Les autorités saoudiennes intensifient leurs efforts de suivi du gaspillage alimentaire.

Un visiteur assiste à un festival d'agrumes dans le pays. (SPA)
Un visiteur assiste à un festival d'agrumes dans le pays. (SPA)
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Publié le Mercredi 08 janvier 2025

Les autorités saoudiennes intensifient leurs efforts de suivi du gaspillage alimentaire.

  • L'initiative fait partie du Programme national de réduction des pertes et des déchets alimentaires et s'aligne sur les efforts visant à promouvoir la durabilité alimentaire
  • Le gouverneur de l'autorité, Ahmed Al-Faris, a déclaré que la deuxième enquête s'appuie sur l'étude de 2019, qui a établi une base de référence pour l'indice de perte et de gaspillage alimentaires.

RIYADH : L'Autorité générale de la sécurité alimentaire a lancé une deuxième enquête sur le terrain pour mesurer les taux de perte et de gaspillage alimentaires en Arabie saoudite.

L'initiative fait partie du Programme national de réduction des pertes et des déchets alimentaires et s'aligne sur les efforts visant à promouvoir la durabilité alimentaire et à soutenir les objectifs de la Vision 2030, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Le gouverneur de l'autorité, Ahmed Al-Faris, a déclaré que la deuxième enquête s'appuie sur l'étude de 2019, qui a établi une base de référence pour l'indice de perte et de gaspillage alimentaires.

L'effort fait suite à des campagnes de sensibilisation réussies en collaboration avec les principales parties prenantes qui ont suscité la participation du public, a ajouté la SPA.

La nouvelle enquête vise à analyser les pertes et gaspillages alimentaires à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, y compris la production, l'importation, le transport, le stockage, la distribution et la consommation.

L'autorité utilisera les résultats pour développer des solutions visant à améliorer la sécurité alimentaire, à réduire les impacts environnementaux et économiques, et à harmoniser les pratiques du Royaume avec les normes mondiales de durabilité.

Cette initiative devrait permettre de disposer de données plus précises et actualisées pour élaborer des stratégies ciblées visant à réduire les pertes et les déchets alimentaires.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Un nouvel accord protégera le patrimoine national de l'Arabie saoudite

Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé de l'enquête et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission (SPA)
Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé de l'enquête et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission (SPA)
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  • L'accord a été signé par Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé des enquêtes, et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission
  • Ce partenariat marque une étape stratégique dans la mise en place d'un cadre global de protection des sites patrimoniaux.

Riyad : le ministère public saoudien et la Commission du patrimoine ont signé un protocole d'accord visant à renforcer leur collaboration en matière de protection et de préservation de l'identité du Royaume.

Selon l'Agence de presse saoudienne, le protocole d'accord prévoit l'échange d'informations sur la protection du patrimoine national et la lutte contre les violations des sites archéologiques.

L'accord a été signé par Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé des enquêtes, et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission, en présence de responsables et d'experts du secteur du patrimoine et de la protection des biens culturels.

Il prévoit également l'organisation de programmes de sensibilisation pour éduquer la communauté sur l'importance de la préservation du patrimoine et sur les peines encourues pour les délits liés à ce sujet.

Ce partenariat marque une étape stratégique dans la mise en place d'un cadre global de protection des sites patrimoniaux. Il vise à améliorer le statut mondial du Royaume en tant que destination culturelle et à renforcer son leadership en matière de préservation de l'identité et de l'histoire nationales.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Le Liban va extrader aux Emirats le fils d'un célèbre prêcheur islamiste égyptien

L'Egyptien Abdel Rahmane al-Qaradaoui, fils du défunt leader spirituel des Frères musulmans. (Reuters)
L'Egyptien Abdel Rahmane al-Qaradaoui, fils du défunt leader spirituel des Frères musulmans. (Reuters)
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  • L'Egypte mais aussi les Emirats arabes unis ont demandé son extradition, a indiqué un autre responsable judiciaire qui s'exprimait sous couvert d'anonymat
  • Lors d'une conférence de presse mardi, le ministre libanais de l'Information, Ziad Makary, a déclaré que M. Qaradaoui "sera expulsé vers les Emirats"

BEYROUTH: Le gouvernement libanais a annoncé mardi qu'il allait extrader aux Emirats arabes unis l'Egyptien Abdel Rahmane al-Qaradaoui, fils du défunt leader spirituel des Frères musulmans.

M. Qaradaoui avait été arrêté fin décembre au Liban, où il était entré depuis la Syrie, selon un responsable judiciaire libanais qui avait précisé qu'il faisait l'objet d'un "mandat d'arrêt" de la justice égyptienne.

M. Qaradaoui a été condamné par contumace à cinq ans de prison en Egypte pour "incitation au terrorisme et opposition à l'Etat", selon cette même source.

L'Egypte mais aussi les Emirats arabes unis ont demandé son extradition, a indiqué un autre responsable judiciaire qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.

Lors d'une conférence de presse mardi, le ministre libanais de l'Information, Ziad Makary, a déclaré que M. Qaradaoui "sera expulsé vers les Emirats".

Selon la seconde source judiciaire, la demande des Emirats est intervenue après la diffusion d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux dans laquelle M. Qaradaoui se filme à la mosquée des Omeyyades à Damas et se réjouit de la chute de Bachar al-Assad, le 8 décembre, chassé du pouvoir par des rebelles islamistes radicaux.

