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Un expert français explore l'ornementation comme un vecteur culturel lors d'une conférence à Djeddah
Dans son exposé, M. Caye a exploré le rôle de l'art ornemental - issu des traditions orientales et occidentales - dans le rapprochement des cultures et des sociétés. (AN/photo)
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Publié le Dimanche 02 mars 2025
Afshan Aziz
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Un expert français explore l'ornementation comme un vecteur culturel lors d'une conférence à Djeddah
Dans son exposé, M. Caye a exploré le rôle de l'art ornemental - issu des traditions orientales et occidentales - dans le rapprochement des cultures et des sociétés.
"Grâce à l'art ornemental, qui circule rapidement, de manière fluide et très actuelle, nous assistons à un renouveau naturel, dans lequel l'art moderne renoue avec le passé", a déclaré M. Caye à Arab News.
Publié le Dimanche 02 mars 2025
Afshan Aziz
DJEDDAH : Pierre Caye, directeur de l'Institut français d'islamologie, a récemment donné une conférence intitulée "L'ornement au service du dialogue culturel" à Hayy Jameel, à Jeddah.
Cette conférence était organisée par l'Alliance française d'Arabie saoudite, en collaboration avec le Consulat général de France et le Centre de recherche français de la péninsule arabique à Djeddah.
Dans son exposé, M. Caye a exploré le rôle de l'art ornemental - issu des traditions orientales et occidentales - dans le rapprochement des cultures et des sociétés.
"Grâce à l'art ornemental, qui circule rapidement, de manière fluide et très actuelle, nous assistons à un renouveau naturel, dans lequel l'art moderne renoue avec le passé", a déclaré M. Caye à Arab News. "C'est un processus incroyablement stimulant et passionnant.
"L'ornementation est une forme d'art universelle. De l'Antiquité à nos jours, elle est présente dans toutes les cultures, tant orientales qu'occidentales. L'ornementation est omniprésente, que ce soit en musique, en architecture, en calligraphie, en rhétorique, dans les arts décoratifs, voire dans les arts religieux et sacrés", poursuit-il. "En fait, aucune activité artistique n'échappe à l'ornementation. C'est un moyen privilégié de dialogue entre les cultures".
M. Caye a également fait part de son admiration pour le charme historique de Djeddah. "J'ai été émerveillé par la restauration d'Al-Balad. C'était une introduction parfaite à ma conférence, un point d'entrée qui m'a permis d'explorer mon voyage avec les ornements en bois et l'artisanat en bois complexe que l'on voit dans les fenêtres de Roshan", a-t-il déclaré.
M. Caye est également directeur de recherche au Centre national français de la recherche scientifique et a consacré une grande partie de sa carrière à l'exploration des sources de la culture artistique et morale européenne.
Il a dirigé des groupes de recherche internationaux sur des sujets tels que "Les savoirs artistiques et les traités d'art de la Renaissance aux Lumières" et a publié plusieurs ouvrages et articles sur le sujet.
Sa fonction actuelle à l'Institut français d'islamologie lui permet de continuer à explorer l'intersection de l'art et de la culture.
Au cours de la conférence, un échange intéressant a eu lieu sur la signification religieuse de l'art ornemental. M. Caye s'est penché sur ce dialogue : "En Europe, l'art religieux était traditionnellement associé à la peinture et aux grandes œuvres d'art. Mais pour l'Islam, l'art ornemental revêt une grande importance religieuse. On m'a dit que ces motifs ont une grande signification religieuse ; ils servent à se connecter à la divinité, à l'infini.
"Cette approche théologique représente un défi pour moi. Le lien entre l'art et la théologie est une question complexe, difficile à interpréter, car ces liens varient d'une religion et d'une société à l'autre."
La conférence de M. Caye a permis de comprendre comment l'art ornemental sert non seulement d'expression esthétique, mais aussi de pont culturel et spirituel entre les civilisations. Il a souligné la richesse et les multiples facettes de l'art et sa profonde capacité à relier les gens à travers le temps, l'espace et les systèmes de croyance.
Larry Lamartiniere, directeur général de l'Alliance française de Djeddah, a déclaré : "Pierre Caye a su intéresser notre public à Djeddah à l'importance culturelle de l'art ornemental dans toutes les sociétés. Nous sommes fiers d'accueillir pour la première fois en Arabie saoudite des experts aussi éminents dans leur domaine".
