GENEVE : L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, est arrivé dimanche à Damas, a indiqué sa porte-parole, sans dévoiler son programme.
« Il vient d'arriver » et « devrait s'exprimer à son arrivée », a déclaré Jenifer Fenton à l'AFP, sans toutefois préciser s'il allait rencontrer Abou Mouhammad al-Jolani, le chef de la coalition armée dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir en Syrie.
Lors d'une offensive de 11 jours lancée depuis Idleb (nord-ouest), une coalition de factions rebelles emmenées par le groupe sunnite radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a pris aux forces gouvernementales une grande partie du pays, dont Damas, mettant fin le 8 décembre à un demi-siècle de pouvoir de la famille Assad.
Dirigé par Abou Mohammad al-Jolani, HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Ces derniers jours, M. Pedersen a appelé à la mise en place d'une transition « inclusive » pour éviter une « nouvelle guerre civile » en Syrie.
En Jordanie, pays voisin de la Syrie, il a participé samedi à des discussions réunissant des diplomates américains, arabes, européens et turcs. Selon un communiqué conjoint, ils ont convenu que le processus de transition doit « être dirigé (...) par les Syriens eux-mêmes et aboutir à un gouvernement inclusif, non sectaire et représentatif ».