Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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Publié le Vendredi 22 novembre 2024

Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


L'Arabie saoudite se félicite de la tenue de la conférence sur le dialogue national syrien

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  • Le ministère des Affaires étrangères a réitéré la position du Royaume en faveur de la sécurité, de la stabilité, de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie

RIYAD : L'Arabie saoudite s'est félicitée de la tenue de la conférence de dialogue national qui s'est déroulée mardi en Syrie, a déclaré le ministère des Affaires étrangères du Royaume.

Le ministère a déclaré qu'il espérait que la réunion au palais présidentiel de Damas contribuerait à la réalisation des aspirations du peuple syrien et au renforcement de son unité nationale.

Il a affirmé le soutien de l'Arabie saoudite aux efforts visant à mettre en place les institutions de l'État syrien et à instaurer la stabilité et la prospérité pour ses citoyens, réitérant la position du Royaume en faveur de la sécurité, de la stabilité, de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale de la Syrie.

Les Syriens ont accepté, mardi, de créer un comité chargé de rédiger une constitution garantissant la justice, la liberté et l'égalité pour tous, selon la déclaration finale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Nous voulons un État capable de protéger son peuple», déclare Nawaf Salam au Parlement

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam. (AFP)
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam. (AFP)
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  • Le Premier ministre Salam réitère la position du président Aoun, qui réserve l'usage de la force à l'État
  • Le Hezbollah annonce son intention de soutenir le gouvernement lors d'un vote de confiance

BEYROUTH: Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a déclaré mardi au Parlement que son gouvernement «souhaite un État qui assume pleinement la responsabilité de la sécurité du pays et qui défende ses frontières».

Il a souligné la nécessité d'un État qui «dissuade les agresseurs, protège ses citoyens, renforce l'indépendance et mobilise la communauté arabe et les autres nations pour sauvegarder le Liban».

M. Salam a réaffirmé «l'engagement du gouvernement à respecter ses obligations, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre complète de la résolution 1701, sans aucune omission ni adhésion sélective».

Le Premier ministre a déclaré: «Le gouvernement s'est engagé, en vertu du document d'entente nationale ratifié à Taëf, à prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer tous les territoires libanais de l'occupation israélienne et à affirmer la souveraineté de l'État sur tous ses territoires, exclusivement par l'intermédiaire de ses forces, et à déployer l'armée dans les zones frontalières libanaises internationalement reconnues.
Dans le même temps, il a souligné «le droit du Liban à l'autodéfense en cas d'agression, conformément à la charte des Nations unies, et à mettre en œuvre les dispositions énoncées dans le serment présidentiel concernant la responsabilité de l'État de monopoliser l'usage de la force».

M. Salam poursuit: «Nous voulons un État qui a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix, un État dont l'armée a une doctrine de combat défensive qui protège le peuple et mène toute guerre conformément aux dispositions de la Constitution.»

Le Premier ministre a souligné «la nécessité de reconstruire ce que l'ennemi israélien a détruit», s'engageant «à mobiliser des soutiens et à allouer des fonds par le biais d'un fonds de reconstruction dédié et transparent qui démontre le soutien de l'État au peuple, en veillant à ce qu'il se sente inclus et non discriminé».

Il a souligné que «la défense du Liban nécessite une stratégie de sécurité nationale aux niveaux militaire, diplomatique et économique».

M. Salam a ajouté: «Le gouvernement doit renforcer les forces armées légitimes en augmentant leurs effectifs, en les équipant et en les formant, et en améliorant leurs conditions de vie, ce qui renforce leurs capacités à faire face à toute agression, à sécuriser les frontières au sud, au nord, à l'est et en mer, à empêcher la contrebande et à lutter contre le terrorisme.»

«Nous voulons un État qui respecte la Constitution et l'accord de réconciliation nationale que nous avons approuvé dans l'accord de Taëf. Cet engagement nécessite la mise en œuvre des dispositions restantes de cet accord qui n'ont pas encore été appliquées.»

M. Salam a ajouté: «L'essor de l'État nécessite une politique étrangère qui neutralise le Liban du conflit des axes, qui contribue à restaurer son statut international et arabe, et qui assure le soutien des capitales amies et des organisations arabes et internationales.»

Il a souligné que «le Liban ne doit pas être utilisé comme une plate-forme pour attaquer les pays arabes frères et les nations amies».

