Sommet de Riyad: Le CCG renforce ses liens avec la Russie, l'Inde et le Brésil

 La septième réunion ministérielle du dialogue stratégique CCG-Russie s'est tenue lundi à Riyad en présence du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. (Abdelrahman ben Chalhoub)
La septième réunion ministérielle du dialogue stratégique CCG-Russie s'est tenue lundi à Riyad en présence du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. (Abdelrahman ben Chalhoub)
La 161e réunion ministérielle du Conseil de coopération du Golfe s'est tenue lundi à Riyad. (Abdelrahman ben Chalhoub)
La 161e réunion ministérielle du Conseil de coopération du Golfe s'est tenue lundi à Riyad. (Abdelrahman ben Chalhoub)
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Publié le Mardi 10 septembre 2024

Sommet de Riyad: Le CCG renforce ses liens avec la Russie, l'Inde et le Brésil

  • La 161e réunion ministérielle du Conseil de coopération du Golfe s'est tenue lundi à Riyad. (Abdelrahman ben Chalhoub)
  • Le secrétaire général du CCG, Jasem Albudaiwi, a souligné que les réunions ministérielles conjointes visent à renforcer les relations stratégiques avec les pays et les organisations

RIYAD: La 161e réunion ministérielle du Conseil de coopération du Golfe, présidée par le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed ben Abdelrahman al-Thani, et à laquelle ont participé les ministres des Affaires étrangères du CCG, s'est tenue lundi à Riyad.

En marge de la réunion, le CCG a tenu trois réunions ministérielles distinctes avec la Russie, l'Inde et le Brésil afin d'ouvrir de nouveaux horizons de coopération.

La septième réunion ministérielle du dialogue stratégique CCG-Russie s'est tenue en présence du ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergueï Lavrov, la réunion CCG-Inde en présence du ministre indien des Affaires extérieures, M. Subrahmanyam Jaishankar, et la réunion CCG-Brésil en présence du ministre brésilien des Affaires étrangères, M. Mauro Vieira.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et le vice-ministre des Affaires étrangères, Waleed Elkhereiji, ont participé à toutes les réunions.

Le secrétaire général du CCG, Jasem Albudaiwi, a souligné que les réunions ministérielles conjointes visaient à renforcer les relations stratégiques avec les pays et les organisations.

Les participants ont passé en revue les relations entre le CCG et la Russie et exploré les possibilités de renforcer et d'étendre la coopération. Ils ont également discuté de la crise actuelle entre la Russie et l'Ukraine et des efforts de la communauté internationale pour parvenir à une résolution pacifique et soutenir les initiatives visant à garantir la paix et la sécurité dans le monde.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'exprime lors de la septième réunion ministérielle du dialogue stratégique CCG-Russie à Riyad, lundi. (Abdelrahman ben Chalhoub)

La réunion a souligné la nécessité d'une coordination accrue sur les questions régionales et internationales, ainsi que l'importance de la coopération multilatérale et d'une collaboration économique plus forte pour atteindre les objectifs mondiaux de développement durable.

M. Albudaiwi soutient que cette réunion «s'inscrit dans le prolongement des efforts considérables déployés par les deux parties pour renforcer les relations amicales qui répondent à leurs aspirations, d'autant plus que ce dialogue sert de plateforme permanente pour la discussion au niveau ministériel, étant donné qu’il facilite l'échange d’idées sur les principales questions d'intérêt mutuel, notamment les menaces qui pèsent sur la sécurité régionale et mondiale, ainsi que l'exploration des moyens de renforcer la coopération dans divers domaines afin de servir les intérêts communs».

Il a également réaffirmé la solidarité du CCG avec le peuple palestinien, exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent et la fin des opérations militaires des forces d'occupation israéliennes. Il insiste, par ailleurs, sur l'importance de garantir l'accès à toute l'aide humanitaire et les secours d'urgence, en plus de subvenir aux besoins essentiels des habitants de Gaza, afin d'alléger les souffrances du peuple palestinien.

Au cours de la première réunion CCG-Inde, M. Albudaiwi déclare que les relations entre les pays du CCG et l'Inde sont historiques et profondément enracinées. Elles sont vieilles de plusieurs siècles et reposent sur des bases de confiance mutuelle et de coopération fructueuse. Il ajoute que ces relations évoluent en permanence, reflétant la forte volonté des deux parties de renforcer le partenariat dans divers domaines.

La réunion a porté sur une série de sujets, notamment le plan d'action conjoint et les moyens de renforcer la coopération entre le CCG et l'Inde. Les discussions ont également porté sur le renforcement de la coordination bilatérale et multilatérale afin d'améliorer la sécurité et la paix internationales.

M. Albudaiwi a déclaré: «La réunion d'aujourd'hui contribuera à renforcer les liens et à ouvrir de nouveaux horizons pour la coopération conjointe, car nous avons l’occasion de renforcer la collaboration dans les différents domaines abordés dans le mémorandum d'entente et de mettre en œuvre le plan d'action conjoint qui a été conclu entre le CCG et l'Inde pour la période (2024-2028).»

Dans son allocution d'ouverture, M. Jaishankar a déclaré: «Notre réunion d'aujourd'hui n'est pas seulement l'occasion de réfléchir à nos exploits, mais aussi de tracer une voie ambitieuse pour l'avenir.»

