Le président libanais craint qu'Israël ne se retire pas totalement mardi

Le président Joseph Aoun préside la première réunion du nouveau gouvernement libanais, avec le premier ministre Nawaf Salam, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 11 février 2025. (AFP)
Le président Joseph Aoun préside la première réunion du nouveau gouvernement libanais, avec le premier ministre Nawaf Salam, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 11 février 2025. (AFP)
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Publié le Lundi 17 février 2025

Le président libanais craint qu'Israël ne se retire pas totalement mardi

  • "Nous avons peur qu'un retrait complet ne soit pas réalisé demain", a déclaré M. Aoun, selon la présidence libanaise.
  • "L'essentiel est qu'Israël se retire" et la question du désarmement du Hezbollah devra faire ensuite l'objet d'un "accord" entre les Libanais, a-t-il ajouté

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a dit craindre lundi que l'armée israélienne ne se retire pas totalement du sud du Liban mardi comme prévu, alors qu'Israël a annoncé peu avant cette échéance avoir tué un commandant du Hamas dans cette région.

Entré en vigueur le 27 novembre, l'accord de cessez-le-feu négocié par les Etats-Unis et la France a été conclu après deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah pro-iranien, allié du mouvement islamiste palestinien.

"Nous avons peur qu'un retrait complet ne soit pas réalisé demain", a déclaré M. Aoun, selon la présidence libanaise.

"L'essentiel est qu'Israël se retire" et la question du désarmement du Hezbollah devra faire ensuite l'objet d'un "accord" entre les Libanais, a-t-il ajouté.

Beyrouth a appelé lundi les pays garants de la trêve à sommer Israël de retirer ses troupes du sud du Liban le 18 février, nouveau délai imparti dans le cadre de l'accord de trêve, qui prévoyait au départ ce retrait le 26 janvier.

Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, avait affirmé dimanche en Israël que les Etats-Unis et Israël attendaient de l'Etat libanais qu'il "affronte et désarme le Hezbollah".

"Les garants de l'accord doivent assumer leur responsabilité en nous apportant leur aide", a déclaré la présidence libanaise.

"Nous poursuivons les contacts à différents niveaux pour pousser Israël à respecter l'accord, à se retirer à la date prévue et à libérer les prisonniers", a-t-elle ajouté.

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a estimé dimanche qu'il incombait au gouvernement libanais de pousser Israël à retirer ses troupes d'ici mardi.

Quelques heures avant l'échéance, une source des services de sécurité libanais a annoncé que Mohammad Chahine, "responsable d'une unité militaire du Hamas", avait été tué dans une frappe israélienne qui a visé une voiture à Saïda, la principale ville du sud du Liban.

Israël a confirmé avoir tué ce commandant du Hamas qu'il a accusé d'avoir "planifié des attaques terroristes".

Un photographe de l'AFP a vu des soldats et des secouristes inspecter la carcasse de la voiture calcinée.

"Scénario probable" 

Le Hezbollah, qui a dominé pendant des années la vie politique au Liban, est sorti affaibli de sa guerre contre Israël.

Après un an d'échanges de tirs transfrontaliers en marge de la guerre dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a mené à l'automne une offensive terrestre dans le sud du Liban, frontalier du nord d'Israël, et des troupes y sont restées après la fin des hostilités.

Selon les termes de l'accord, l'armée israélienne était censée avoir achevé le 26 janvier son retrait du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU devaient être déployés. Le Hezbollah devait lui démanteler ses infrastructures dans le sud et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière.

Mais l'échéance a été repoussée au 18 février.

"Concernant la période de retrait, il semble qu'il y ait un accord tacite, voire explicite, des Etats-Unis pour prolonger cette période", a déclaré Karim Bitar, spécialiste du Moyen-Orient à Sciences Po Paris.

"Le scénario le plus probable est donc qu'Israël maintienne son contrôle sur quatre ou cinq collines qui dominent la majorité des villages du sud du Liban", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne mène quotidiennement des opérations de dynamitage de bâtiments à la frontière et continue de mener des frappes à travers le pays, dont trois ont visé dimanche l'est du Liban, selon l'agence de presse officielle Ani.

Ramzi Kaiss, de Human Rights Watch (HRW), a déclaré lundi que "la démolition délibérée par Israël des maisons et des infrastructures civiles" rendait "impossible le retour pour de nombreux habitants" dans les zones frontalières.