Il y met en garde le peuple syrien et ses nouveaux dirigeants contre "les régimes malveillants" qui pourraient oeuvrer contre eux "aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Egypte."

Toujours selon la source judiciaire, les autorités émiraties considèrent notamment ces propos comme une tentative de "déstabilisation" du pays du Golfe.

Mobilisé lors du Printemps arabe et des manifestations en 2011 ayant entraîné la chute du président Hosni Moubarak en Egypte, Abdel Rahmane al-Qaradaoui est aussi un virulent critique du chef de l'Etat actuel, Abdel Fattah al-Sissi.

Son père, Youssef al-Qaradaoui, est décédé en 2022 après plusieurs décennies d'exil au Qatar. Il avait été emprisonné à plusieurs reprises en Egypte pour ses liens avec la confrérie des Frères musulmans.

 


Une nouvelle tentative d'élection présidentielle aura lieu jeudi au Liban

Drapeau du Liban au château de Byblos (Photo iStock)
Drapeau du Liban au château de Byblos (Photo iStock)
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  • Le Parlement libanais doit se réunir jeudi pour élire un président de la République dans un pays privé de chef d'État depuis plus de deux ans et en proie à une grave crise économique.
  • Selon M. Bitar, « les grandes puissances régionales et internationales indiquent souvent leur préférence pour un candidat à la dernière minute et exercent des pressions sur les députés qui suivent simplement la ligne ».

BEYROUTH : Le Parlement libanais doit se réunir jeudi pour élire un président de la République dans un pays privé de chef d'État depuis plus de deux ans et en proie à une grave crise économique.

Des analystes doutent cependant que les députés parviennent à s'entendre sur un candidat, même si le puissant mouvement chiite Hezbollah, accusé par ses détracteurs d'avoir bloqué l'élection d'un président lors de la dizaine de tentatives précédentes, semble avoir été affaibli par une guerre avec Israël.

Israël a infligé un sérieux revers au Hezbollah pro-iranien lors d'un conflit de deux mois, tuant notamment son chef, Hassan Nasrallah, à l'issue duquel une trêve a été conclue le 27 novembre.

De plus, ce groupe, qui avait un poids prépondérant dans la vie politique du Liban, a perdu un allié clé en Syrie en la personne de Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une coalition de rebelles islamistes radicaux.

En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir, la présidence du Liban est réservée à un chrétien maronite, le poste de Premier ministre à un musulman sunnite et celui de président du Parlement à un musulman chiite.

Dans un pays secoué par une guerre civile de 1975 à 1990, la classe dirigeante parvenait habituellement à se mettre d'accord sur un nom, mais elle a échoué à trouver un consensus depuis la fin du mandat du dernier président, Michel Aoun, en octobre 2022.

Plusieurs pays étrangers, dont les États-Unis, l'Arabie saoudite ou la France, font pression depuis lors pour qu'un président soit enfin choisi.

Lundi, l'envoyé spécial américain Amos Hochstein a exhorté la classe dirigeante à parvenir à un « consensus politique », notamment pour reconstruire l'économie du pays.

« Le candidat préféré est le commandant en chef de l'armée libanaise, Joseph Aoun, qui semble bénéficier du soutien des États-Unis, mais aussi, dans une moindre mesure, de la France et de l'Arabie saoudite », estime l'analyste libanais Karim Bitar.

- « Obstacles » -

Mais, a-t-il ajouté, « il y a encore une certaine réticence à l'élire chez certains partis politiques des deux camps ».

Selon M. Bitar, « les grandes puissances régionales et internationales indiquent souvent leur préférence pour un candidat à la dernière minute et exercent des pressions sur les députés qui suivent simplement la ligne ».

« Le Hezbollah n'est plus capable aujourd'hui d'imposer quelqu'un de vraiment proche de son camp après la chute du régime syrien et son affaiblissement durant la guerre », indique-t-il.

Mais « il peut toujours s'opposer à quelqu'un dont il se méfie vraiment ».

Jusqu'à présent, le Hezbollah et ses alliés soutenaient l'ex-ministre Sleimane Frangieh, un ami de Bachar al-Assad.

Pour David Wood, analyste pour le groupe de réflexion International Crisis Group, le Hezbollah et son allié, le mouvement Amal, dirigé par Nabih Berri, le président du Parlement, « envisagent d'autres options en coulisses ».

Parmi les autres noms qui circulent figurent ceux des dirigeants des deux principaux partis chrétiens, Gebran Bassil, gendre de Michel Aoun, et Samir Geagea, fervent opposant au Hezbollah.

L'ancien ministre des Finances et fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, le chef de la sécurité par intérim, Elias Baissari, ainsi que deux députés, Nehmat Afram et Ibrahim Kanaan, pourraient aussi être des candidats potentiels.

Selon M. Wood, Joseph Aoun doit encore « surmonter de sérieux obstacles », notamment le manque de soutien des principaux partis chrétiens.

M. Aoun devrait obtenir une majorité des deux tiers — soit au moins 86 des 128 députés — pour être élu président.

Si lui ou tout autre candidat échoue à obtenir un tel score, le Parlement doit tenir un second tour, où une majorité simple de 65 voix suffit pour l'emporter.

La Constitution stipule que les candidats à la présidence ne doivent pas avoir occupé de hautes fonctions publiques au cours des deux dernières années, ce qui disqualifierait M. Aoun.