Entretien: Bahaa Trabelsi, une auteure francophile passionnée 

Avec son dernier livre Souviens-toi qui tu es, la romancière marocaine Bahaa Trabelsi explore la résilience d’une femme
Avec son dernier livre Souviens-toi qui tu es, la romancière marocaine Bahaa Trabelsi explore la résilience d’une femme
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Publié le Mercredi 05 août 2020

Entretien: Bahaa Trabelsi, une auteure francophile passionnée 

  • «Les philosophes m’ont fait réfléchir et ont aiguisé mon sens critique : Diderot, Montesquieu, Rousseau ou encore Foucault et Sartre»
  • «Avec la pandémie, il faut revenir aux fondamentaux, à la solidarité, à l’amour»

Avec son dernier livre Souviens-toi qui tu es, la romancière marocaine Bahaa Trabelsi explore la résilience d’une femme, Safia, en lutte avec le monde qui l'entoure, les hommes, sa famille et son passé. Une parabole sur la condition féminine, entre découverte du désir, espoir, deuil et renaissance, avec de nombreuses références à la littérature francophone.


Vous comparez votre héroïne Safia à un chat qui a plusieurs vies et retombe toujours sur ses pattes. Cette capacité à rebondir pour exister, c'est quelque chose qui caractérise les femmes ?
Les femmes possèdent plus souvent cette capacité à rebondir et à se réinventer que les hommes. Certainement parce qu’elles ont plus de défis à relever à la fois en tant que mères, compagnes et membres actifs de la société. Plus prosaïquement, on peut dire aussi qu’elles sont polyvalentes et qu’elles ne rechignent pas à multiplier les activités. Cette endurance et cette persévérance démontrent leur capacité à se réinventer, même après des coups durs.
Safia finit par partager sa vie avec un garçon qu'elle a connu à l'école.

Une manière de dire que le passé peut toujours refaire surface ?
Le passé, le présent et le futur sont toujours là, simultanément, tout au long d’une vie, dans des cycles qui ne cessent de se renouveler et de se nourrir les uns les autres. L’ami d’enfance, celui qui a tant de choses en commun avec Safia, la lecture, l’imaginaire, la vision du monde, l’a accompagnée toute sa vie dans son inconscient. Il était là, tapi dans un coin de sa mémoire. 

Vous citez plusieurs auteurs francophones dans votre livre. Quels sont ceux qui vous influencent ?
Il y en a tant ! Tous les livres laissent des traces. Je me suis découvert une âme d’aventurière quand j’étais enfant en lisant Le Club des cinq ou Le Clan des sept. Je me suis sentie forte avec Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir, j’ai plongé dans la sensualité avec les Claudine et L’Ingénue libertine de Colette. J’ai appréhendé une réalité dure et inconnue avec Zola et sa série de romans les Rougon-Macquart. J’ai aimé Maupassant et ses romans à la fois poétiques et crus, et Vipère au poing de Bazin, m’a donné la rage et la haine de Folcoche, cette mère monstrueuse. J’ai adoré Jules Verne et Barjavel, des écrivains profondément visionnaires. Les particules élémentaires, le roman de Houellebecq m’a renvoyé à mes parents, des gens de gauche bien-pensants. Les philosophes m’ont également fait réfléchir : Diderot, Montesquieu, Rousseau ou encore Foucault et Sartre ont aiguisé mon sens critique. 

Et la poésie ? 
C’est le summum de la littérature, la cerise sur le gâteau, l’art et le substrat, l’émotion à l’état pur. La première fois que j’ai lu de la poésie, j’ai été éblouie, j’ai tout appris par cœur. C’est une autre dimension, la sublimation, les mots du firmament, libres, brillants, inaccessibles, les étoiles et les mystères du cosmos. Ils ne peuvent être inspirés que par le divin. Ils vous émeuvent, vous envahissent, vous bouleversent. Les poèmes ont une musique, un rythme, ce sont des mélodies de l’âme. J’en ai appris beaucoup et je ne les ai pas oubliés. L’un de mes préférés reste Le Lac de Lamartine et Les Fleurs du mal de Baudelaire a été mon livre de chevet quand j’étais adolescente, une poésie subversive et rebelle. Et puis, il y a Rimbaud et Ma Bohème, Aragon et Les Yeux d’Elsa, Apollinaire et Le Pont Mirabeau, Éluard et Capitale de la douleur, Aimé Césaire et le mouvement de la négritude…

