Le projet de la Mer Rouge en Arabie saoudite franchit la première étape du prix de notation verte

Ce prix est une reconnaissance de nos efforts pour dépasser les attentes actuelles associées au tourisme durable. (Photo fournie)
Ce prix est une reconnaissance de nos efforts pour dépasser les attentes actuelles associées au tourisme durable. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 30 janvier 2021

Le projet de la Mer Rouge en Arabie saoudite franchit la première étape du prix de notation verte

  • Le prix récompense la mise en œuvre par l’entreprise de stratégies concrètes dont l’objectif est d’améliorer la durabilité, ainsi que le niveau de vie des personnes concernées par le projet
  • L’engagement de la TRSDC en faveur du tourisme renouvelable a été reconnu au cours du processus d’évaluation, en particulier pour le plan directeur du groupe, fondé sur une recherche complète de planification de l’espace marin

DJEDDAH: The Red Sea Development Company (TRSDC), promoteur du projet de tourisme renouvelable le plus ambitieux au monde, a terminé la première phase de la certification platine dans les critères «Innovation et processus du design» du Leadership dans l’énergie et la conception environnementale (Leed).

Le prix récompense la mise en œuvre par l’entreprise de stratégies concrètes dont l’objectif est d’améliorer la durabilité, ainsi que le niveau de vie des personnes concernées par le projet.

«Devenir un porte-étendard de l’écotourisme de luxe est notre ambition, nous sommes donc fiers d’avoir passé cette première phase d’accréditation Leed», explique John Pagano, PDG de la TRSDC.

«Ce prix est une reconnaissance de nos efforts pour dépasser les attentes actuelles associées au tourisme durable, et pour devenir l’une des premières destinations mondiales à faire preuve d’une approche renouvelable du tourisme.»

Le groupe a hâte de travailler avec le Conseil américain pour les constructions écologiques (USGBC) pour garantir que l’environnement naturel est protégé et amélioré au cours de la période de construction et au-delà.

Leed est un système d’évaluation et de certification de la durabilité urbaine, internationalement reconnu, qui fournit une vérification par des tiers des constructions de villes et de collectivités.

L’USGBC pour sa part fournit des paramètres ciblés qui permettent une amélioration continue et qui démontrent un engagement dans la durabilité, la santé, et la prospérité économique. Alors que la certification finale au niveau du site est prévue pour le deuxième trimestre de 2021, le TRSDC travaille avec l’USGBC pour obtenir la certification d’un certain nombre de bâtiments sur place, dont quinze hôtels, un aéroport international et des bâtiments d’habitation destinés au personnel.

«Le travail des villes et des collectivités comme le projet de la mer Rouge est un élément moteur pour garantir un avenir plus durable pour tous», explique Mahesh Ramanujam, PDG de l’USGBC.

«Les villes et les communautés qui obtiennent la certification Leed réduisent leurs émissions de carbone, créent un environnement plus sain, et s’efforcent d’améliorer la qualité de vie de leurs résidents», ajoute-t-il.

Pour M. Ramanujam, «The Red Sea Development Company est en passe d’établir la norme pour ce qui signifie être une entreprise performante. Leurs efforts et leurs réalisations devraient être un exemple pour tous».

L’engagement de la TRSDC en faveur du tourisme renouvelable a été reconnu au cours du processus d’évaluation, en particulier pour le plan directeur du groupe, fondé sur un exercice complet de planification de l’espace marin.

Cette initiative a permis d’identifier les zones prioritaires de conservation en garantissant que 75 % des îles situées dans la zone du projet de la mer Rouge ne seraient pas touchées, neuf d’entre elles étant d’ailleurs considérées comme des zones spéciales de conservation.

En outre, la TRSDC s’est engagée à fournir un bénéfice net de conservation de 30 % d’ici à 2040. Dans ce cadre, elle est en train de créer le plus grand centre de stockage de batteries au monde, qui contribuera à alimenter l’ensemble du site, et notamment les îles, avec de l’énergie renouvelable vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.