En ce qui concerne les relations libano-syriennes, M. Salam a déclaré que le Liban «a l'occasion d'entamer un dialogue sérieux avec la République arabe syrienne».

«Ce dialogue vise à garantir la souveraineté et l'indépendance des deux nations, à réglementer et à délimiter leurs frontières et à empêcher toute ingérence dans les affaires intérieures de l'autre.»

«Il vise également à aborder la question des réfugiés syriens, dont la présence continue pourrait avoir des conséquences existentielles pour le Liban, à moins qu'ils ne retournent dans leur patrie.»

M. Salam a également exprimé l'opposition du Liban au «déplacement des Palestiniens».

«Nous réaffirmons leur droit de retourner dans leurs foyers conformément à la résolution 194 et d'établir un État indépendant sur leur terre, comme le prévoit l'initiative de paix arabe adoptée lors du sommet de la Ligue arabe à Beyrouth en 2002», a-t-il déclaré.

M. Salam a souligné le droit de l'État libanais «d'exercer sa pleine autorité sur son territoire, y compris sur les camps de réfugiés palestiniens, tout en assurant la protection de la dignité et des droits de l'homme des réfugiés palestiniens résidant au Liban».

Il s'est engagé à «poursuivre une politique saine visant à augmenter les recettes, à maintenir la marge de solvabilité et donc à assurer la stabilité financière».

Pour ce faire, il faut collecter et réformer les impôts, réformer les douanes et «lutter contre le gaspillage, l'économie illégale et la contrebande».

M. Salam a annoncé que son gouvernement avait l'intention de négocier un nouveau programme avec le Fonds monétaire international pour remédier aux défaillances financières et à la dette publique.

«Le gouvernement s'est engagé à relancer l'économie, ce qui implique de restructurer le secteur bancaire pour stimuler la croissance économique. Nous nous occuperons en priorité des dépôts et nous élaborerons un plan intégré conforme aux normes internationales les plus strictes afin de préserver les droits des déposants», a-t-il déclaré.

M. Salam a exprimé l'espoir que le Parlement adopterait la législation nécessaire pour soutenir ces objectifs.

Plus de 75 députés ont demandé à pouvoir commenter la déclaration ministérielle, sur la base de laquelle le gouvernement de M. Salam devrait obtenir un vote de confiance.
Lors de la première session, le bloc parlementaire du Hezbollah a annoncé, par l'intermédiaire de son chef, Mohammed Raad, son accord pour accorder un vote de confiance au gouvernement.

Le député du Mouvement patriotique libre Gebran Bassil, anciennement allié au Hezbollah, a annoncé qu'il n'accorderait pas son vote de confiance au gouvernement bien qu'il soit d'accord avec sa déclaration «concernant la résolution 1701, la libération de la terre, les droits exclusifs de l'État sur les armes et l'autorité pour décider de la guerre et de la paix».

Dans une prise de position claire, il a appelé au «désarmement des camps palestiniens», ajoutant que «rien ne justifie la présence continue d'un réfugié syrien au Liban».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien de la Défense rencontre de hauts responsables américains à Washington

Le ministre saoudien de la Défense est en visite officielle aux États-Unis cette semaine. (SPA)
Le ministre saoudien de la Défense est en visite officielle aux États-Unis cette semaine. (SPA)
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  • Le prince Khaled ben Salmane a rencontré le secrétaire d'État américain Marco Rubio au département d'État mardi
  • Les deux hommes ont passé en revue les relations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis et la vision commune des deux nations

RIYAD: Le ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, a rencontré le secrétaire d'État américain Marco Rubio au département d'État mardi.

Les deux hommes ont passé en revue les relations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis et la vision commune des deux nations.

Ils ont discuté de la vision commune de leurs nations pour «surmonter les défis communs et promouvoir la paix et la sécurité internationales», a écrit le ministre sur X. «Nous avons également abordé plusieurs questions d'intérêt mutuel.»

De hauts responsables saoudiens et américains ont assisté à leur rencontre.

Le prince Khaled avec Mike Waltz. (SPA)

Auparavant, le prince Khaled avait également rencontré le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz.

Lundi, le prince Khaled a rencontré son homologue américain Pete Hegseth et a discuté des relations stratégiques entre le Royaume et les États-Unis.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com