RIYAD : accueille le premier Forum régional de la jeunesse arabe sur l'Homme et la biosphère, qui a débuté mardi dans la région méridionale de Jazan.

L'événement, qui se déroule jusqu'au 19 décembre, est organisé par le Centre national pour la faune et la flore en partenariat avec la Commission nationale saoudienne pour l'éducation, la culture et la science.

Le centre a déclaré que ce forum constituait une avancée positive pour relever les défis de la biodiversité, promouvoir le développement durable et favoriser la résilience climatique dans la région.

Des experts de la faune et de la biosphère, des décideurs et des fonctionnaires du Programme sur l'homme et la biosphère de l'UNESCO dans la région arabe y participeront. Ils visiteront le sanctuaire marin de l'île de Farasan, à 50 km de la côte de Jazan, qui est un habitat naturel pour des espèces de poissons menacées, des récifs coralliens et une vie marine diversifiée.

En 2021, l'Arabie saoudite est parvenue à inscrire les îles Farasan au programme « Homme et biosphère » de l'UNESCO, créé en 1971.

Mohammad Ali Qurban, PDG du National Centre for Wildlife, a déclaré que ce forum, qui s'inscrit dans le cadre des objectifs environnementaux de la Vision 2030, reflète les efforts continus de l'Arabie saoudite pour protéger les écosystèmes et enrichir la biodiversité.

Il a ajouté que ce forum visait à donner à la jeunesse arabe les moyens de conserver la biodiversité, de relever les défis environnementaux et d'approfondir la coopération entre les pays de la région dans le domaine de la faune et de la biosphère.

Il a indiqué que le centre, anciennement connu sous le nom de Saudi Wildlife Authority, menait des programmes de formation pour les jeunes Saoudiens et contribuait à la gouvernance environnementale afin de préserver et d'améliorer la vie dans les habitats naturels.

Le Forum de Jazan soutient le programme « Homme et biosphère » de l'UNESCO, qui renforce la relation entre les personnes et leur environnement, ainsi que le réseau mondial des jeunes pour la biodiversité et d'autres initiatives.

Le programme comprend plusieurs sessions et ateliers portant sur des sujets tels que la gouvernance du programme sur l'homme et la biosphère en Arabie saoudite, ou encore le rôle et les partenariats des réseaux de jeunes dans la conservation de la biodiversité. Les réseaux arabes auront également l'occasion de partager leurs expériences dans des domaines tels que la gouvernance, les stratégies et le financement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

JEDDAH : La foire du livre de Jeddah a récemment connu un regain d'énergie lorsque le musicien irakien et joueur de oud renommé Naseer Shamma a captivé les participants avec une conférence sur la mémoire échoïque. 

Intitulée « La musique selon le style », la discussion a été menée par le modérateur Bader Al-Hamoud. 

Naseer Shamma a expliqué en quoi le climat et l'environnement influencent l'expression musicale, en soulignant les différences entre la musique côtière et la musique de montagne.

Il a également expliqué comment la géographie, l'architecture et les facteurs économiques façonnent l'identité et le patrimoine musicaux d'une communauté. 

Shamma a déclaré : « Tout comme nos sens possèdent une mémoire et ont besoin d'être entretenus pour conserver leur fonction, la musique exige une période de maturation, tout comme le cycle de la vie. 

Certaines de ses compositions ont mis des années à être perfectionnées avant d'être partagées. Selon lui, une musique qui résonne pendant deux décennies a un impact durable.

Shamma a également annoncé un projet de formation d'instructeurs destinés à enseigner dans les écoles.

Le séminaire a mis en évidence le pouvoir thérapeutique de la musique. Shamma a déclaré que la musique peut accélérer la cicatrisation des plaies jusqu'à 30 %. 

Il a également ajouté que la musicothérapie est devenue un domaine universitaire reconnu.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

RIYADH : La Commission du patrimoine d'Arabie saoudite a enregistré 13 040 nouveaux sites urbains, ce qui porte à 17 495 le nombre total de sites documentés ayant une importance culturelle et historique dans diverses régions.

Le registre national du patrimoine urbain de la commission comprend une liste de sites urbains qui constituent « un témoignage durable des récits historiques du Royaume pour les générations futures », a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Selon SPA, les sites enregistrés les plus récents sont 1 950 à Riyad, 3 273 à Médine, 1 531 à Al-Baha, 1 525 à Hail, 1 400 à Qassim, 972 à Asir, 571 à La Mecque, 363 à Al-Jouf, 351 à Jazan, 200 à Najran, 107 à Tabouk, 35 aux frontières nord et 762 dans la région orientale.

La Commission du patrimoine a pour mission de préserver et de gérer le patrimoine urbain de l'Arabie saoudite pour les générations futures, mais aussi de sensibiliser le public à son importance culturelle, a ajouté la SPA.

Elle mène des recherches pour identifier de nouveaux sites patrimoniaux en utilisant des technologies et des pratiques modernes afin de préserver, de documenter et de constituer une base de données complète à leur sujet.

La Commission a déclaré que la communauté était essentielle à la préservation de ces sites. Elle encourage les citoyens saoudiens à signaler tout site ou bâtiment d'importance culturelle ou historique sur son portail de services en ligne, afin que ces informations soient documentées.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com