BEYROUTH : Le président élu au Liban, Joseph Aoun, a annoncé avoir réservé sa première visite à l'étranger à l'Arabie saoudite, en réponse à une invitation du prince héritier Mohammed ben Salmane, selon un communiqué de la présidence.
Lors d'un entretien téléphonique, M. Aoun, âgé de 61 ans, élu jeudi à la tête du pays après une vacance de plus de deux ans à la présidence, a assuré au dirigeant saoudien que l'Arabie saoudite serait sa première destination à l'étranger, selon le communiqué.
M. Aoun a été élu avec le soutien de plusieurs pays, dont l'Arabie saoudite, qui était récemment revenue sur la scène politique libanaise après s'y être pris ses distances en raison de l'influence grandissante du Hezbollah pro-iranien.
Le président élu au Liban, Joseph Aoun, a annoncé avoir réservé sa première visite à l'étranger à l'Arabie saoudite, en réponse à une invitation du prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, selon un communiqué de la présidence.
Lors d'un entretien téléphonique, M. Aoun, âgé de 61 ans, élu jeudi à la tête du pays après une vacance de plus de deux ans à la présidence, a assuré au dirigeant saoudien que l'Arabie saoudite serait sa première destination à l'étranger, selon le communiqué.
M. Aoun a été élu avec le soutien de plusieurs pays, dont l'Arabie saoudite, récemment revenue sur la scène politique libanaise avec laquelle elle avait pris ses distances en raison de l'influence grandissante du Hezbollah pro-iranien.
L'agence de presse saoudienne SPA a également rapporté que Mohammed ben Salmane avait invité M. Aoun à se rendre en Arabie saoudite.
Selon les analystes, l'élection du commandant en chef de l'armée libanaise à la tête du pays est due au recul de l'influence de l'Iran et de ses alliés dans la région.
Un responsable diplomatique français a déclaré vendredi à l'AFP que « le soutien décisif de l'Arabie saoudite, notamment au dernier moment, a été un facteur déterminant » pour faciliter l'élection de M. Aoun.
Jeudi, lors de la cérémonie d'investiture devant le Parlement, M. Aoun a promis d'adopter une « politique de neutralité positive » et de nouer « les meilleures relations avec les pays arabes frères ».