Les statues des Oscars se dressent devant le Dolby Theatre avant la 97e cérémonie des Oscars à Hollywood, Californie, le 1er mars 2025. (Photo par ANGELA WEISS / AFP)
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AFP
Publié le 02 mars 2025
La saison des récompenses a été très mouvementée, entre les incendies qui ont ravagé Los Angeles et l'effondrement d'« Emilia Pérez » de Jacques Audiard, ex-favori plombé par les tweets racistes de son actrice principale.
Mais selon Scott Feinberg, chroniqueur pour le Hollywood Reporter, cette catégorie serait un face-à-face entre Sean Baker (Anora) et Brady Corbet (The Brutalist).
Publié le Dimanche 02 mars 2025
AFP
02 mars 2025
HOLLYWOOD: Le tapis rouge a été déroulé, le champagne est au frais et Hollywood est prêt à couronner le meilleur du cinéma aux Oscars dimanche, où la tragicomédie Anora et le thriller papal Conclave sont au coude-à-coude pour le prix du meilleur film.
« Il y aura une réelle tension », explique à l'AFP Jacqueline Coley, du site de critiques populaires Rotten Tomatoes. « Si Conclave ne gagne pas, ce sera certainement Anora. »
La saison des récompenses a été très mouvementée, entre les incendies qui ont ravagé Los Angeles et l'effondrement d'« Emilia Pérez » de Jacques Audiard, ex-favori plombé par les tweets racistes de son actrice principale.
Réalisé par Sean Baker, « Anora » suit les mésaventures d'une strip-teaseuse new-yorkaise qui se marie avec le fils d'un oligarque russe, avant de déchanter cruellement face au mépris de classe de sa belle-famille.
Ce Cendrillon moderne est le film qui a gagné le plus de prix avant la cérémonie : outre la Palme d'or à Cannes, il a été récompensé par les syndicats des réalisateurs, producteurs et scénaristes hollywoodiens, ainsi que par l'organisation des critiques américains.
Mais « c'est un film un peu polarisant à cause du thème des travailleuses du sexe », note Mme Coley.
Par opposition, « Conclave » est un « thriller à l'ancienne avec un casting de stars », ajoute-t-elle.
Le film propose une plongée dans les arcanes mouvementées de l'élection d'un nouveau pape au Vatican, avec en vedette Ralph Fiennes, impeccable en cardinal qui perd la foi face aux luttes intestines de l'Église.
Il a dominé les SAG Awards, le syndicat des acteurs hollywoodiens, qui représentent le collège de votants le plus nombreux au sein de l'Académie des Oscars. Il aborde également un sujet d'actualité en résonance avec les problèmes de santé du pape François.
- Chalamet ou Brody ? -
« C'est un film plus traditionnel, plus typique pour la catégorie du meilleur film », estime un membre de l'Académie, qui a voté en sa faveur, auprès de l'AFP.
Ce votant, qui souhaite rester anonyme, admire également la fresque épique The Brutalist.
Adrien Brody y incarne un architecte survivant de l'Holocauste qui émigre aux États-Unis. Un rôle qui en fait le favori pour remporter l'Oscar du meilleur acteur, statuette qu'il a déjà remportée en 2003 pour Le Pianiste, où il jouait déjà un artiste confronté à la Shoah.
Mais Timothée Chalamet pourrait empêcher Adrien Brody de rejoindre Marlon Brando et Jack Nicholson au sein du club prestigieux des doubles vainqueurs. En effet, le jeune acteur de 29 ans à peine incarne Bob Dylan avec brio dans Un parfait inconnu.
Âgé de 29 ans à peine, il pourrait devenir le plus jeune comédien à remporter l'Oscar du meilleur acteur, en battant de quelques mois le record détenu par... Adrien Brody lui-même.
Encore faut-il que les membres de l'Académie soient arrivés au bout de The Brutalist — 3 h 35 avec entracte. Certains « étaient contrariés d'être enfermés dans une pièce pour une telle durée », raconte l'électeur anonyme.
Côté acteurs, un autre duel oppose Mikey Madison, l'actrice d'Anora, à la superstar Demi Moore, qui a fait sensation dans The Substance de la Française Coralie Fargeat. Ce film gore met en scène une ancienne gloire d'Hollywood accro à un sérum de jouvence.
Le film compte cinq nominations, dont celle du meilleur film, du meilleur scénario et de meilleure réalisatrice pour Coralie Fargeat.
Mais selon Scott Feinberg, chroniqueur pour le Hollywood Reporter, cette catégorie serait un face-à-face entre Sean Baker (Anora) et Brady Corbet (The Brutalist).
