Twitter Inc. A commis l’impensable en fermant l'une de ses plus grandes attractions, le compte de Donald Trump, et dans la foulée, a ainsi banni un président américain en exercice.
L’interdiction et la logique de sécurité publique qui vient la justifier font partie d’une vague de répression contre les espaces numériques publics, où se rassemblent les partisans les plus radicalisés du président. Elle intervient également comme une réponse à la violence et au bain de sang de l’attaque survenue la semaine dernière contre le Capitole.
Durant le weekend, le tout nouveau réseau social conservateur Parler's a effectivement été fermé par les géants de la technologie sur lesquels il s'appuyait pour atteindre sa base été d'utilisateurs. Les boutiques d'applications de Google et Apple Inc ont banni l’appli de leur plateforme, alors qu’Amazon.com Inc. et Amazon Web Services ont suspendu l’hébergement de Parler.
La logique derrière ces actions semble légitime à la lumière des derniers développements, mais elle soulève dans le même temps la question de l’étendue du pouvoir de ces entreprises en tant que gardiennes du contenu et de l'information. Leur volonté d'exercer ce pouvoir ouvre en réalité un nouveau chapitre dans l'histoire de la Big Tech.
Les mesures prises par les géants de la Tech étaient inévitables. Même si elles soulèvent une série d’interrogations sur le rôle de ces compagnies dans la gérance du contenu, elles sont intervenues après l’utilisation, par la foule en colère, de Facebook, Twitter et Parler pour coordonner leur attaque du 6 janvier.
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