L’exposition « Echos du temps » célèbre deux décennies d'exploration archéologique allemande en Arabie Saoudite

L'exposition se tiendra à la galerie Ahlam à Riyad du 24 septembre au 7 octobre 2024. (Fournie)
L'exposition se tiendra à la galerie Ahlam à Riyad du 24 septembre au 7 octobre 2024. (Fournie)
Alsaleh a participé à de nombreuses expositions et résidences, notamment à la Biennale de Diriyah, à la Biennale Sur et au Musée de l'Ermitage.
Alsaleh a participé à de nombreuses expositions et résidences, notamment à la Biennale de Diriyah, à la Biennale Sur et au Musée de l'Ermitage.
Susanne Kriemann, née en 1972 en Allemagne est une artiste basée à Berlin et professeur à l'Université des arts et du design de Karlsruhe et à la NYU Berlin.
Susanne Kriemann, née en 1972 en Allemagne est une artiste basée à Berlin et professeur à l'Université des arts et du design de Karlsruhe et à la NYU Berlin.
 Salma Al Khalidi est une artiste basée à Berlin et professeur à l'Université des arts et du design de Karlsruhe et à la NYU Berlin.
Salma Al Khalidi est une artiste basée à Berlin et professeur à l'Université des arts et du design de Karlsruhe et à la NYU Berlin.
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Publié le Mercredi 25 septembre 2024

L’exposition « Echos du temps » célèbre deux décennies d'exploration archéologique allemande en Arabie Saoudite

  • le Goethe-Institut de Riyad et l'Institut archéologique allemand de Berlin ont le plaisir de présenter « Echoes of Time », une exposition célébrant le 20ᵉ anniversaire des fouilles de l'IAD en Arabie saoudite.
  • Echos du temps est une exposition, fruit d’un travail remarquable entre Daniah Alsaleh, artiste saoudienne et Susanne Kriemann, artiste allemande.

RIYAD : En coopération avec l'ambassade d'Allemagne à Riyad, le Goethe-Institut de Riyad et l'Institut archéologique allemand de Berlin ont le plaisir de présenter « Echoes of Time », une exposition célébrant le 20ᵉ anniversaire des fouilles de l'IAD en Arabie saoudite. L'exposition se tiendra à la galerie Ahlam à Riyad du 24 septembre au 7 octobre 2024.

Le Goethe-Institut à Riyad promeut :  la langue allemande, fournit des informations sur la vie culturelle et sociale allemande, encourage la coopération culturelle internationale. Grâce à son concept de « travail culturel en dialogue.

Organisée par Salma Al Khalidi, née en Egypte en1994 d’un père allemand est une commissaire d'exposition indépendante accomplie et directrice de galerie basée à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.

Titulaire d'une licence en design d'intérieur et spatial design du Chelsea College of Art and Design et d'une maîtrise en histoire de l'art de la SOAS, à Londres, Salma a organisé des expositions présentant un large éventail d'artistes contemporains et modernes à l'échelle mondiale, démontrant ainsi son expertise en matière d'expositions en galerie, d'installations d'art public et d'expositions privées. Elle a notamment travaillé à la Hedonist Gallery de Dubaï, à Art D'Égypte au Caire, à l'Open Gallery de Londres et à la Carrie Able Gallery de New York.

Le saviez-vous ?

L'Institut archéologique allemand (DAI) est présente en Arabie saoudite depuis 20 ans. Elle collabore avec la Commission du patrimoine à Tayma et, plus récemment, avec la Commission royale d’Ulla.

DAI joue un rôle important dans la politique internationale de l'Allemagne en matière de culture et d'éducation.

Echos du temps est une exposition, fruit d’un travail remarquable entre Daniah Alsaleh, artiste saoudienne et Susanne Kriemann, artiste allemande.

Daniah Alsaleh, née en 1970 en Arabie saoudite, est une artiste connue pour explorer la manière dont la mémoire et le conditionnement culturel façonnent les perceptions et les comportements, remettant en question les idées reçues à l'aide de divers matériaux et techniques. 

Alsaleh a participé à de nombreuses expositions et résidences, notamment à la Biennale de Diriyah, à la Biennale Sur et au Musée de l'Ermitage.

L'œuvre de Daniah Alsaleh, A Stone's Palette, utilise des perles de cornaline provenant d'anciens
L'œuvre de Daniah Alsaleh, A Stone's Palette, utilise des perles de cornaline provenant d'anciens

L'œuvre de Daniah Alsaleh, A Stone's Palette, utilise des perles de cornaline provenant d'anciens sites tels que Rujum Sa'sa' et Tell Saq pour créer des œuvres mixtes alliant matériaux anciens et techniques modernes. Leurs motifs géométriques abstraits explorent la dualité de l'absence et de la présence, reflétant la nature méticuleuse des fouilles archéologiques.

Susanne Kriemann, née en 1972 en Allemagne est une artiste basée à Berlin et professeur à l'Université des arts et du design de Karlsruhe et à la NYU Berlin.

Ses travaux intègrent des recherches sur des sites spécifiques et des études archéologiques et géologiques, en utilisant des matériaux tels que les microplastiques et les éléments radioactifs pour superposer le passé, le présent et les perspectives spéculatives futures.

Exposée internationalement dans des lieux tels que The Wattis, Kunsthalle Wien et la 2e Biennale de Diriyah, elle a également participé à des résidences, notamment au NTU CCA de Singapour et au Goethe Institute de Colombo.

L'œuvre de Susanne Kriemann, Datadust skin on sand, met en contraste des objets anciens et des déchets modernes trouvés sur les sites archéologiques de Qurh et Tayma. Elle utilise des tirages photographiques qui fusionnent des découvertes archéologiques avec des microplastiques. Leur travail met en évidence l'impact environnemental de la pollution plastique dans les paysages désertiques, offrant une vision complexe des questions environnementales contemporaines.

L'œuvre de Susanne Kriemann, Datadust skin on sand, met en contraste des objets anciens et des déchets modernes trouvés sur les sites archéologiques de Qurh et Tayma.
L'œuvre de Susanne Kriemann, Datadust skin on sand, met en contraste des objets anciens et des déchets modernes trouvés sur les sites archéologiques.

Le travail de ces deux artistes dépasse la recherche traditionnelle en s'engageant profondément dans les artefacts et les histoires incrustés dans le sable.

Echoes of Time établit un pont entre l'ancien et le contemporain en explorant comment les découvertes qu’elles soient ordinaires ou extraordinaires, elles façonnent notre compréhension des héritages historiques et des réalités contemporaines avec pour toile de fond les sites archéologiques de Tayma et d'AlUla.

L'exposition invite les visiteurs à se représenter le paysage désertique non seulement comme une relique, mais aussi comme un espace où l'histoire et le présent se croisent. Elle souligne l'importance de prendre soin de notre environnement et de reconnaître son rôle dans les discussions globales sur l'histoire et l'écologie.

En révélant l'histoire stratifiée du désert, les œuvres exposées examinent comment les actions humaines, depuis les anciennes routes commerciales jusqu'aux défis environnementaux contemporains, modifient continuellement l'environnement et sont façonnées par lui. Cette perspective encourage une compréhension plus profonde de la relation interconnectée et dynamique entre les humains et leur environnement.

En fouillant dans la riche tapisserie de ces paysages historiques, Kriemann et Alsaleh insufflent une nouvelle vie aux vestiges, tissant des récits qui combinent la profondeur historique du désert avec l'expression contemporaine, révélant ainsi les échos du temps.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com