 


l'Arabie saoudite recèle un riche potentiel pour la recherche quantique, Selon des experts

Munir Eldesouki, président de KACST, honore les gagnants du défi Quantum for Society à l'occasion de la Journée quantique mondiale. (@C4IR_KSA)
Munir Eldesouki, président de KACST, honore les gagnants du défi Quantum for Society à l'occasion de la Journée quantique mondiale. (@C4IR_KSA)
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  • Le Centre du Royaume pour la quatrième révolution industrielle a organisé pour la deuxième fois la Journée mondiale des quanta à la Cité des sciences et des technologies du roi Abdulaziz, à Riyad.
  • L'événement KACST a accueilli de nombreux experts de l'industrie, dont David E. Keyes, associé principal du président pour les projets stratégiques à l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah.

RIYAD : Selon les experts, l'Arabie saoudite recèle un important potentiel pour la recherche quantique.

Célébrant le 100^e anniversaire du développement initial de la mécanique quantique, le Centre du Royaume pour la quatrième révolution industrielle a organisé pour la deuxième fois la Journée mondiale de la quantique à la Cité du Roi Abdulaziz pour la science et la technologie à Riyad.

Ahmed Abdul Majeed, un jeune diplômé en physique d'origine nigériane, a déclaré à Arab News que la conférence de lundi lui avait permis d'approfondir sa passion pour la science quantique.

« Au cours de ma troisième année de licence, j'ai développé un intérêt soudain pour la quantique... depuis lors, tout ce qui me concerne tourne autour de la quantique », a-t-il déclaré.

La première édition de la Journée mondiale de la quantique a eu lieu en 2021 dans le but de promouvoir la compréhension de la science quantique, qui traite de minuscules particules plus petites que les atomes et qui a le potentiel de révolutionner la puissance de calcul. 

L'événement organisé par la KACST a accueilli de nombreux experts du secteur, dont David E. Keyes, associé principal du président pour les projets stratégiques à l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah.

Admirateur de longue date du travail de M. Keyes, Abdul Majeed collabore avec lui depuis plus d'un an au sein du groupe de lecture sur l'informatique quantique de la KAUST. Regroupant des universitaires et des passionnés, ce groupe se réunit régulièrement pour discuter des dernières avancées dans le domaine de l'informatique quantique et invite souvent des entreprises étrangères à se joindre à la conversation.

Actif depuis deux ans, le groupe de lecture de la KAUST cherche à introduire la science quantique dans un plus grand nombre de cours universitaires dans le Royaume. 

« Je sais que l'Arabie saoudite travaille sur (la recherche quantique) et je pense qu'elle réalisera plus de choses que n'importe quel autre pays », a déclaré Abdul Majeed.

Richard Schoebel, directeur régional d'ID Quantique, une entreprise suisse qui développe des solutions de cybersécurité sûres sur le plan quantique, a déclaré à Arab News que le Royaume avait fait des progrès significatifs au cours des deux dernières années dans ce domaine.

« Nous constatons enfin qu'il y a beaucoup de mouvement en termes de quantique ici dans la région. Quand je regarde en arrière, il y a quelques années, c'était vraiment très lent, mais maintenant on voit que ça s'accélère... et que ça prend beaucoup d'ampleur ».

M. Schoebel estime qu'il est important de faire avancer la recherche quantique, car il s'agit de « la prochaine grande affaire ».

L'informatique quantique va changer le monde tel que nous le connaissons, et lorsqu'elle est associée à l'intelligence artificielle, elle ouvre de nouvelles possibilités, a-t-il déclaré.

D'autre part, à mesure que la technologie quantique se développe, elle a le potentiel de contourner les méthodes traditionnelles de cybersécurité, ce qui rend essentiel le développement de pratiques plus sûres.

Avec un si grand nombre de jeunes gens dans les domaines des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM) ayant reçu une solide formation, il y a beaucoup d'espace pour que la technologie quantique atteigne son plein potentiel ici, a-t-il déclaré.

Abdul Majeed, qui a récemment été accepté en master en technologie quantique à l'université du Sussex, a déclaré à Arab News qu'il rêvait de ramener l'éducation et les expériences qu'il avait acquises dans son pays, de créer une école pour enseigner aux autres et de fonder sa propre start-up, tout en s'associant à d'autres leaders de l'industrie.

« Je veux aussi faire un doctorat ; je veux vraiment atteindre le sommet de l'apprentissage.

Citant le lauréat du prix Nobel de physique Richard Feynman, Abdul Majeed a déclaré : « Si vous pensez comprendre la mécanique quantique, vous ne la comprenez pas.