- « Emilia Pérez » en difficulté -
Également nominé pour Emilia Pérez, Jacques Audiard pâtit des anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón, qui incarne le rôle-titre de son odyssée musicale sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain.
Leur émergence a plombé les chances du film, malgré 13 nominations, un record pour une production non anglophone. Et son triomphe vendredi aux César français, où il a remporté sept trophées, n'y changera probablement rien.
L'Oscar du meilleur second rôle féminin semble promis à Zoe Saldaña, l'actrice ayant dominé toute la saison des récompenses, comme Kieran Culkin pour le prix masculin avec A Real Pain — et la comédie musicale a de bonnes chances de remporter le prix de la meilleure chanson.
Mais pour le reste, la moisson d'Emilia Pérez semble très incertaine, y compris dans la catégorie du meilleur film international, où le film brésilien Je suis toujours là lui dispute la vedette, grâce à une Fernanda Torres qui pourrait créer la surprise dans la catégorie de la meilleure actrice.
Présentée pour la première fois par l'humoriste Conan O'Brien, la cérémonie rendra un hommage appuyé aux pompiers et aux victimes des incendies meurtriers qui ont ravagé Los Angeles en janvier.
Un des temps forts du spectacle sera assuré par la chanteuse pop Ariana Grande de « Wicked », la comédie musicale sur la sorcière du « Magicien d'Oz ».
Le scénariste et réalisateur franco-grec Costa Gavras (C), qui a reçu un prix d'honneur, le réalisateur français Jacques Audiard, récompensé pour son film « Emilia Perez » et l'actrice française et présidente de la cérémonie Catherine Deneuve (L) posent à la fin de la 50e édition de la cérémonie des César du cinéma à l'Olympia à Paris le 28 février 2025. (Photo par Bertrand GUAY / AFP)
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Publié le 01 mars 2025
La 50ᵉ cérémonie des César, retransmise en clair vendredi soir sur Canal+, a réuni 2,01 millions de téléspectateurs (soit 13,3 % de part de marché), sa meilleure performance « depuis 2020 »
L'événement, qui était diffusé sur l'application Canal+, Dailymotion et TikTok en simultané, a cumulé près de 200 millions de vues au niveau numérique, « soit quatre fois mieux qu'en 2024 », a précisé Canal+.
Publié le Samedi 01 mars 2025
AFP
01 mars 2025
PARIS : La 50ᵉ cérémonie des César, retransmise en clair vendredi soir sur Canal+, a réuni 2,01 millions de téléspectateurs (soit 13,3 % de part de marché), sa meilleure performance « depuis 2020 », a indiqué la chaîne dans un communiqué samedi.
Canal+ a salué la troisième année consécutive de hausse de l'audience de la cérémonie. En 2024, elle avait réuni 1,86 million de téléspectateurs.
Ces chiffres restent toutefois loin derrière les 3,9 millions de téléspectateurs réunis en 2012.
L'événement, qui était diffusé sur l'application Canal+, Dailymotion et TikTok en simultané, a cumulé près de 200 millions de vues au niveau numérique, « soit quatre fois mieux qu'en 2024 », a précisé Canal+.
La chaîne avait confié à l'influenceuse Léna Situations la tâche d'interroger les célébrités sur le tapis rouge.
La comédie musicale Emilia Perez de Jacques Audiard a remporté sept trophées, dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation, malgré les polémiques.
Tourné en espagnol, avec des stars internationales comme Zoe Saldaña et Selena Gomez, ainsi que, dans le rôle principal, l'actrice transgenre espagnole Karla Sofía Gascón, le film avait été encensé au Festival de Cannes et avait décroché un record pour une production non anglophone de 13 nominations aux Oscars.
Cependant, sa situation a empiré lorsque d'anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón ont refait surface, compromettant ses chances pour les Oscars dimanche.
La collection Ramadan de Farah Hammad « reflète l'harmonie entre les formes organiques ». (Photo Fournie )
Noor Eclipse de Nour Al-Dhahri. (Photo fournie)
La ligne Ramadan de Voula Collection « allie modestie, élégance et signification culturelle ». (Photo Fournie)
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Jasmine Bager & Nada Alturki & Sulafa Alkhunaizi
Publié le 01 mars 2025
Les créateurs de mode et les passionnés d'Arabie saoudite se font les champions des collections pudiques sur le thème du Ramadan, qui visent à refléter la spiritualité du mois sacré.