Des livres que vous n’aimez pas ?
Disons plutôt des livres que j’ai à la fois aimés et détestés. La Princesse de Clèves, par exemple, est un chef-d’œuvre antiféministe ! Je pense à la scène de l’aveu inscrite dans la tragédie, le lyrisme, le religieux exaltant la vertu et l’héroïsme de la femme vertueuse. Je hais ce personnage à l’opposé de la liberté, cette même liberté qui est le fil conducteur de mon travail. Je peux citer aussi Voyage au bout de la nuit de Céline avec son cynisme brillant, le mal-être qu’il procure, cette description géniale du vide de l’existence et cet effet miroir qui vous prend à la gorge, alors que tout votre être aspire au bonheur. Bardamu est un personnage qui pue la misère humaine et s’y identifier est à la fois douloureux et jubilatoire. Je n’oublie pas non plus Candide de Voltaire. Dans le château de Thunder-ten-tronckh, Pangloss, le maître de Candide, lui enseigne que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Et lui, naïf, le croit, avant de se faire chasser pour un baiser donné à sa cousine Cunégonde. Je trouve ce livre génial. À la fois fable et conte philosophique, il dénonce la naïveté, la société et l’absurde.

Pourquoi écrivez-vous en français ?
J’ai fréquenté l’école française dès mon plus jeune âge, et j’aime cette langue qui incarne pour moi les libertés, l’esprit critique, la réflexion et le rêve. Eh oui, je rêve en français !

Est-ce que le confinement a eu un impact sur votre travail ? 
Il m’arrive souvent de me confiner pour écrire, de me couper du monde. L’isolement est un moyen de me retrouver, de me rappeler qui je suis. Ma vie spirituelle est importante, elle me permet d’avancer. Et je ne m’ennuie jamais : je lis, j’écris, je médite, je regarde des films et des séries, je cuisine aussi – j’adore ça ! Avec cette pandémie, je suis plus que jamais convaincue que la course folle à la consommation, la compétition, et ce jeu insensé auquel participent les hommes et les nations sont inutiles. Il faut revenir aux fondamentaux, à la solidarité, à l’amour. Ce sont les sources d’inspiration de mon prochain roman. 

Justement, quel en sera le sujet ?
La spiritualité et le monde de l’invisible. Le personnage principal est une jeune femme, cartésienne et dynamique, qui ne croit qu’en ce qu’elle voit. Jusqu’à ce qu’elle se retrouve brutalement immergée dans le monde de l’irrationnel et du mysticisme.


Bahaa Trabelsi, Souviens-toi qui tu es, éditions La Croisée des chemins.
 

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L’éducation assistée par les animaux et la magie du théâtre pour les enfants à Dubaï

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  • Une initiative fascinante qui met en avant l'importance de l'éducation assistée par les animaux
  • Le concept repose sur une idée simple mais puissante : rendre la lecture plus ludique et accessible

DUBAÏ : Le mois de mars est marqué par un événement exceptionnel pour les familles à Dubaï et à Abou Dhabi, avec la présentation du spectacle « Spot's Birthday Party » aux Émirats arabes unis. Ce spectacle est une adaptation théâtrale du célèbre livre d'Eric Hill, un incontournable de l'enfance.

Mais derrière cet événement, il existe une initiative fascinante qui met en avant l'importance de l'éducation assistée par les animaux, et Karalynn Thomson, la fondatrice des « Reading Dogs », en est l'une des principales ambassadrices.

Depuis le lancement de l'initiative en 2017, les « Reading Dogs » ont apporté une nouvelle dimension à l'apprentissage des enfants, notamment dans les écoles. Le concept repose sur une idée simple mais puissante : rendre la lecture plus ludique et accessible.

