Liban: le Hezbollah ne doit pas faire partie du gouvernement, dit une émissaire américaine

"Nous avons fixé des lignes rouges claires aux Etats-Unis: le Hezbollah ne pourra plus terroriser le peuple libanais, y compris en faisant partie du gouvernement", a déclaré Morgan Ortagus après une rencontre avec le président libanais, Joseph Aoun, à Beyrouth. (AFP)
"Nous avons fixé des lignes rouges claires aux Etats-Unis: le Hezbollah ne pourra plus terroriser le peuple libanais, y compris en faisant partie du gouvernement", a déclaré Morgan Ortagus après une rencontre avec le président libanais, Joseph Aoun, à Beyrouth. (AFP)
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Publié le Vendredi 07 février 2025

Liban: le Hezbollah ne doit pas faire partie du gouvernement, dit une émissaire américaine

  • "La fin du règne de la terreur du Hezbollah au Liban et dans le monde a commencé, et c'est terminé"
  • Selon l'émissaire américaine, "le Hezbollah a été vaincu par Israël et nous sommes reconnaissants envers notre allié Israël pour l'avoir défait"

BEYROUTH: L'adjointe de l'émissaire américain pour le Moyen-Orient a affirmé vendredi qu'une présence du Hezbollah dans le nouveau gouvernement libanais constituerait une ligne rouge, saluant la fin du "règne de la terreur" du mouvement islamiste pro-iranien.

"Nous avons fixé des lignes rouges claires aux Etats-Unis: le Hezbollah ne pourra plus terroriser le peuple libanais, y compris en faisant partie du gouvernement", a déclaré Morgan Ortagus après une rencontre avec le président libanais, Joseph Aoun, à Beyrouth.

"La fin du règne de la terreur du Hezbollah au Liban et dans le monde a commencé, et c'est terminé", a-t-elle ajouté.

Selon l'émissaire américaine, "le Hezbollah a été vaincu par Israël et nous sommes reconnaissants envers notre allié Israël pour l'avoir défait".

Elle faisait référence à la fin des hostilités entre les deux parties qui ont duré plus d'un an et affaibli considérablement le parti chiite.

Il s'agit de la première visite officielle à l'étranger de Morgan Ortagus depuis sa nomination par le président américain Donald Trump.

A Beyrouth, les efforts pour former un nouveau gouvernement patinent après la désignation d'un nouveau président et d'un nouveau Premier ministre début janvier, mettant fin à deux années de vacance du pouvoir.

"Les hommes et les femmes de caractère de ce gouvernement veilleront à ce que nous commencions à mettre fin à la corruption et à l'influence du Hezbollah, et à entamer les réformes pour un pays plus grand", a lancé Mme Ortagus.

 


Yémen: Al-Qaïda affirme qu'un membre important du groupe a été tué dans un attentat

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
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  • Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite
  • Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo

DUBAI: Le groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique a affirmé qu'un membre important de l'organisation jihadiste avait été tué dans un attentat à la bombe au Yémen.

Abou Youssouf al-Mouhammadi al-Hadrami a été tué par la déflagration d'une moto bourrée d'explosifs près de l'endroit où il travaillait à Marib, à l'est de Sanaa, la capitale tenue par les rebelles houthis, a précisé le groupe dans un communiqué jeudi soir.

Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite.

Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo.

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains.

Mais cette organisation n'est plus qu'un des nombreux groupes armés incluant les jihadistes du groupe Etat islamique et les milices séparatistes entraînées par les Emirats arabes unis, qui sont actifs dans les régions du Yémen où il n'y a pas de rebelles.

 


ACWA Power et Saudi Aramco : Des accords pour promouvoir l’hydrogène, les énergies renouvelables et le dessalement

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  • L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire
  • En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux

RIYAD : Le géant saoudien des services publics ACWA Power a conclu deux accords avec Aramco afin d'accélérer le déploiement de projets d'énergie renouvelable et d'évaluer les performances des batteries à vanadium dans le climat du Royaume.

Le premier accord, signé lors du troisième événement phare des Journées de l'innovation d'ACWA Power, porte sur le développement d'un projet avancé de prévision de l'énergie photovoltaïque. L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire.

En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux.

Le deuxième accord porte sur la mesure de l'efficacité et de la durabilité de la technologie des batteries à vanadium dans le climat de l'Arabie saoudite. Cette initiative permettra d'examiner dans quelle mesure ces batteries peuvent stocker de l'énergie sur de longues périodes et contribuer à l'utilisation accrue des énergies renouvelables, en particulier pour le dessalement de l'eau.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume en matière d'énergie propre et renforce l'objectif de l'initiative de faire progresser la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies de l'hydrogène, tout en consolidant le rôle de la nation dans la transition énergétique mondiale.

"En investissant dans des technologies de dessalement de pointe, dans l'innovation en matière d'énergies renouvelables et dans des solutions vertes de production d'hydrogène, nous ouvrons la voie à une infrastructure énergétique et hydrique plus résiliente et durable en Arabie saoudite", a déclaré Thomas Altmann, vice-président exécutif chargé de l'innovation et des nouvelles technologies chez ACWA Power.