Une partie des recettes de la collection sera également reversée à diverses associations caritatives.
Publié le Lundi 03 mars 2025
Jasmine Bager & Nada Alturki & Sulafa Alkhunaizi
01 mars 2025
RIYAD/ABU DHABI: Les créateurs de mode et les passionnés d'Arabie saoudite se font les champions des collections pudiques sur le thème du Ramadan, qui visent à refléter la spiritualité du mois sacré.
Sarah Albedair, créatrice saoudienne et fondatrice de Voula Collection, a déclaré à Arab News que sa collection Ramadan "allie modestie, élégance et signification culturelle".
"Les vêtements modestes qui peuvent être portés tout au long de l'année, y compris pendant le ramadan, s'accordent bien avec l'esprit de praticité et de simplicité qui va de pair avec un coût abordable... Au cours de la dernière décennie, le monde de la mode a connu un changement notable, la mode pudique passant d'une niche à un courant dominant, et le ramadan joue un rôle central dans cette évolution", a-t-elle déclaré.
La collection d'Albedair mêle des symboles saoudiens et grecs dans ses créations colorées et expressives.
La collection Ramadan de Farah Hammad « reflète l'harmonie entre les formes organiques ». (Photo Fournie )
Les abayas et les robes de Voula Collection utilisent toute une gamme de matériaux et de tissus, provenant principalement d'Europe, dont le lin, le crape, l'organza, le denim, la popeline et le coton.
Zainab Mamdooh, passionnée de mode, prédit que la tendance de ce Ramadan sera aux tissus lourds d'hiver et aux couleurs sombres.
Zainab Mamdooh préfère porter des jalabiyas, des robes fluides et modestes portées par les femmes des pays du Moyen-Orient, avec des bijoux en or.
"Pendant le mois sacré, j'aime porter des jalabiyas en lin et en velours, en particulier celles qui sont brodées d'or", dit-elle.
"Je trouve que le traditionnel ajoute une touche d'élégance et reflète l'authenticité culturelle... J'aime aussi associer mes jalabiyas à des bijoux, en incorporant des pièces en or et en diamant pour parfaire mon look".
Décidée à apporter une touche de fraîcheur à sa garde-robe, Mamdooh a acheté une jalabiya à Souq Manama, un marché situé à Bahreïn.
"Je voulais rompre avec l'association traditionnelle des jalabiyas avec des broderies dorées uniquement, et j'ai donc opté pour des détails argentés afin de mettre en valeur une esthétique différente, mais tout aussi élégante.
La créatrice saoudienne Farah Hammad a lancé sa dernière collection Ramadan, "The Botanical Collection", inspirée par la beauté de la nature et l'élégance fluide du marbre. Les pièces fusionnent des motifs floraux organiques avec un art structuré.
"La collection reflète l'harmonie entre les formes organiques et l'art structuré", a déclaré Mme Hammad à Arab News. "Il s'agit de célébrer la féminité, la force et la beauté du contraste - à la fois délicat et audacieux, doux et puissant.
Gilded Aura de Nour Al-Dhahri. (Photo Fournie)
Composée d'une quarantaine de pièces, la collection est conçue pour être polyvalente. La palette de couleurs est inspirée de la nature et comprend des tons terreux, des bleus et des verts profonds, des pastels discrets et de riches teintes de bijoux.
"Les coupes sont à la fois fluides et ajustées, avec des superpositions et des embellissements complexes qui rehaussent l'esthétique inspirée de la botanique et du marbre", a-t-elle déclaré.
Ce qui rend la "Botanical Collection" encore plus spéciale, c'est que j'ai acheté le tissu localement cette fois-ci", a déclaré Mme Hammad. "Il était important pour moi de soutenir la population locale et de veiller à ce que les matériaux reflètent l'authenticité et la richesse de l'inspiration de la collection.
La collection a été conçue pour s'aligner sur le Ramadan, une période de renouveau et de réflexion. "Le ramadan est l'un de mes mois préférés", a-t-elle déclaré. "Il s'agit de croissance, de transformation et de beauté à chaque étape. La collection incarne cet esprit, embrassant le contraste et l'équilibre, tout comme le Ramadan lui-même."
La collection Botanique est disponible en ligne et au studio d'Hammad. À la fin du mois de février, certaines pièces seront également présentées au Homegrown Market à Hay Jameel à Jeddah, sa ville natale, dans le cadre d'une édition limitée.