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Les « Reading Dogs » au Zabeel Theater à Dubaï. (Photo: Arab News en français)

À travers des séances d'éducation assistée par les animaux, les enfants sont encouragés à lire à haute voix devant des chiens spécialement formés, créant ainsi un environnement de confiance et de soutien.

Karalynn Thomson, qui dirige cette initiative, explique que les sessions de « Reading Dogs » sont désormais tenues dans une vingtaine d'écoles, avec un programme hebdomadaire qui s'étend entre 20 et 40 sessions.

« Nous avons 22 chiens qui travaillent avec nous et qui visitent les écoles chaque jour, en anglais, arabe, portugais, et pour des enfants de tous âges », souligne-t-elle. « L'objectif est de rendre la lecture plus agréable et de donner aux enfants plus de confiance. »

Si l'initiative touche principalement les jeunes enfants, Karalynn précise que l’impact de ces sessions s'étend également à des étudiants universitaires et au-delà.

« Nous intervenons particulièrement auprès des étudiants universitaires pendant la période des examens, lorsque l'anxiété et le stress sont plus présents. Nous avons également des programmes pour les élèves du secondaire », ajoute-t-elle.

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Les « Reading Dogs » au Zabeel Theater à Dubaï. (Photo: Arab News en français)

Bien que les « Reading Dogs » n'interviennent pas encore dans les écoles françaises, Karalynn indique que le principe reste universel. « Nous ne travaillons pas encore avec des écoles françaises, mais le concept et la recherche sur l'éducation assistée par les animaux résonnent dans toutes les langues. »

En effet, l'approche reste la même, peu importe la culture ou la langue : « Rendre l'apprentissage plus agréable, moins stressant, et plus engageant pour les enfants. »

Un autre volet de cette initiative est le programme des « Happiness Dogs », destiné aux enfants ayant des besoins spécifiques, notamment dans les départements de thérapie du langage et d'ergothérapie. Ces sessions se concentrent sur l’interaction avec les chiens pour aider les enfants à développer des compétences motrices et émotionnelles tout en s’amusant.

Karalynn raconte une collaboration marquante avec l'hôpital Al Jalila aux Émirats arabes unis : « Nous avons lancé le programme des Happiness Dogs avec l'hôpital Al Jalila, en particulier pour aider les enfants en convalescence après une chirurgie, y compris des interventions cérébrales. L’idée est de les encourager à se lever, marcher, ou même simplement brosser un chien, pour stimuler leur motricité tout en leur apportant un soutien émotionnel. »

Cet investissement dans le bien-être des enfants par l’intermédiaire des chiens montre à quel point l’éducation et la guérison peuvent être profondément humaines et connectées à des méthodes innovantes.


Les secrets culinaires de Laia Ferrer Baile : Conseils et recette savoureuse

Laia Ferrer Baile est la chef du Tabrah in Nujuma, une réserve du Ritz-Carlton située sur l'île d'Ummahat, au large de l'Arabie saoudite. (Fourni)
Laia Ferrer Baile est la chef du Tabrah in Nujuma, une réserve du Ritz-Carlton située sur l'île d'Ummahat, au large de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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  • De l'élégance des cuisines étoilées Michelin en Espagne et en France aux destinations gastronomiques des Maldives et de Bangkok, la chef Laia Ferrer Baile a su se forger une carrière exceptionnelle
  • En tant que chef du Tabrah à Nujuma, une réserve du Ritz-Carlton située sur l'île d'Ummahat au large de l'Arabie saoudite, elle apporte son expertise au Royaume

DUBAI : De l'élégance des cuisines étoilées Michelin en Espagne et en France aux destinations gastronomiques des Maldives et de Bangkok, la chef Laia Ferrer Baile a su se forger une carrière exceptionnelle.

Née et grandie à Barcelone, Laia Ferrer Baile a su dès son enfance que sa voie serait la cuisine. Elle a poursuivi son rêve en se formant dans des établissements prestigieux, notamment le Restaurante Disfrutar, où elle a affiné son art aux côtés de chefs étoilés, contribuant à la renommée de ce temple de la gastronomie trois étoiles Michelin.

