3 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Antonio Guterres appelle à des négociations immédiates pour mettre fin au conflit au Soudan, avertissant que la crise humanitaire et sécuritaire devient « incontrôlable » après deux ans de guerre entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)
  • La situation à El-Facher, au Darfour, illustre la gravité du drame, avec des civils pris au piège, des milliers de morts, des violations massives des droits humains et près de 12 millions de déplacés selon l’ONU

DOHA: Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mardi à des "négociations" pour un arrêt immédiat du conflit au Soudan, mettant en garde contre une crise "en train de devenir incontrôlable".

Le secrétaire général des Nations unies a exhorté les parties au conflit à "venir à la table des négociations, (et) mettre fin à ce cauchemar de violence, maintenant".

"La crise horrifiante au Soudan (...) est en train de devenir incontrôlable", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social à Doha.

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires dure depuis deux ans et a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU.

Le 26 octobre, après 18 mois de siège, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris la ville d'El-Facher, dernier verrou stratégique de l'armée au Darfour (ouest du Soudan).

Depuis, les informations et témoignages se multiplient sur les cas d'exécutions, viols, attaques contre des humanitaires et pillages qui y sont commis, documentés par des images satellites et par des vidéos d'exactions publiées par les combattants eux-même.

"El-Facher et les zones environnantes du Nord-Darfour ont été un épicentre de souffrance, de faim, de violence et de déplacements" a souligné M.Guterres, ajoutant que depuis l'entrée des FSR dans la ville, "la situation s'aggrave de jour en jour".

"Des centaines de milliers de civils sont pris au piège par ce siège. Les gens meurent de malnutrition, de maladie et de violence. Et nous continuons à entendre des rapports sur des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme", a affirmé M.Guterres.


Pour Aoun, le Liban «n'a pas d'autre choix que de négocier avec Israël»

Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
Israël a bombardé le Liban à plusieurs reprises malgré le cessez-le-feu de novembre 2024 qui visait à mettre fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, multipliant les attaques ces derniers jours. (Reuters)
Short Url
  • Joseph Aoun réaffirme l'engagement de Beyrouth en faveur d'un dialogue sans guerre, tout en admettant qu'Israël reste un "ennemi"
  • Les frappes aériennes israéliennes tuent deux personnes, dont un commandant du Hezbollah précédemment blessé dans l'explosion d'un téléavertisseur

BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun a réaffirmé lundi son engagement à négocier avec Israël, affirmant que son pays n'avait "aucune option" en la matière.

Toutefois, il a ajouté : "La négociation n'est pas menée avec Israël : "La négociation ne se fait pas avec un ami ou un allié, mais avec un ennemi.

"Le langage de la négociation est plus important que celui de la guerre, dont nous avons vu ce qu'elle nous a fait subir.

Selon le bureau des médias du palais présidentiel, M. Aoun a réaffirmé son attachement au "langage diplomatique adopté par nous tous, du président du Parlement Nabih Berri au Premier ministre Nawaf Salam".

Le Liban reste attaché au cadre de négociation "à travers le Comité du mécanisme", qui est limité aux représentants militaires, avec la possibilité d'inclure des civils conformément à une proposition américaine présentée la semaine dernière par Morgan Ortagus aux responsables libanais.

Les remarques de M. Aoun font suite à l'intensification des attaques israéliennes sur le Sud-Liban visant à accroître la pression sur le Hezbollah pour qu'il désarme.

Une frappe aérienne israélienne a visé une moto à Aita Al-Shaab, tuant son conducteur. Il s'agit de la deuxième frappe en l'espace de quelques heures.

Des médias proches du Hezbollah ont rapporté que l'homme tué était Youssef Naameh, le frère de deux autres personnes tuées précédemment dans des frappes israéliennes.

Lors d'une frappe précédente, les forces de défense israéliennes ont visé la ville de Doueir dans le district de Nabatieh, tuant une personne et en blessant sept autres, selon un communiqué du ministère libanais de la santé.

Plusieurs médias libanais ont rapporté que l'homme tué était le commandant du Hezbollah Mohammed Ali Hadid, qui avait déjà été blessé lors de l'explosion d'un téléavertisseur par le Mossad en septembre 2024 - une opération dont Israël n'a jamais officiellement revendiqué la responsabilité.