Une partie des recettes de la collection sera également reversée à diverses associations caritatives.
La collection Ramadan 2025 de Nour Al-Dhahri est une ode à la sérénité spirituelle et à la beauté lumineuse des jours et des nuits du Ramadan.
Nour Al-Dhahri a déclaré à Arab News : "Bien que j'éprouve des sentiments chaleureux pour toutes mes collections, le Ramadan a toujours une qualité plus intime. Les histoires, les traditions et la passion sont au cœur de cette collection, et pas seulement les vêtements.
"Pour moi, c'est une célébration des femmes qui sont fières de leurs ancêtres et qui n'ont pas peur d'embrasser l'élégance moderne.
"Pendant ce mois sacré, chaque aspect, des détails brodés à la main aux matières méticuleusement sélectionnées, a été créé dans le but de permettre aux femmes de se sentir belles et sûres d'elles."
La collection de kaftans se caractérise par une douce palette de tons pastel et neutres.
Les pièces ont été confectionnées dans des tissus luxueux, notamment du lin pur, du tulle, du crêpe français, du lin indien, de la mousseline de soie et de l'organza.
La ligne Ramadan de Voula Collection « allie modestie, élégance et signification culturelle ». ( Photo Fournie)
"En accord avec la quête spirituelle du mois sacré, la broderie est synonyme de tradition, tandis que les coupes contemporaines et les couleurs pastel apportent un sentiment de légèreté et de renaissance.
"L'attrait durable du ramadan est célébré dans chaque article par l'incorporation d'une élégance moderne", a-t-elle déclaré.
La pièce Noor Eclipse est un modèle sophistiqué en tulle avec de délicates paillettes sur les épaules et un décolleté asymétrique.
Le voile Sundown Veil combine l'organza et la mousseline de soie, reflétant les teintes chaudes d'un coucher de soleil du Ramadan, tandis que le modèle Gilded Aura est un symbole portable de la beauté de la nature avec ses motifs de feuilles brodés à la main.
"Il est de notre responsabilité, en tant que marque saoudienne, de rendre hommage à notre héritage par le biais de l'habillement, en fabriquant des articles qui parlent aux femmes du Moyen-Orient et d'ailleurs... de continuer à inventer tout en conservant l'esprit du kaftan, qui est un élément essentiel des vêtements du Ramadan", a déclaré M. Al-Dhahri.
Le ramadan encourageant généralement un mode de vie plus significatif, AMUSED est une plateforme qui promeut et vend des accessoires authentiques d'occasion en Arabie saoudite. Consciente que la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde, elle vise à créer une économie plus circulaire afin de rompre avec le modèle "faire, utiliser, jeter" qui a dominé la culture de la mode.
Sara Teymoor, PDG et cofondatrice d'AMUSED, a déclaré à Arab News : "Le ramadan est une période de réflexion, de connexion et de célébration - l'une de nos saisons de shopping les plus chargées, avec des acheteurs qui achètent souvent des articles de grande valeur et des pièces multiples.
"Les bons accessoires rehaussent toutes les occasions, des élégantes réunions d'iftar aux sorties intimes de suhoor en fin de soirée.
"L'attention, la générosité et la durabilité définissent le Ramadan - des valeurs qui sont au cœur de la mission d'AMUSED.
Les articles de la plateforme ont été portés par plusieurs personnalités en ligne, notamment la chef saoudienne et créatrice de contenu de voyage Nihal Felemban, l'influenceuse de mode et de voyage Sausan AlKadi, et l'influenceuse de style et de beauté Asma AlMalki.
Maryam Yusuf, responsable de l'expérience client, a partagé certaines des pièces les plus demandées par AMUSED année après année en raison de leur intemporalité : le Chanel Classic Flap Small est un essentiel de jour pour leurs acheteurs en raison de son design compact et élégant, parfait pour faire des courses pendant la journée.
Le Diorama est un bijou abandonné mais recherché, en particulier dans les versions métalliques qui restent les préférées des collectionneurs, tandis que le Picotin 18 d'Hermès semble être un mini fourre-tout populaire pour les soirées douillettes.
Pour ajouter à l'esprit festif du mois, la plateforme partage sur son blog des conseils de style exclusifs pour rehausser la garde-robe du Ramadan, des recettes spéciales de son équipe, des " drop " Instagram en direct avec des trouvailles expédiées le lendemain, des interviews d'invités, des tendances de la mode, et bien plus encore.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com