JERUSALEM: L'armée israélienne a indiqué jeudi soir avoir mené de nouveaux raids aériens au Liban contre des systèmes lances-roquettes du Hezbollah "prêts à être utilisés immédiatement pour tirer sur le territoire israélien".
"Depuis cet après-midi, (l'armée de l'Air) a frappé environ 100 lanceurs et d'autres (...) infrastructures terroristes représentant environ 1.000 canons", selon un communiqué de l'armée israélienne, qui assure de sa détermination à "continuer de démolir les infrastructures et les capacités (...) du Hezbollah pour défendre l'Etat d'Israël".
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a reconnu jeudi que sa formation avait reçu un coup "sans précédent", après les explosions meurtrières de ses appareils de transmission au Liban, promettant une "terrible" riposte à cette attaque spectaculaire qu'il attribue à Israël.
L'armée israélienne dit qu'une soixantaine de roquettes ont été tirées du Liban vers Israël
L'armée israélienne a indiqué qu'une soixantaine de roquettes avaient été tirées vendredi à la mi-journée vers Israël depuis le Liban où le mouvement islamiste Hezbollah échange des tirs quasi-quotidiens avec l'armée, en soutien à son allié palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.
"Une salve d'une soixantaine de roquettes a été tirée à 13H02 (10H02 GMT)", a déclaré une porte-parole de l'armée à l'AFP. Les tirs ont eu lieu après que l'armée israélienne a frappé des centaines de canons lance-roquettes prêts à être utilisés pour tirer des projectiles vers Israël pendant la nuit.
Israël n'a pas commenté cette attaque survenue juste après qu'il a annoncé étendre ses objectifs de guerre à Gaza contre le Hamas palestinien jusqu'à la frontière avec le Liban pour permettre le retour chez eux des habitants du nord du pays, déplacés par les affrontements transfrontaliers, quasi-quotidiens depuis octobre entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Dans ce climat d'extrême tension, le Commandement du front intérieur a publié de nouvelles consignes pour plusieurs zones du Golan syrien annexé et de l'est de la Haute-Galilée, dont la ville de Safed, enjoignant la population à réduire les déplacements au minimum, et à rester près des abris.