Aujourd'hui, en tant que chef du Tabrah à Nujuma, une réserve du Ritz-Carlton située sur l'île d'Ummahat au large de l'Arabie saoudite, elle apporte son expertise au Royaume.

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Tabrah à Nujuma, une réserve Ritz-Carlton. (Fourni)

« Mon expérience en Arabie saoudite a été extraordinaire. Les gens sont incroyablement accueillants, la cuisine y est délicieuse, et l'environnement dans lequel je travaille est tout simplement fantastique », confie-t-elle à Arab News.

Mme Baile nous fait part ici de ses réflexions sur la simplicité en cuisine, les préférences des clients et ses cuisines préférées.

Lorsque vous avez commencé, quelle est l'erreur la plus fréquente que vous avez commise ?

Je me souviens d'avoir mis des milliers de choses sur un plat à l'université parce que je pensais que plus j'en mettrais, plus le professeur aimerait. Mais c'était un désastre. J'ai appris que la simplicité est la meilleure solution. Il n'est pas nécessaire d'ajouter des milliers de choses pour que quelque chose ait du goût. Parfois, il suffit de mettre du sel et du poivre.

Quel est votre meilleur conseil pour les cuisiniers amateurs ?

Appréciez ce que vous faites. Je dis toujours à ma famille : "Ce n'est pas une course". Détendez-vous et profitez du moment présent. Soyez curieux de ce que vous faites et apprenez pourquoi vous le faites.  

Quel ingrédient peut améliorer instantanément n'importe quel plat ?

En tant qu'Espagnole, je pense que c'est l'huile d'olive extra vierge. Nous l'appelons l'or liquide. Il peut rendre n'importe quel plat très simple extraordinaire. Par exemple, si vous mettez un peu d'huile d'olive sur un morceau de pain, il deviendra instantanément meilleur.

Lorsque vous allez au restaurant, êtes-vous parfois tentée de juger la qualité des plats servis ?

Mon premier réflexe a été de dire non. Mais mon petit ami m'a dit : "Comment peux-tu dire non à cette question ? Tu fais ça tout le temps". Alors, apparemment, c'est ce que je fais. Mais j'aime aussi profiter de mon expérience. Je pense que c'est lorsque je m'attends à ce que quelque chose soit très bien et que ce n'est pas le cas - c'est alors que je suis vraiment critique. Lorsque je ne m'attends pas à grand-chose, comme la cuisine de rue à Bangkok ou un petit restaurant familial, je ne suis pas aussi critique. Mais si je vais dans un endroit cher que je veux vraiment essayer et qu'il me déçoit, je le serai.

Quel est le problème le plus fréquent que vous rencontrez dans les autres restaurants ?

Les plats sont trop compliqués. Et il y a aussi des restaurants où l’on ressent que les serveurs ne sont pas vraiment investis, ce qui se traduit par un manque d'attention et de service.

Quelle est votre cuisine préférée ?

J'ai deux types de restaurants préférés. Il y a ceux où je vais avec ma famille ou mes amis pour savourer et célébrer - ce sont ceux où je trouve mes plats réconfortants qui me rappellent la cuisine de ma mère et toutes les choses espagnoles. Mais j'aime aussi trouver de nouvelles touches qui rehaussent un peu la nourriture. Ces touches m'inspirent également. C'est pourquoi j'aime beaucoup aller dans les restaurants Michelin, où les chefs font quelque chose de nouveau, juste pour me donner une étincelle.

Quel est votre plat préféré si vous devez cuisiner quelque chose rapidement à la maison ?

Avant, c'était le curry. J'adorais préparer des plats rapides à base de curry - j'avais toujours de la pâte de curry à la maison. Aujourd'hui, j'aime cuisiner du pad thaï, car c'est le plat préféré de ma sœur. J'essaie toujours de le préparer lorsque je suis pressée. Il a bon goût et il est rapide et facile à préparer.

Quel est le comportement du client qui vous agace le plus ?

