Une initiative citoyenne donne du souffle au combat contre le Covid-19 au Malawi

Avant l'arrivée de la pandémie, le Malawi était déjà considéré comme l'un des pays les plus pauvres du monde (Photo, AFP)
Avant l'arrivée de la pandémie, le Malawi était déjà considéré comme l'un des pays les plus pauvres du monde (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 23 janvier 2021

Une initiative citoyenne donne du souffle au combat contre le Covid-19 au Malawi

  • La collecte de fonds a déjà permis de garantir des bouteilles d'oxygène et des médicaments essentiels pour les quatre principaux hôpitaux publics du Malawi
  • Andrew Banda, un habitant de Blantyre, qui a fait don de 1 dollar, a déclaré qu'il avait vu que le virus affectait tout le monde autour de lui

LILONGWE: Face à la ravageuse pandémie du nouveau coronavirus, une initiative citoyenne de financement participatif au Malawi a collecté 100 000 dollars en une semaine pour augmenter les ressources de lutte contre le Covid-19  dans les hôpitaux publics.   

La collecte de fonds, qui a commencé par un appel sur Facebook la semaine dernière, a déjà permis de garantir des bouteilles d'oxygène et des médicaments essentiels pour les quatre principaux hôpitaux publics du Malawi dépendant de l'aide.    

« Un ami a été hospitalisé avec le Covid-19. Il a publié un SOS sur les réseaux sociaux car l'hôpital ne possédait pas de régulateurs de pression en oxygène », a déclaré Stanley Kenani, basé à Paris, qui a lancé la collecte de fonds.   

« Bien que des amis aient rassemblé l'argent et lui en aient acheté un, il a quand même perdu la vie. Je me suis demandé si des amis sur les réseaux sociaux pouvaient se réunir et donner un peu d'argent pour les fournitures et équipements médicaux qui pourraient sauver des vies », a déclaré M. Kenani.    

Plusieurs dizaines de Malawites ont répondu à cet appel, notamment des étudiants faisant don de leur argent de poche à leurs compatriotes démunis.  

Andrew Banda, un habitant de Blantyre, qui a fait don de 1 dollar, a déclaré qu'il avait vu que le virus affectait tout le monde autour de lui.   

« Plusieurs de mes amis sont décédés et plus encore ont été infectés, cela m'a poussé à vouloir faire quelque chose pour lutter contre cette pandémie ». « Je n'ai pas grand-chose mais je crois que le peu que j'ai peut contribuer à sauver une vie », a-t-il dit.    

Avant l'arrivée de la pandémie, le Malawi était déjà considéré comme l'un des pays les plus pauvres du monde. Près de la moitié de ses  18,6 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté.    

Le secrétaire à la santé Charles Mwansambo a qualifié d' »excellente initiative » cette collecte.    

« Le gouvernement ne peut à lui seul répondre aux besoins de santé des Malawites, et encore moins avec le Covid-19 », a-t-il déclaré.   

A l'inverse des autres pays du continent, la vie quotidienne n'a pas connu de changement dans ce pays d'Afrique australe, depuis qu'en avril la Haute cour du pays a bloqué une décision de confinement prise par le gouvernement.  Les magistrats avaient estimé insuffisantes les mesures prises pour compenser la perte des moyens d'existence de la population.  

Mais, après plusieurs mois durant lesquels le niveau d'infections est resté relativement faible, le Malawi - comme de nombreux autres pays africains - fait face à une flambée du nombre de cas de Covid-19.   

Le président Lazarus Chakwera a ordonné la semaine dernière la mise en place d'une série de mesures restrictives pour lutter contre le Covid-19.   

Jusqu'ici, le Malawi a enregistré 17 365 cas dont 445 décès pour une population de plus de 18 millions de personnes.  Mais plus de 50 % de ces cas ont été détectés durant le seul mois de janvier, avec un record de 1 316 nouveaux cas annoncés vendredi. 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.