La Journée mondiale de la quantique a réuni des experts de 65 pays qui ont abordé divers sujets liés à la science quantique, notamment les stratégies mondiales de développement technologique, les applications concrètes des solutions quantiques, les passerelles entre le monde universitaire et l'industrie, l'intelligence artificielle quantique, et bien d'autres encore.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Diriyah Co. a établi le record mondial Guinness en matière sécurité dans le secteur de la construction

La société Diriyah a atteint un taux d'incidents enregistrables total de 0,015 pour les projets d'infrastructure en cours. (Photo Fournie)
La société Diriyah a atteint un taux d'incidents enregistrables total de 0,015 pour les projets d'infrastructure en cours. (Photo Fournie)
2 864 travailleurs se sont rassemblés pour une leçon de sécurité dans le développement de Wadi Safar, à Diriyah. (Photo Fournie)
2 864 travailleurs se sont rassemblés pour une leçon de sécurité dans le développement de Wadi Safar, à Diriyah. (Photo Fournie)
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  • Dans un communiqué, la société a déclaré que ce record, établi en partenariat avec Al-Rashid Trading & Contracting Co., souligne son engagement en faveur des normes de sécurité sur le lieu de travail.
  • Le record a été officiellement certifié lors d'une cérémonie qui s'est déroulée lundi au siège de l'entreprise, en présence du PDG du groupe, Jerry Inzerillo, et de représentants de Guinness World Records.

RIYAD : Diriyah Co. a établi un record du monde Guinness pour avoir organisé la plus grande leçon de sécurité dans le domaine de la construction, rassemblant 2 864 travailleurs autour de son projet Wadi Safar.

Dans un communiqué, la société a déclaré que cette performance, réalisée en partenariat avec Al-Rashid Trading & Contracting Co., souligne son engagement en faveur des normes de sécurité sur le lieu de travail.

Le record a été officiellement certifié lors d'une cérémonie qui s'est déroulée lundi au siège de l'entreprise, en présence du PDG du groupe, Jerry Inzerillo, et de représentants de Guinness World Records.

La session de 30 minutes, dirigée par un seul instructeur, a porté sur les « cinq principaux risques de sécurité dans la construction », en mettant l'accent sur l'atténuation des risques et la responsabilité personnelle.

Pour accueillir cette tentative de record, un site extérieur a été aménagé avec une scène spéciale. Un système d'entrée et de sortie a permis d'assurer un suivi précis des participants, conformément aux directives du Guinness. 

Inzerillo a déclaré : « Ce nouveau record du monde, pour lequel le personnel du projet de Diriyah s'est rassemblé à Wadi Safar, l'un des plans directeurs de Diriyah Company couvrant une superficie de plus de 62 kilomètres carrés, témoigne de notre engagement inébranlable en faveur de la sécurité et de notre détermination à ce que tout le monde rentre chez soi sain et sauf, auprès de sa famille.

Il a ajouté que leurs protocoles de santé et de sécurité dépassent les normes de l'industrie afin de préserver le bien-être de tous les travailleurs, entrepreneurs et équipes impliqués dans le développement de Diriyah.

Diriyah Co. affiche un taux total d'incidents enregistrables de 0,015 pour ses projets d'infrastructure, soit bien inférieur aux moyennes mondiales.

L'entreprise forme régulièrement son personnel et ses sous-traitants afin de maintenir une culture de la sécurité.

Wadi Safar, qui fait partie de l'expansion urbaine de Diriyah, comprend des logements de luxe ainsi que des destinations d'accueil et de loisirs. 

En juillet 2024, un contrat de 2,13 milliards de dollars a été attribué pour développer le Royal Equestrian and Polo Club, quatre hôtels haut de gamme (Aman, Six Senses, The Chedi, Faena) et un terrain de golf de 27 trous conçu par Greg Norman.

Diriyah, qui abrite ce projet colossal soutenu par le Fonds d'investissement public, a pour objectif de loger 100 000 résidents, de créer 178 000 emplois, d'attirer 50 millions de visiteurs par an et de contribuer à hauteur de 18,6 milliards de dollars au PIB saoudien une fois le projet achevé.