Selon certaines informations, M. Hadid avait survécu à une première frappe israélienne dimanche dans la ville de Zefta, dans le sud du pays, au cours de laquelle des drones israéliens avaient lancé au moins trois missiles sur une cible. Ces frappes n'ont toutefois pas atteint l'objectif visé.

Des images diffusées en ligne montrent la voiture visée en proie à de violentes flammes, tandis que les équipes de pompiers luttent contre les effets de la frappe, qui a également provoqué l'incendie de plusieurs voitures en stationnement.

Un complexe commercial contenant des magasins et des restaurants a également été endommagé.

La chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que les récentes attaques israéliennes faisaient suite aux commentaires d'une "source de sécurité israélienne" dimanche.

Cette source a déclaré que "l'État libanais ne pénètre pas dans certaines zones où le Hezbollah opère et, si l'on nous demande d'agir, nous savons comment augmenter le rythme des attaques au Liban si nécessaire".

L'escalade des frappes israéliennes a porté à 16 le nombre de morts en moins d'une semaine, la plupart étant des membres du Hezbollah.

Samedi, une frappe aérienne meurtrière sur la ville de Kfar Roummane à Nabatieh a tué quatre membres du Hezbollah et blessé trois passants.

Une source de sécurité s'attend à une escalade des attaques israéliennes au cours des derniers mois de l'année, qui est la date limite fixée par l'armée libanaise pour achever le plan de désarmement au sud de la ligne Litani.

Le ministre israélien de la défense, Israël Katz, a accusé dimanche le Hezbollah de "jouer avec le feu". Il a déclaré qu'il tenait le gouvernement et le président libanais "responsables des atermoiements dans le respect de leurs engagements concernant le désarmement du parti et son retrait du sud".

Il a également affirmé qu'"Israël continuera à appliquer une politique de riposte maximale dans ses opérations militaires et n'autorisera aucune menace visant les résidents du nord", appelant les autorités libanaises à "assumer pleinement leurs responsabilités pour assurer la stabilité et empêcher l'escalade".


Israël: des élus favorables à une loi instaurant la peine de mort pour les «terroristes»

 La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir. (AFP)
Short Url
  • Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative
  • La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture

JERUSALEM: La commission de Sécurité nationale de la Knesset a voté lundi en faveur d'une proposition de loi instaurant la peine de mort pour les auteurs d'attaques jugées "terroristes", une mesure soutenue par le ministre israélien de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir.

La commission a approuvé un amendement au Code pénal, qui sera maintenant transmis au Parlement pour un vote en première lecture, une loi étant instaurée en Israël après une vote en troisième lecture.

Selon le médiateur israélien chargé des otages, Gal Hirsch, le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient cette initiative.

Dans une note explicative de la commission, il est indiqué que "son objectif est de couper le terrorisme à sa racine et de créer une forte dissuasion".

Le texte propose qu'un "terroriste reconnu coupable de meurtre motivé par le racisme ou la haine (...) soit condamné à la peine de mort - de manière obligatoire", ajoutant que cette peine serait "non optionnelle".

La proposition de loi a été présentée par une élue du parti Otzma Yehudit (Force Juive) d'Itamar Ben Gvir.

Ce dernier a menacé de cesser de voter avec la coalition de droite de Benjamin Netanyahu si ce projet de loi n'était pas soumis à un vote parlementaire d'ici le 9 novembre.

"Tout terroriste qui se prépare à commettre un meurtre doit savoir qu'il n'y a qu'une seule punition: la peine de mort", a dit le ministre lundi dans un communiqué.

M. Ben Gvir avait publié vendredi une vidéo de lui-même debout devant une rangée de prisonniers palestiniens allongés face contre terre, les mains attachées dans le dos, dans laquelle il a appelé à la peine de mort.

Dans un communiqué, le Hamas a réagi lundi soir en affirmant que l'initiative de la commission "incarne le visage fasciste hideux de l'occupation sioniste illégitime et constitue une violation flagrante du droit international".

"Nous appelons les Nations unies, la communauté internationale et les organisations pertinentes des droits de l'Homme et humanitaires à prendre des mesures immédiates pour arrêter ce crime brutal", a ajouté le mouvement islamiste palestinien.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés, basé à Ramallah, a également dénoncé cette décision, la qualifiant de "nouvelle forme d'extrémisme israélien croissant et de criminalité contre le peuple palestinien".

"C'est une étape dangereuse visant à poursuivre le génocide et le nettoyage ethnique sous le couvert de la légitimité", a ajouté le ministère.