Je suis très contrarié lorsque les gens veulent changer les ingrédients des plats. Je peux comprendre que, par exemple, quelqu'un ne mange pas de tomates, alors nous essaierons de les supprimer. Je suis allergique au poireau, par exemple, et lorsque je vais dans certains restaurants, les gens ne me croient pas parce qu'il y a beaucoup de gens qui disent avoir des allergies alors qu'ils n'en ont pas. En cuisine, nous prenons très au sérieux les personnes qui disent avoir des allergies : Nous cuisinons les aliments séparément, nous nettoyons bien la cuisine et nous avons des planches à découper et des couteaux spéciaux que nous utilisons uniquement pour cette personne. Ainsi, si une personne dit qu'elle est allergique alors qu'elle ne l'est pas, cela nous fait vraiment perdre du temps.

Quel est votre plat préféré ?

Le Suquet de Peix, un ragoût de fruits de mer à base de pommes de terre. Il me ramène à mes racines. Lorsque j'étais enfant, ma famille possédait un appartement au bord de la plage, et c'était un plat très typique de la région.  

Quel est le plat le plus difficile à réussir pour vous ?

Tout ce qui doit être cuisiné avec de la farine ou du sucre, comme les pâtisseries. Je pense que je suis vraiment mauvais dans ce domaine. Je pense que c'est parce que je me dis tous les jours que je suis mauvais et que je ne m'entraîne pas à le faire. Ne me demandez pas de faire un soufflé, par exemple ; ce sera une omelette.

En tant que chef, quel est votre style de gestion ?

En ce moment, je dirige une équipe exclusivement féminine. La plupart d'entre elles sont fraîchement diplômées, et je ne peux donc pas être trop dur ou agressif avec elles. J'essaie vraiment de leur offrir un environnement positif et valorisant, car j'ai travaillé dans de très, très mauvaises cuisines où elles criaient et lançaient des objets. Je ne voudrais pas qu'ils vivent cela. Mais nous devons toujours faire preuve de discipline. C'est la chose la plus importante.


La Biennale des Arts Islamiques de Djeddah célèbre le Ramadan avec les Nuits de la Biennale

Du 6 au 15 mars, le marché du Ramadan accueille les visiteurs tous les jours de 20h à 2h du matin, offrant un mélange vibrant d'activités et d'attractions (SPA)
Du 6 au 15 mars, le marché du Ramadan accueille les visiteurs tous les jours de 20h à 2h du matin, offrant un mélange vibrant d'activités et d'attractions (SPA)
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  • Organisé au terminal occidental du Hajj à l'aéroport international du roi Abdulaziz, l'événement offre aux visiteurs une expérience culturelle et spirituelle

DJEDDAH : La Fondation de la Biennale de Diriyah a dévoilé les Nuits de la Biennale, un programme spécial Ramadan à la Biennale des Arts Islamiques de Djeddah.

Organisé au terminal Hajj occidental de l'aéroport international du roi Abdulaziz, l'événement se poursuivra jusqu'au 25 mai, offrant aux visiteurs une expérience culturelle et spirituelle qui célèbre le mois sacré tout en mettant en valeur le riche patrimoine islamique de l'Arabie saoudite.

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Sous la chaude lueur des nuits de Ramadan, les visiteurs de la Biennale des Arts Islamiques de Djeddah se rassemblent pour célébrer la foi, l'art et la tradition (Photo fournie).

Pendant le ramadan, les visiteurs peuvent participer à des ateliers de calligraphie arabe et d'artisanat traditionnel, ainsi qu'à des expériences interactives explorant les expressions artistiques associées au mois sacré.

Ahmed Ramadan a partagé son expérience à Arab News : "C'était la première fois que je visitais la Biennale des Arts Islamiques, mais j'avais prévu d'y aller depuis un certain temps. Lorsqu'ils ont annoncé les événements du ramadan, j'ai été encore plus enthousiaste. Je pense qu'il existe un lien étroit entre les activités du Ramadan et les arts islamiques. Je suis venu avec un groupe d'amis et nous avons trouvé de nombreuses activités qui convenaient aux jeunes".