Quatre autres accords ont été signés par ACWA Power avec la société britannique Bluewater Bio, le producteur mondial de produits chimiques Dow, le fabricant australien d'électrolyseurs d'hydrogène Hysata et l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah.

ACWA Power et Bluewater Bio se sont associés pour tester une technologie de filtration avancée pour des projets de dessalement en Arabie saoudite, dans le but d'améliorer l'efficacité et la durabilité du processus.

En outre, un accord lié au dessalement a été conclu avec l’entreprise Dow pour tester ses produits chimiques antitartre dans l'installation pilote d'ACWA Power.

Cette initiative vise à recueillir des données précieuses sur l'efficacité de ces produits chimiques dans la prévention de l'entartrage et à contribuer au développement de solutions plus durables.

Un accord pilote entre ACWA Power et la société australienne Hysata, spécialisée dans la technologie de l'hydrogène, se concentrera sur l'avancement de la production d'hydrogène vert rentable et facilitera une démonstration nationale de la technologie d'électrolyse à haut rendement de la société en Arabie saoudite.

Des représentants d'ACWA Power et de KAUST se serrent la main pour conclure un accord (Photo fournie).

ACWA Power et KAUST ont également prolongé leur accord-cadre de recherche, afin de renforcer leur partenariat dans le domaine des solutions durables innovantes pour le dessalement de l'eau et l'énergie solaire.

Depuis 2019, les deux entités gèrent conjointement le Centre d'excellence pour le dessalement et l'énergie solaire, encourageant la recherche et l'innovation pour soutenir l'ambitieux programme de durabilité du Royaume.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur du progrès technologique et de la transition énergétique, renforçant son leadership dans la transition mondiale vers les énergies renouvelables et les solutions durables pour l'eau.

La société de services publics a également signé un accord-cadre avec Fraunhofer IMWS, Fraunhofer ISC et Fraunhofer IWES, initiant une collaboration stratégique dans la recherche et le développement en matière d'énergies renouvelables et d'hydrogène vert.

Ce partenariat vise à stimuler l'innovation dans le secteur des énergies propres en tirant parti de l'expertise de Fraunhofer dans les domaines de la science des matériaux, des systèmes énergétiques et des technologies de l'hydrogène.

L'accord jette les bases d'initiatives de recherche communes axées sur l'amélioration de l'efficacité, de la durabilité et du progrès technologique dans le cadre de la transition énergétique mondiale.

Sous le thème "Innovate for Impact", l'événement inaugural de trois jours s'est tenu à Riyad du 3 au 5 février et a accueilli plus de 1 000 délégués.

Placé sous le patronage du ministère de l'énergie, cet évènement axé sur les technologies de pointe a réuni des dignitaires gouvernementaux, des chefs d'entreprise, des innovateurs, des chercheurs et des universitaires pour discuter de l'accélération du déploiement des nouvelles technologies, de l'institutionnalisation de la prévoyance et de la réflexion prospective dans le paysage de la transition énergétique, et de la contribution significative à la réalisation de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.
 


L'armée israélienne annonce avoir frappé deux sites au Liban "qui contenaient des armes du Hezbollah"

Cette capture d'écran d'une vidéo diffusée par l'armée israélienne le 3 février 2025 montre de la fumée se dégageant de ce que l'armée israélienne dit être des soldats de la 91e division opérant dans diverses zones du Sud-Liban. (AFP)
Cette capture d'écran d'une vidéo diffusée par l'armée israélienne le 3 février 2025 montre de la fumée se dégageant de ce que l'armée israélienne dit être des soldats de la 91e division opérant dans diverses zones du Sud-Liban. (AFP)
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  • L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir frappé, sur le territoire libanais, "deux sites militaires qui contenaient des armes du Hezbollah, en violation de l'accord de cessez-le-feu"
  • L'armée israélienne était censée avoir achevé le 26 janvier son retrait du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU peuvent désormais être déployés

Jérusalem: L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir frappé, sur le territoire libanais, "deux sites militaires qui contenaient des armes du Hezbollah, en violation de l'accord de cessez-le-feu".

Dans son communiqué diffusé sur X, qui ne donne pas d'autres informations sur la localisation de ces sites, elle ajoute qu'elle "continue d'opérer pour éliminer toute menace contre l'Etat d'Israël".

L'armée israélienne était censée avoir achevé le 26 janvier son retrait du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU peuvent désormais être déployés.

Mais ce délai a été prolongé jusqu'au 18 février, ont annoncé les Etats-Unis, qui font partie du comité de surveillance de la trêve.

Selon l'accord, le Hezbollah, pro-iranien, doit retirer ses forces du sud du pays et démanteler toute infrastructure militaire y restant.

Malgré le cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sur le Liban.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah avaient débuté le 8 octobre 2023 au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas, allié du mouvement libanais, contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.