«Les relations entre l'Inde et le CCG sont ancrées dans un mélange si riche d'histoire, de culture et de valeurs communes. Ces liens se sont renforcés avec le temps, évoluant vers des partenariats dans les domaines de l'économie, de l'énergie, de la défense, de la technologie, de l'éducation, des relations entre les peuples et au-delà», a déclaré le ministre indien.

M. Jaishankar a déclaré que le cadre permettant de développer la coopération entre le CCG et l'Inde détaillait «les trois P: le peuple, la prospérité, le progrès». Il a ajouté que près de neuf millions d'Indiens vivaient et travaillaient dans le CCG. «Nos interactions sont essentielles à la prospérité du CCG et de l'Inde.»

Le ministre indien a également souligné que le CCG était la pierre angulaire de l'approvisionnement en énergie.

Les participants à la réunion ont passé en revue plusieurs rapports concernant la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil suprême du CCG lors du 44e sommet qui s'est tenu à Doha en décembre 2023. La réunion a également examiné les mémorandums et les rapports soumis par les comités ministériels et techniques et le secrétariat général du CCG, ainsi que les sujets liés aux dialogues et aux relations stratégiques entre les États membres du CCG et divers pays et blocs mondiaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'héritage durable de la première institution caritative de l'État saoudien

Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)
Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)
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  • Sibalat Modhi était un centre communautaire qui proposait un enseignement et un hébergement gratuits.
  • Sa marraine, la princesse Modhi, épouse du père fondateur du premier État saoudien, était connue pour son dévouement à l'enseignement et à la philanthropie.

RIYAD : la princesse Modhi bint Sultan bin Abi Wahtan, qui a touché la vie de nombreuses personnes par ses actes de charité, était l'une des figures les plus connues du premier État saoudien. Elle était réputée pour sa philanthropie, sa générosité et son engagement en faveur de l'éducation.

« Dans la riche tapisserie de l'histoire de la péninsule arabique, peu de personnages occupent une place aussi importante que la princesse Modhi bint Sultan, l'une des femmes les plus influentes de Diriyah et d'Arabie saoudite », a déclaré à Arab News Faisal Al-Amer, responsable de la gestion de la recherche et de la validation à la Diriyah Gate Development Authority.

« L'impact de la princesse Modhi lors de la formation du premier État saoudien en 1727 a été à la fois tangible et transformateur.

En tant qu'épouse de l'imam Mohammed bin Saud, le père fondateur du premier État saoudien, et mère de l'imam Abdulaziz, son second imam, l'influence de la princesse Modhi s'est étendue bien au-delà de son rôle familial ; son héritage et son influence se perpétuent à travers l'histoire du centre communautaire connu sous le nom de Sibalat Modhi, dont elle était la marraine.

Sibalat Modhi offrait un hébergement charitable aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, avec des installations pour leur bétail, y compris les chameaux et les chevaux, et un entrepôt sécurisé pour leurs marchandises et leurs biens commerciaux. Toutes les classes de la société, en particulier les voyageurs et les nécessiteux de Diriyah, ont bénéficié de la charité offerte, a déclaré Al-Amer.

La princesse Modhi a également contribué activement à des initiatives éducatives et « était réputée pour ses connaissances religieuses exceptionnelles et sa profonde compréhension de la loi islamique », a-t-il ajouté.

« Elle a joué un rôle essentiel dans l'éducation préscolaire à l'époque du premier État saoudien, remettant en cause l'idée que l'apprentissage était exclusivement réservé aux hommes. 

Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)
Sibalat Modhi offrait un hébergement de bienfaisance aux marchands, aux pèlerins et aux voyageurs, ainsi que des installations pour leur bétail. (Photo Fournie par la DGDA)

Sibalat Modhi est devenu un « centre d'apprentissage » qui permettait même aux étudiants de l'extérieur de la péninsule arabique d'étudier à Diriyah.

« Sa mosquée sud, qui servait non seulement de lieu de culte mais aussi de centre d'éducation religieuse, était une caractéristique distinctive », a déclaré M. Al-Amer.

Le centre fournissait également des ressources telles que des livres et des manuscrits pour les étudiants, ainsi qu'une aide financière et un hébergement pour les divers groupes d'érudits qui s'y rendaient. Son emplacement dans le district d'At-Turaif, siège historique de la gouvernance et résidence royale du premier État saoudien, reflète le rôle important qu'il a joué dans la société saoudienne.

M. Al-Amer a déclaré que Sibalat Modhi était un exemple des « valeurs durables de générosité, de compassion pour les personnes dans le besoin, de cohésion sociale et de renforcement des liens communautaires qui ont caractérisé la société saoudienne depuis sa fondation jusqu'à aujourd'hui ».

Outre ses réalisations caritatives, la princesse Modhi était également une proche conseillère de son mari, l'imam Mohammed.

« Son rôle lors de la création de l'État a été indéniablement important, car elle a apporté un soutien indéfectible et de précieux conseils », a-t-il ajouté.

« Son rôle de conseillère spéciale de l'imam Mohammed bin Saud s'est avéré particulièrement crucial pendant la période difficile de la formation de l'État saoudien.

Ses conseils « ont joué un rôle déterminant dans le façonnement du caractère de dirigeant d'Abdulaziz, et ont laissé une empreinte durable », a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com