Situé près de Riyad, il incarne la transformation du royaume en un centre culturel et économique mondial. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

 


Liban: le désarmement du Hezbollah, une option désormais sur la table

Des soldats de la paix de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) passent devant des bâtiments détruits lors d'une patrouille dans le village de Kfar Kila, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 6 avril 2025. (AFP)
Des soldats de la paix de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) passent devant des bâtiments détruits lors d'une patrouille dans le village de Kfar Kila, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 6 avril 2025. (AFP)
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  • Le désarmement du Hezbollah libanais, impensable il y a peu, semble aujourd'hui une option réaliste au vu des pressions américaines sur Beyrouth
  • L'issue des tractations qui ont débuté samedi entre les Etats-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, et devraient s'étendre à son rôle régional, pourrait également être décisive pour le sort de l’arsenal du Hezbollah

BEYROUTH: Le désarmement du Hezbollah libanais, impensable il y a peu, semble aujourd'hui une option réaliste au vu des pressions américaines sur Beyrouth et de l'affaiblissement du mouvement pro-iranien, après une guerre meurtrière avec Israël, estiment des experts.

L'issue des tractations qui ont débuté samedi entre les Etats-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, et devraient s'étendre à son rôle régional, pourrait également être décisive pour le sort de l’arsenal du Hezbollah, considéré comme supérieur à celui de l’armée libanaise.

"L’impact de la guerre a clairement changé la donne", affirme David Wood, du groupe de réflexion International Crisis Group.

Selon lui, "le Hezbollah pourrait s'orienter vers le désarmement et même participer à ce processus de son plein gré plutôt que s'y opposer".

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement chiite, qui ont quasiment décimé sa direction.

Pour David Wood, le Hezbollah - à la fois milice et parti jadis tout-puissant sur la scène politique libanaise - a déjà concédé l'élection d'un président qu'il ne soutenait pas et la formation d'un gouvernement réformateur.

L’accord de trêve prévoit le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani et le démantèlement de son infrastructure militaire entre ce fleuve et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud.

Une source proche du Hezbollah a déclaré à l’AFP que son mouvement avait déjà cédé environ 190 de ses 265 positions à l'armée libanaise dans le sud.

La formation affirme que l'accord ne s’applique pas au reste du pays, même s'il se base sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui appelle au désarmement des groupes armés non-étatiques.

Le Hezbollah est le seul groupe libanais à avoir conservé ses armes à l'issue de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" à Israël.

Washington continue "d'exhorter le gouvernement à aller jusqu'au bout pour faire cesser les hostilités, ce qui inclut le désarmement du Hezbollah et de toutes les milices", a récemment affirmé une émissaire américaine, Morgan Ortagus.

Tout en s’engageant à assurer à l’État libanais "le monopole des armes", le nouveau président, Joseph Aoun, ancien commandant en chef de l'armée soutenu par Washington, a lui souligné que la question devait être résolue par le "dialogue".

– Gagner du temps ? –

L’ancien chef du renseignement dans le sud du Liban, le général à la retraite Ali Chahrour, estime pour l'AFP que le Hezbollah  "n'a aucun intérêt à s'engager dans une guerre" avec Israël ou "une confrontation avec l’État", après ses revers.

Plusieurs des responsables du mouvement ont récemment affirmé qu'il était prêt à dialoguer sur une stratégie de défense nationale incluant son armement, mais pas à le remettre.

Pour Hanin Ghaddar, du Washington Institute, une confrontation avec le Hezbollah est toutefois "inévitable", et la seule alternative au désarmement du parti par les autorités libanaises "serait qu’Israël s'en charge".

Selon cette critique du Hezbollah, plusieurs de ses responsables - dont son chef, Naïm Qassem, et le dirigeant de son bloc parlementaire, Mohammed Raad - cherchent à gagner du temps, et doivent composer avec une faction plus radicale.

Malgré le cessez-le-feu, l'armée israélienne s'est elle maintenue sur cinq positions dans le sud du Liban et continue de mener des frappes dans le pays voisin, disant viser des cibles du Hezbollah.

"Les Israéliens fournissent au Hezbollah des arguments pour conserver ses armes", pointe le général Chahrour.

– "Feu vert" iranien ? –

Pour Karim Bitar, de Sciences Po Paris, le scénario le plus probable est que le Hezbollah remette une partie de son armement lourd à l’armée, tout en niant être responsable des armes détenues par des individus proches du groupe.

"Cela dépendra en grande partie des négociations irano-américaines", ajoute-t-il. "Sans feu vert iranien, je doute que le Hezbollah accepte".

Parmi les solutions envisagées, l'une serait le démantèlement complet de l’infrastructure militaire du Hezbollah, l'autre une remise de son arsenal à l'armée associée à l'incorporation de ses combattants à titre individuel, selon David Wood.

Dans tous les cas, dit-il, "l’approche la plus sûre est d’agir prudemment et prendre le temps".

Pour l'expert, "il est possible que l’Iran accepte d'abandonner son soutien à ses alliés régionaux, Hezbollah compris, en échange de concessions lors des négociations avec les États-Unis".